#PortraitDeStartuper #70 – Metroscope – Aurélien Schwartz @metroscope_tech @aurel_schwartz cc @EDFofficiel #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #70 – Metroscope – Aurélien Schwartz

Ce portrait est réalisé en partenariat avec EDF Pulse Croissance, le fonds d’investissement et incubateur du groupe EDF, qui soutient les start-up et projets innovants. Sa particularité au sein du réseau EDF Pulse ? Dépasser le stade de l’expérimentation et faire naître de nouvelles activités. Pour cela, nous investissons directement dans des start-up, avec lesquelles nous travaillons en partenaires, et nous accompagnons nos salariés dans leurs projets intrapreneuriaux. En développant de nouvelles activités, nous souhaitons répondre aux besoins actuels et futurs de nos clients en alliant l’expertise du Groupe avec l’agilité des start-up.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Metroscope est une startup d’Intelligence Artificielle pour le pilotage des industries : de la production électrique jusqu’à une industrie plus diversifiée. On est un peu plus de 20 personnes aujourd’hui. Nous sommes présents en France, en Allemagne et en Amérique. On a déjà quelques très beaux succès puisque la totalité du parc d’EDF fait confiance à notre logiciel pour améliorer sa maintenance.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
C’est un choix qui s’est fait naturellement à la seconde ou nous avons obtenu les premiers résultats de la technologie. Nous avons tout de suite saisi que nous avions inventé quelque chose d’important. Ensuite les sujets s’enchainent, les obstacles comme les succès, soutenus par la conviction d’avoir un produit unique, et une bonne dose d’enthousiasme.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre objectif est de devenir le meilleur outil de supervision des usines, des centrales électriques ou des bateaux. Nous devons continuer à engranger des succès commerciaux en France comme à l’international. On souhaite signer des contrats sur des nouvelles usines qu’on ne connait pas aujourd’hui. C’est ce qui nous permettra d’augmenter notre marché, de diffuser notre technologie et d’avoir une ambition maximale.

Notre logiciel est clé dans la transformation digitale de nos clients, et nous souhaitons en faire profiter le plus grand nombre.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis un entrepreneur engagé. J’ai besoin que mon entreprise ait une raison d’être. Qu’elle m’inspire tous les matins pour aller travailler. Que je puisse me dire qu’elle fait du bien à la planète, qu’elle bénéficie à l’intérêt commun. Je crois dans ce que propose Metroscope au-delà des aspects économiques.

La deuxième chose : je suis un team-player. Je me ressource en voyant l’équipe grandir. J’essaie du mieux que je peux de permettre à chacun de contribuer à la stratégie, de s’exprimer, de contredire. Steve Jobs disait que pour qu’une entreprise fonctionne bien, il faut embaucher des gens intelligents et leur faire confiance. L’aventure de Metroscope est collective.

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai obtenu un diplôme d’ingénieur dans l’eau et l’assainissement (…avant tout pour retrouver un amour de jeunesse) et me suis finalement retrouvé à faire de l’IA dans le nucléaire chez EDF 5 ans plus tard.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je suis très curieux. Tout m’intéresse. Bien sûr, il y a des fondamentaux incontournables : Céline Dion par exemple.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Le parcours n’est pas fini.

Je crois que le statut d’entrepreneur c’est d’abord les autres qui me l’ont attribué. Nous on a pris les problèmes comme ils venaient, avec sérieux et beaucoup de volonté. Au début c’était un peu comme Super Mario : à chaque niveau, la difficulté augmente… et il y a des Boss, c’est plus dur.

Ensuite les choses s’accélèrent encore, la confiance est là, celle des clients, des investisseurs mais surtout celles de l’équipe. Avec la croissance de l’entreprise j’essaie de conserver notre ADN, de garder une part de fougue pour rester inspiré et inspirant, un peu aussi.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis que j’en ai accepté le qualificatif ! Et je situe cela dans le courant de l’année 2019. Il y a des gens qui veulent créer des boîtes et recherchent des idées. Pour moi, l’entrepreneuriat s’est imposé naturellement.  Je suis entrepreneur mais je l’ai découvert à mes dépends.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Un défi majeur de l’aventure Metroscope est technique : notre technologie est complexe sur des actifs très sensibles : les centrales nucléaires. Il faut de solides preuves pour convaincre un investisseur ou un client industriel. Au début nous n’avions pas beaucoup plus que notre conviction mathématique, et c’est difficile à transmettre.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Il faut avoir confiance en soi sans arrogance. Il est essentiel de savoir questionner son projet, le mettre en débat, s’entourer de conseillers pertinents, chercher la critique et accepter ses échecs. La réussite d’une entreprise se cherche dans la confiance que les autres vous accordent. Il faut des qualités d’engagement mais aussi de curiosité, d’humilité, de sincérité et la dernière, peut-être la plus importante : du leadership. Le leadership permet de fédérer les bonnes personnes, de créer une équipe, de convaincre des actionnaires.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Notre projet a été accompagné par EDF Pulse Croissance, l’incubateur et fonds d’investissement du groupe EDF. Ce partenariat nous permet de bénéficier de l’appui du Groupe et d’un accès facilité aux données du parc nucléaire français.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Toute la valeur d’un entrepreneur réside dans sa vision. Il faut veiller à la renforcer dans la contradiction et à la communiquer simplement. La vision ne doit pas être incantatoire mais résister à l’épreuve des balles. Il faut la défendre tout en cherchant un maximum de retours critiques pour la consolider. La vision vient de la technique, pas l’inverse. Il n’y a pas de raccourci, la facilité est un leurre.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Écouter les bons conseils et se prémunir des mauvais, pour toujours ajuster la trajectoire sans jamais perdre le cap.

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