#PortraitDeStartuper – Vitaline – Sébastien Worms & Alexis Fournier @Vitaline_Fr via @VillageCAParis #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – Vitaline – Sébastien Worms & Alexis Fournier

Fondé par le Crédit Agricole en 2014, le Village by CA est un écosystème créateur de valeurs et un accélérateur de startups qui soutient des projets à fort potentiel. Le premier Village a vu le jour à Paris et le réseau compte désormais 31 Villages partout en France (Lille, Bordeaux, Orléans, Caen, St-Brieuc, Nantes, Paris, Lyon, Toulouse…) et en Italie à Milan. Le Village dispose de relais dans des villes majeures dans le monde (Londres, New York, Moscou, Shanghai, Séoul, Tokyo, Singapour…) afin d’aider les startups dans leur développement à l’international. Bénéficiant d’un environnement à la pointe de la technologie et situé au cœur des régions, les startups de chaque Village by CA évoluent dans un écosystème d’innovation fort d’une multitude de partenaires privés et publics.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Vitaline c’est des aliments complets, prêts à consommer, reconnus N1 en nutrition sur notre catégorie.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Parce que le problème alimentaire est pressant et qu’il n’y a pas assez d’offre satisfaisante prête à consommer et nomade !

Il y a beaucoup d’innovations alimentaires à cuisiner, sur l’offre d’ingrédients. Mais le prêt à consommer et avec une approche nutritionnelle ? Franchement pas grand-chose de satisfaisant !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous voulons apporter des produits à la performance nutritionnelle excellente dans une offre qui reste très frustrante.

Notre objectif est de devenir la référence de notre catégorie, reconnue pour la qualité de nos produits et l’honnêteté de notre marque.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Nous sommes des idéalistes et des faiseurs ! Nous nous levons le matin pour développer des produits que nous aimerions pouvoir consommer nous-même. Nous aimons confronter les blocages techniques pour atteindre une qualité nutritionnelle jamais vue. Par exemple, les procédés que nous avons développé pour notre barre font qu’elles sont les *seules barres au NutriScore A en Europe*, toutes catégories confondues !… Nous ajoutons à ça de multiples qualités : Bio, 100% végétal, IG bas, super ratio oméga 6/3 (<3)… et des dizaines d’autres !

Quelle est votre formation initiale ?
Avec Alexis, nous sommes ingénieur des Techniques Avancés (ENSTA – Institut Polytechnique de Paris) et avons fait des doubles diplômes de commerce (Sorbonne et ESSEC).

Nous avons beaucoup baroudés : Alexis surtout dans le conseil puis les compléments alimentaires, moi en VC puis j’ai monté plusieurs startup software.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Challenger le statut quo !

Avec une approche assez technophile. C’est comme ça que nous faisons avancer les choses : quand un problème nous énerve, nous le confrontons.

Nous sommes très sportifs et avons envie.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Alexis a monté plusieurs « side-project » avant de monter Vitaline. J’ai co-fondé principalement 3 startups dans le web… j’ai toujours initié beaucoup de projets, une très grande majorité n’a pas mérité que nous poursuivions plus de quelques semaines !

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Alexis a monté des petits projets, mais c’est Vitaline qui a été son premier projet « temps plein ».

J’ai créé ma première entreprise en 1998… j’ai toujours eu des projets « vivants » depuis 🙂

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
Il y en a évidemment des montagnes, c’est la base de l’entrepreneuriat.

Les plus pressants sur Vitaline c’est la difficulté pour les consommateurs à juger de la qualité des produits. Nous nous battons pour offrir des produits excellents, mais cela a un coût, et il faut pouvoir le refléter dans le prix consommateur pour que l’entreprise soit viable.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreneuriat ? 
C’est une vaste question !

Cela dépend certainement du secteur, des atouts qu’on souhaite valoriser dans son entreprise… Une entreprise peut marcher si on arrive à « vendre » quelque chose mieux que ses concurrents.

Un entrepreneur dans le prêt à porter doit savoir dessiner (ou faire dessiner) des vêtements qui plaisent. Pour monter une startup d’intelligence artificielle il faut une compétence technique importante.

Pour Vitaline : notre prétention c’est d’apporter des aliments exceptionnels nutritionnellement : nous devons être forts dans le choix de nos ingrédients, nos formulations, nos procédés de fabrication. Ainsi que dans le marketing car c’est un produit grande consommation.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous sommes en France où le financement est faible par rapport aux USA, et sommes dans le B2C où lever des fonds est difficile (…notamment en France).

Nous sommes principalement autofinancés depuis le début de Vitaline, et avons profité d’un prêt d’honneur du Réseau Entreprendre, complété d’un levier bancaire.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
La trésorerie !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Lancer une startup c’est accepter de prendre des risques. Mais cela ne veut pas dire « risques inconsidérés ». Il faut bien connaître son marché, savoir ce qu’on veut faire, connaître ses forces et ses faiblesses.

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