#PortraitDeStartuper #79 – Avizio – Maxime Cohendet @Aviz_io @maximecohendet via @LeLabRH #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #79 – Avizio – Maxime Cohendet

Ce portrait rentre dans une série réalisée en partenariat avec le Lab RH, association 1901, qui a pour ambition et pour souhait de devenir le pôle mondial privé de compétitivité pour l’innovation RH et l’intelligence collective. Un grand merci à Iris Delahousse de m’avoir facilité les contacts avec les startupers que vous découvrirez dans les prochaines semaines.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Avizio propose des solutions de recrutement innovantes propulsées par un réseau de top managers sollicités pour le sourcing de talents et l’évaluation de candidats à destination des startups de 15 à 200 personnes.

Nous dépoussiérons le marché du recrutement en mettant l’expertise métier et l’expérience candidat au cœur de notre démarche.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Avec Henri de Lorgeril, mon associé, nous constations dans notre quotidien de manager que le recrutement était un exercice d’équilibriste dans lequel nous nous sommes régulièrement trompés. Après une grande étude de marché auprès d’entrepreneurs et de dirigeants, nous avons constaté que la difficulté était très majoritairement partagée chez les employeurs.

Nous avons alors décidé de proposer des services qui permettent aux entreprises de mieux recruter en taclant deux problématiques : l’identification de profils et leur évaluation.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous avons de grosses ambitions pour devenir l’acteur de référence pour les entreprises qui recherchent les meilleurs talents et ainsi devenir le tiers de confiance pour ces derniers qui recherchent leur prochain challenge professionnel.

Notre volonté est de connecter les meilleurs talents avec les plus belles entreprises.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis aujourd’hui un entrepreneur averti. Grâce à mes 2 expériences entrepreneuriales, je sais être vigilant quant il faut l’être et sais produire l’effort là où ça compte.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis issu d’une école de commerce dans laquelle j’ai effectué mon Master 2 en e-business & digital. Cette formation m’a donné le goût pour l’univers Tech et startup, notamment grâce à la rencontre d’intervenants de qualité comme Olivier Villemonte de la Clergerie, le patron de LDLC. Au-delà du partage d’expérience, ces interventions m’ont donné le goût pour l’univers du digital et de la startup.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Curieux de nouvelles technologies au sens large et passionné de sport, je tourne les problématiques pro et perso comme des challenges à surmonter. L’esprit de compétition n’est jamais bien loin quand il s’agit de tout donner pour aller décrocher un succès, peu importe le domaine.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai lancé ma 1ère startup après avoir démissionné de mon 1er job à 24 ans en 2013.

Lors de cette 1ère expérience professionnelle notable en tant que Digital Project Manager, j’ai eu la chance de prendre part à de très gros projets et de rencontrer de nombreuses personnes inspirantes. Le fondateur de l’entreprise, entrepreneur dans l’âme, m’a également beaucoup transmis ses valeurs et son goût pour le challenge et la prise de risque.

Mal lui en a pris car cela a nourri mon envie d’entreprendre et de me lancer à mon compte.

En 2017, après 4 belles années en agence, j’ai donc pris la décision de tout lâcher pour mettre en pratique une idée que j’avais eue lors d’expériences perso : comment trouver une destination de voyage facilement et selon mes contraintes.

Cette aventure a duré près de 4 ans pendant lesquels nous avons connu, avec mon associé, un rachat, des mésaventures et de très belles nouvelles.

J’arrivais à la fin d’un cycle personnel qui m’a poussé à rejoindre une startup en croissance pour mettre à profit ma polyvalence dans un projet ambitieux.

Et finalement, ce qui devait arriver arriva 🙂 L’envie d’entreprendre n’est jamais bien loin et a fini par reprendre le dessus lorsque j’ai eu l’opportunité de “replonger”, avec un autre associé sur un tout autre secteur, le recrutement.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Cela fait maintenant 7 ans que j’ai pris la décision de monter ma 1ère entreprise et j’entreprends depuis lors, même si j’ai fait une parenthèse de 2 ans au sein d’une startup. J’ai toujours placé mes missions dans une optique entrepreneuriale, que ce soit dans l’approche ou dans l’atteinte des objectifs.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Elles sont nombreuses lorsqu’on se lance la 1ère fois car on part dans l’inconnu donc tout peut paraître compliqué et insurmontable. Si je devais en citer quelques-unes, je dirais la “première marche” qui a été celle de prendre la décision de démissionner. Au-delà de l’acte en lui-même, c’est une grosse décision au regard des conséquences. Ensuite, je dirais que le lendemain lorsqu’on se retrouve seul face à son ordinateur avec tout à faire, c’est vraiment pas évident de savoir par quel bout prendre cette nouvelle situation ! On fait face à la peur du vide, celle de s’être trompé et de se retrouver seul face à une montagne de boulot.

Une fois lancé, les difficultés sont finalement des challenges à relever inhérents à la vie de l’entrepreneur et c’est finalement ça qui est excitant.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Ne pas hésiter à solliciter l’aide de son réseau, de ses proches. Il est évident que nous ne sommes pas experts dans tous les domaines et que savoir de demander de l’aide est une grande force dont il faut se servir. Ensuite, un point important serait d’avoir l’humilité de reconnaître un échec pour être en capacité de rebondir rapidement et d’amorcer un pivot business qui pourrait marcher au détriment de l’idée de base qui n’est peut-être bonne que dans notre imaginaire utopique !

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Pour ma 1ère société nous sommes partis en autofinancement car la mise en route ne nécessitait pas forcément beaucoup d’investissement. Dès lors que nous nous sommes forgés certaines certitudes, nous avons contracté un prêt bancaire avec l’aide de la BPI qui nous a permis d’investir dans le produit et prendre des bureaux afin que quitter le 100% remote qui n’est pas évident lorsqu’on créé une entreprise. On avait besoin de rencontrer du monde, de confronter nos idées.

A un moment nous étions proche de conclure un tour de seed en love money, mais nous avons privilégié le rapprochement avec une autre société qui nous sécurisait notre financement pour le long terme.

Pour Avizio, nous avons également opté pour l’autofinancement qui nous laissait une certaine liberté importante à nos yeux.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Assurément, veiller à ce qu’i y ait un marché prêt à utiliser son produit/service. Rares sont les startups qui arrivent à créer leur propre marché ou à créer le besoin.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Lancez-vous ! Ça peut paraître bateau comme conseil, mais c’est souvent le plus dur à faire. Je rencontre beaucoup de personnes qui ont de bonnes idées mais qui n’osent pas se lancer et/ou qui ont peur de l’inconnu.

Ensuite, il est extrêmement important d’accepter l’aide qu’on vous propose et d’en demander au maximum. Vous serez surpris de la bienveillance des gens et leur envie d’aider, ce fameux concept du “give back”.

Enfin, ne pas avoir peur de parler de son idée. Si vous avez une idée, dites-vous que 1000 personnes l’ont surement déjà eue et que ce n’est pas un secret industriel que quelqu’un de malhonnête vous volera pour monter la société de son côté.

Le succès d’une boîte repose en partie sur l’idée mais aussi et surtout sur l’exécution et le timing.

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