#PortraitDeStartuper #38 – Goodvest – Joseph Choueifaty @GoodvestFR @Jo_Choueifaty #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #38 – Goodvest – Joseph Choueifaty

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Goodvest est une entreprise à mission. Notre objectif est de réinventer l’épargne pour la rendre plus durable et transparente.

Grâce à Goodvest vous pouvez enfin choisir et comprendre ce que finance votre argent. Nous proposons un investissement personnalisé et performant sans face cachée.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Nous avons lancé Goodvest en partant d’un constat simple mais préoccupant : l’investissement et l’épargne responsable sont trop peu accessibles en France, et quand ils sont proposés ils manquent encore trop souvent de transparence.

Cela est d’autant plus regrettable que l’épargne est l’un des leviers majeurs de notre société, car elle construit le monde de demain : en le finançant. Notre argent a de l’impact et surtout notre épargne, qui est trop souvent investie à l’opposé de nos valeurs. La forte opacité de la majorité des solutions d’épargne nous conduit à l’ignorer.

L’impact qu’à l’épargne est considérable. En France elle représente plus de 5 000 milliards d’euros mais seulement moins de 5% des Français ont dans leur épargne des produits responsables.

En France, on estime l’empreinte carbone de l’épargne par habitant à 11 tonnes équivalent CO2.

Avec l’urgence climatique d’aujourd’hui, ignorer ce levier majeur pourrait être une grave erreur, d’autant plus quand l’on sait que l’investissement responsable n’est pas moins performant, bien au contraire.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre objectif est de démocratiser l’accès à une épargne plus transparente et plus responsable et donc potentiellement plus performante à l’échelle européenne.

Nous visons 20 000 clients d’ici la fin de l’année 2022.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis un entrepreneur ambitieux et engagé. Les enjeux environnementaux et sociaux du monde d’aujourd’hui et de demain me préoccupent particulièrement et Goodvest s’inscrit dans cette volonté de participer à une économie plus durable.

Concernant mes “hard skills”, je suis obstiné par l’exécution, c’est ce qui explique le chemin parcouru aujourd’hui en à peine 6 mois.

Quelle est votre formation initiale ?
Après un baccalauréat scientifique, je suis allé étudier en Suisse le management et le service à l’École Hôtelière de Lausanne, j’ai ensuite complété ma formation par le master HEC Entrepreneur.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Mes trois passions sont l’entrepreneuriat et l’innovation (HEC Entrepreneurs), la finance (origine familial) et enfin le service et la satisfaction client (École Hôtelière de Lausanne). On retrouve ces trois points dans la création de Goodvest.

En dehors de ma vie entrepreneuriale j’aime la musique (10 ans de Piano) et les sports en contact avec la nature (escalade et ski).

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Mon parcours d’entrepreneur a démarré dans l’événementiel à 18 ans, j’organisais des événements principalement pour des associations et des écoles. Je pensais que l’événementiel était ma passion : en fait c’était l’entrepreneuriat, j’ai donc décidé de m’y consacrer en continuant mes études à HEC.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Le premier confinement n’était pas simple, certes cela permet de se concentrer sur un projet mais partir de nulle part en plein confinement est une véritable épreuve. Syndrome de l’imposteur, solitude, le début de la vie d’un entrepreneur n’est pas simple.

Heureusement je me suis rapidement bien entouré et depuis je n’ai pas spécialement à me plaindre, nous avons jusqu’à présent plutôt bien surmonté les quelques difficultés ou plutôt challenges que nous avons rencontrés.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Une équipe de qualité, compétente, soudée et motivée. D’ailleurs, en ligne avec notre vision, nous souhaitons que tous nos collaborateurs deviennent actionnaires de Goodvest.

Une mission et une vision clairement définie pour guider cette équipe. Beaucoup d’entreprises les définissent tard, chez Goodvest nous avons commencé par les définir.

Une exécution et une organisation sans faille pour l’aider à délivrer. C’est une de mes principales préoccupations : prendre du recul régulièrement pour voir ce qu’on peut améliorer avec une vision long terme.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons levé des fonds auprès de business angels et nous nous sommes également financés grâce à des prêts.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Le recrutement, il est essentiel de s’entourer des bonnes personnes, compétentes et avec qui on se projette sur la durée.

Les ressources humaines sont parfois d’un premier abord pas très passionnantes ou chronophages mais elles sont essentielles et recruter les bonnes personnes du premier coup donne une véritable longueur d’avance.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
J’en donnerais deux :

S’entourer des bonnes personnes, même si cela peut prendre du temps (cela m’a pris 4 mois pour trouver le bon associé : Antoine).
Parler un maximum à son client, non seulement dans le but de comprendre ses besoins et fournir la meilleure réponse mais aussi pour trouver dès le début ses premiers clients, ce qui donne un vrai coup d’accélérateur.

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