#PortraitDeStartuper #40 – Jopy – François Rousse #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #40 – Jopy – François Rousse

Comment décririez-vous votre entreprise ?
JOPY c’est l’alimentation meilleure pour les chats et plus respectueuse de notre planète. JOPY est commercialisée en ligne via un abonnement personnalisable. A terme, JOPY c’est une gamme complémentaire, enrichie par une multitude de services dédiés au bien-être de nos félins.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
J’ai un chat roux, que j’ai recueilli il y a 4 ans. Il s’appelle Georges mais tout le monde l’appelle Jopy. Plus d’un tiers des chats en France sont en surpoids et Georges en faisait partie. Nous avons donc décidé d’agir en créant JOPY. La mission est de faire plaisir à son chat, sans qu’il ne devienne obèse ou qu’il ait des problèmes de santé.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
L’ambition de JOPY est de devenir la référence du bien-être du chat.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Selon moi l’entreprenariat est le synonyme de la prise de risque. Quitte à prendre un risque, mieux vaut le cerner pour le rendre acceptable ! Il s’agit donc pour moi de réussir à correctement l’évaluer, le plus vite possible. C’est la raison pour laquelle j’estime qu’il est nécessaire d’agir vite, même de façon imparfaite. Le fait d’être dans l’action, en testant rapidement et concrètement, permet de recueillir une foule de données. Elles sont essentielles pour peser le risque, dans le but de l’accepter. L’action au service de la vision.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé d’un Master en Finance de l’Université Paris Dauphine.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
J’adore le vélo, sous toutes ses formes. C’est d’abord mon moyen de locomotion, au quotidien. Depuis toujours, je participe à des randonnées VTT, le week-end. Depuis peu, je me suis mis également au vélo de route, je roule donc en peloton. Enfin, l’été je me réserve une petite semaine pour faire du cyclotourisme, seul avec mon vélo, ma tente, mon duvet et ma brosse à dents !

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
En toute logique, mon premier projet fut autour du vélo. Il n’a pas abouti mais j’ai eu l’occasion de rencontrer mon associé actuel qui, lui aussi, portait un projet en lien avec le vélo. Tanguy m’a donc rejoint plus tard autour de ce sujet ancré dans nos quotidiens respectifs : le bien-être de nos chats. Le reliquat de cette aventure vélo : chez JOPY, la livraison du premier kilomètre est assurée à vélo pour la totalité de nos client.e.s et 100% à vélo pour les Nantais.es.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Officiellement depuis 2019 mais j’ai fait quelques incursions infructueuses dans l’entreprendre dès l’adolescence.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
La principale difficulté que nous rencontrons dans l’aventure JOPY, c’est de continuellement améliorer notre efficacité tout en conservant la créativité. Bien qu’hasardeuse, l’inventivité est le terrain sur lequel l’humain continue de gagner, jusqu’à preuve du contraire, contre la machine.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Je serais ravi d’avoir la martingale pour « réussir dans l’entreprenariat » et pouvoir en faire profiter le plus grand nombre ! Pour le reste, j’ai observé que les aventures qui prennent, sont celles qui sont passées rapidement de la théorie à la pratique. Par pratique j’entends la confrontation avec le monde réel. J’en déduis donc que les facteurs clés de succès seraient l’aplomb, l’écoute et le pragmatisme.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
J’ai lancé JOPY sur mes fonds propres. J’ai également été aidé par les contributeurs de la campagne de crowdfunding en préventes, lancée en janvier 2020. J’ai ensuite complété cette mise de départ par un emprunt bancaire. A l’heure actuelle, nous désirons faire entrer au capital, des partenaires financiers.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Être chanceux. Le hasard n’a strictement rien à voir avec la chance. La chance ça se travaille.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Passer de l’idée à l’action. Le plus rapidement possible. Je pense que le passage à l’action est ce qui distingue fondamentalement un.e entrepreneur.e d’une personne qui n’entreprend pas. Selon moi, lorsqu’on lance sa startup, la valeur de l’idée est assez négligeable par rapport à l’efficacité de l’exécution. Quoiqu’il en soit, la fertilité de sa vision est conditionnée à l’impact, qui lui-même découle d’une bonne exécution.

Je conseillerais également de bien s’entourer. Cela implique d’avoir une conscience lucide de ses capacités et de ses limites. Attirer des personnes absolument complémentaires autour de son projet, permet de remédier aux carences mais surtout de démultiplier les forces. En effet, savoir dire « je ne sais pas » est un levier incroyable pour avancer, collectivement.

Par-dessous tout, je crois que c’est important d’être humble sans paraître faussement modeste. L’humilité a trait à la connaissance de notre ego, alors que la modestie est une convention sociale. Bien souvent feinte, la modestie apparait comme ce qu’elle est : inauthentique. Je conseillerais donc d’être très ambitieux dans son humilité, car l’aplomb est conditionné à l’humilité.

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