#PortraitDeStartuper #77 – Medoucine – Solange Arnaud #Startup #FrenchTech
#PortraitDeStartuper #77 – Medoucine – Solange Arnaud
Ce portrait est réalisé en partenariat avec l’accélérateur Santé – Prévention dans le BTP, spécialiste de l’accélération de l’innovation, Impulse Partners accompagne les dirigeants de grands groupes, de PME et de start-up innovantes dans les secteurs de la construction, de l’énergie et de l’aéronautique : open innovation, transformation numérique, innovation collaborative… Un grand merci à Stephanie Bigeon-Bienvenu pour son aide dans le relais du projet auprès des startups de l’accélérateur.
Comment décririez-vous votre entreprise ?
Medoucine.com est un service en ligne qui a pour objectif de créer de la confiance dans le domaine des médecines douces.
Pourquoi ce choix de produit / service ?
Parce que les médecines douces ont énormément à apporter sur le plan de la santé et du bien-être : elles sont notamment très utiles pour des sujets qui ne sont pas de “vraies” maladies mais détériorent la qualité de vie au quotidien et peuvent avoir des conséquences à long terme sur la santé. Par exemple le stress, les maux de dos et plus généralement les douleurs (maux de tête, de ventre…), les problèmes de sommeil, que manger, gérer ses émotions, se défaire d’une addiction…
Ce qui bloque aujourd’hui pour utiliser plus largement les médecines douces c’est souvent la confiance, car comme c’est un domaine peu réglementé on ne sait pas trop vers qui se tourner. C’est là que Medoucine intervient.
Nous avons créé un réseau de professionnels dont on vérifie les profils, la réputation et l’éthique, et on facilite la rencontre entre le public et ces professionnels sur notre site avec énormément d’information et une prise de rdv en quelques clics.
Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Je pense qu’un jour, comme c’est en train de devenir le cas dans d’autres pays, notre conception de la santé sera pleinement intégrative, c’est à dire que les médecines douces feront partie intégrante du parcours de soin.
Utiliser les médecines douces de façon proactive et préventive en complément de la prise en charge du médecin pour être bien dans son corps bien dans sa tête sera une évidence.
Mon ambition est que ce jour-là Medoucine soit la référence dans ce domaine, que ce soit le site vers lequel on se tourne naturellement pour trouver des produits et services pour prendre soin de soi plus naturellement.
Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Difficile question ! Je suis très opérationnelle, pragmatique, j’ai plaisir à développer un projet, une équipe, et à voir grandir l’entreprise.
Quelle est votre formation initiale ?
Ingénieur. J’ai commencé à l’école polytechnique (eh oui ça mène à tout 🙂 ) et puis j’ai fait l’Agro (Paris-tech aujourd’hui) car j’étais déjà intéressée par la santé, que j’ai au départ abordée via la biologie.
Qu’est-ce qui vous passionne ?
Beaucoup de sujets !
Pour rester dans mon domaine je suis fascinée par tout ce que l’on ne sait pas encore en santé et en médecine, sur le fonctionnement du corps et notamment sur l’interaction entre le corps et le mental, qui est au coeur de beaucoup de pratiques de médecines douces.
Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Je suis tombée dedans très jeune et complètement par hasard car en 1999 lors de la 1ere vague Internet un ami m’a proposé de participer à la création d’une boîte qu’il était en train de lancer. Puis en 2001 la bulle a explosé et on a mis la clé sous la porte, je suis rentrée dans une petite société puis dans un grand groupe international avant de revenir à l’entrepreneuriat en 2014.
Sortant d’une multinationale je n’ai pas osé me lancer directement moi-même et m’étais associée avec une équipe qui avait déjà développé un produit pour la recherche en biologie, il ne restait “plus qu’à” le lancer sur son marché. C’est ce que j’ai fait en 2014 mais les perspectives n’étaient finalement pas à la hauteur de mes attentes, j’ai donc pris le temps de me poser quelques mois, ce qui m’a permis d’imaginer Medoucine et de m’y lancer.
Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Des difficultés de toutes sortes : exister tout d’abord en partant d’une idée et d’une page blanche, amorcer les premières actions, trouver ce qu’il faut initier pour devenir crédible. Financement ensuite même si j’ai eu la chance d’en trouver assez vite.
Dans le temps, à tout moment se réinventer c’est à dire trouver la bonne équipe, le bon niveau de dépenses, les points à traiter en priorité, la façon de faire évoluer le service : tous ces sujets sont à traiter en permanence car ce qui était vrai il y a 6 mois ne l’est plus aujourd’hui, et il faut s’en rendre compte assez vite pour bouger continuellement. Tout en gardant le moral alors que rien ne se passe jamais comme on l’avait prévu…
D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Sur le plan de la personnalité je dirais un mental d’acier, de la détermination. Une capacité à se remettre en cause tout en ayant confiance en soi. Beaucoup de pragmatisme et de résilience.
Sur le plan de l’entreprise, savoir bien s’entourer (comme dans tous les domaines !) et trouver son propre modèle en écoutant le marché sans se laisser bloquer par des dogmes. Il y a plein de gens qui donnent des conseils mais ce ne sont pas eux qui en subiront les conséquences et ils ne sont pas aussi bien placés de vous pour prendre les décisions. C’est bien de s’inspirer de ce qu’on entend, mais ensuite il faut trouver ses propres réponses, adaptées à son propre contexte.
Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Friends & family au début, puis un tour de BAs plus large.
Mais j’essaye surtout de trouver des clients, dans l’idéal j’aurais adoré trouver un modèle auto-financé que je trouve plus vertueux.
S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
S’assurer que l’on a un marché ! Et que l’on aura les moyens de l’adresser, c’est à dire que les financements auxquels on pourra avoir accès sont en ligne avec les dépenses pour développer le produit ou service, et les frais de commercialisation.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Vérifier régulièrement que l’on est vraiment sur la bonne voie en se fixant des challenges “dans 3 mois je dois avoir fait ci ou ça”. C’est normal au début que tout prenne du temps, qu’il faille se réinventer, mais on peut aussi perdre beaucoup de temps et donc d’argent sur de fausses pistes donc il faut se forcer à s’en rendre compte assez vite en se fixant soi-même des objectifs.
Twitter
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Linkedin
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Sites
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