#PortraitDeStartuper #6 – Bilig Mobile – Gil de Bizemont @BiligMobile via @VillageCAParis #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #6 – Bilig Mobile – Gil de Bizemont

Fondé par le Crédit Agricole en 2014, le Village by CA est un écosystème créateur de valeurs et un accélérateur de startups qui soutient des projets à fort potentiel. Le premier Village a vu le jour à Paris et le réseau compte désormais 31 Villages partout en France (Lille, Bordeaux, Orléans, Caen, St-Brieuc, Nantes, Paris, Lyon, Toulouse…) et en Italie à Milan. Le Village dispose de relais dans des villes majeures dans le monde (Londres, New York, Moscou, Shanghai, Séoul, Tokyo, Singapour…) afin d’aider les startups dans leur développement à l’international. Bénéficiant d’un environnement à la pointe de la technologie et situé au cœur des régions, les startups de chaque Village by CA évoluent dans un écosystème d’innovation fort d’une multitude de partenaires privés et publics.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Conception et réalisation de véhicules électriques au design contemporain, et urbains !

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Parce qu’il manque cruellement de ce genre de véhicules, polyvalents, dans nos rues polluées. C’est un marché pourtant en pleine expansion, au début de sa croissance, les chiffres explosent, les courbes s’envolent, tous les grands groupes se mettent sur ce marché. Un produit intelligent, complet, et français, est attendu par tous les professionnels, débutants ou confirmés.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Devenir à terme un nom commun ! Qu’une « Bilig Mobile » soit synonyme de triporteur de qualité, de fiabilité, d’inventivité, et une référence emblématique de ce type de véhicule. Devenir « la Rolls » des triporteurs électriques urbains. (Ce que nous sommes déjà, reste à le faire savoir).

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Déjà, depuis tout petit, je me définis comme un créateur. Et pour vendre mes créations, j’avais besoin d’entreprises. Je suis donc devenu, à force, un « sérial entrepreneur« , vu que je n’ai pas trouvé mieux que d’être servi par soi-même. J’ai écrit des livres, j’ai été photographe, architecte, joaillier, décorateur et  accessoiriste de cinéma, Meilleur WebDesigner du Monde en 2000… Finalement, j’ai peaufiné mes talents, mes savoirs pour devenir un inventeur de concepts toujours respectueux de l’utilisateur final, un designer polyvalent.

Quelle est votre formation initiale ?
Beaux-Arts (4 ans à Paris et 2 ans à Rome), puis Architecture à Rome. Laureato in Architettura (Architecte, Diplômé en Architecture en français).

Qu’est-ce qui vous passionne ?
La création. L’objet qui manque et qui reste à inventer. A l’inverse de ceux qui créent un besoin nouveau pour vendre un produit inutile, j’essaye de créer ce qui manque, ce dont on a toujours eu besoin sans jamais avoir pris le temps de le concevoir. je suis toujours fasciné par la créativité humaine, sa capacité à produire de nouveaux objets, de modifier définitivement le cours de l’histoire, d’apporter des conforts nouveaux.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
C’est venu « par évidence ». D’abord auteur de livres pour les enfants (plus de 40 titres) dès l’âge de 9 ans, j’ai compris grâce à cela qu’on pouvait vire de ses idées, de sa créativité. J’ai créé ma première entreprise à 16 ans avec des partenaires plus âgés (création de tapis contemporains design, vendus principalement à New York). Ensuite les études citées au-dessus (pour rassurer les parents), et mes premières entreprises de design, d’objets, de mobilier à Rome. Puis des bijoux en France,  puis une entreprise de conception et de prototypage, et enfin du design de véhicules.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Toujours. J’ai tenté une ou deux fois, quelques mois, d’être salarié, sans succès. J’ai besoin de collaboration, de partage des décisions, de créativité, pas d’être un exécutant.  Un travail efficace se fait dans la collaboration, avec enthousiasme. Imposer, contraindre l’employé sans passion ne donne rien que de médiocre. Mon investissement passionné est le carburant vital de ma créativité. Indispensable.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Pour Bilig Mobile, le principal souci, ce sont les fournisseurs. La fabrication. Comme toujours, il est plus facile de faire quelque chose d’idiot, mais dont on a l’habitude, plutôt que de faire quelque chose d’innovant dont on n’a pas l’habitude…

Trouver un fournisseur qui soit à la fois excellent exécutant, sachant suivre les plans, mais aussi capable de détecter les failles, les possibilités d’améliorations… et respectueux du planning. Dur. Et Rare. Et surtout, les fabricants sont majoritairement des fabricants de vélos, avec des codes, des techniques, de vélos. Et notre triporteur n’est pas un vélo. Donc il faut s’adapter, et c’est compliqué pour certains.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Être réellement innovant, en proposant une solution simple et évidente, de manière à toucher le public le plus largement possible.  Savoir s’entourer d’associé(e)s complémentaires et donc de déléguer sur ses points faibles, tout en maintenant le cap sur ses points forts. Et convaincre grâce à la passion de ce que l’on fait. Vouloir juste gagner de l’argent n’est pas suffisant.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Pour ma part, l’autofinancement. Je sais par expérience que les premières années coûtent et rapportent peu, durant toute la période de R&D. C’est pourquoi j’ai pris à ma charge ces années. Ensuite, une fois le produit fini, vendu, testé, les investisseurs n’auront que la partie positive, rentable. A très court terme.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
D’avoir une « vraie » idée de concept. Ne pas copier, et ne pas compliquer. Produit simple, évident, facile à vendre. Le monde est rempli de « fausse bonnes idées » qui ne marchent pas.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Innover. Rien de plus indispensable que ce principe. Google, Tesla, Microsoft, Apple, tous ont réussi en « vendant » des produits, des concepts innovants, simples, qui ont convaincu le public. Être le premier est toujours une chance, quel que soit le produit.

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