#PortraitDeStartuper – Wishibam – Charlotte Journo-Baur @Wishibam #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – Wishibam – Charlotte

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Wishibam For Business est un ensemble de solutions qui va permettre aux acteurs du commerce, qu’ils soient enseigne, foncière ou collectivité locale d’avancer et maîtriser leurs transformations digitales.

Nous proposons un ensemble de 3 solutions : une digitalisation du ou des points de vente, un CRM intelligent et une application de picking. Bien entendu, ces solutions s’adaptent en fonction des besoins de nos clients.

Plus en détails, comment ça marche.

Notre écosystème se compose de trois modules principaux, tous basés sur du machine learning.

La digitalisation du point de vente va permettre à notre client de devenir entièrement phygital. Son offre est ainsi à la fois disponible sur place et sur son propre site marchand. Le fait que sa boutique devienne phygitale va avoir un impact considérable sur l’expérience client, que celui-ci fasse ses achats en ligne ou sur place. Notre solution de marketplace va ainsi réconcilier les stocks issus du physique et digital et va améliorer l’expérience client sur les deux canaux. Notre solution permet aux acteurs dont l’ADN est dans le retail physique de créer des synergies pour augmenter la rentabilité de leurs magasins. Notre technologie nous permet de digitaliser un magasin de 20 000 références en moins de 30 minutes, et ce, sans avoir à solliciter sans cesse une équipe technique.

Notre CRM intelligent va permettre de récolter des données permettant de mieux connaître le client. Il permet ainsi de connaître les historiques de navigation et d’achat d’un consommateur connecté, mais aussi ses préférences shopping, son panier moyen, et sa fidélité. Ces informations sont utilisées en ligne pour des campagnes marketing ultra ciblées et personnalisées. Elles sont cruciales car on constate que le taux de conversion des campagnes monitorées en ligne via cette solution est de 28%. Ce qui n’est pas négligeable !

Les données clients serviront également sur place. En effet, nous équiperons les vendeurs de tablettes connectées grâce auxquelles ils auront accès à ces données à chaque visite du client. Bien sûr, l’ensemble de ces données n’est exploitable que par les équipes du centre.

Enfin, notre application de picking permet aux commerçants d’utiliser leurs points de vente comme des espaces logistiques, améliorant ainsi la rotation de produits et la rentabilité du magasin. La boutique peut expédier à jour J toute commande passée sur son eshop dédié, contrairement à un site marchand plus traditionnel expédiant depuis un entrepôt externe. Le client final peut également choisir de retirer son colis en click and collect. L’intérêt est ainsi double pour le retailer : +10% de trafic constaté et -30% de délai de livraison.

Courant 2018, nous avons été choisi par la Compagnie de Phalsbourg pour digitaliser The Village, un outlet de 25 000 m2 de surface commerciale ouvert à Villefontaine.

The Village Outlet est devenu le premier outlet omnicanal au monde grâce à notre solution et a gagné le MAPIC Award et le SIEC Award du Meilleur Outlet, respectivement en 2018 et 2019. Quant à Wishibam, nous avons gagné à Vivatech en 2019 le Klepierre Challenge ainsi que le Entrepreneurship World Cup grâce à notre innovation. Nous déployons actuellement notre solution sur le parc de Compagnie de Phalsbourg et sommes en discussion avancée avec les acteurs majeurs de l’immobilier commercial.

Les résultats obtenus sur le centre ont permis de confirmer que tous les acteurs sont gagnants !

  • L’expérience pour le client final est fluide et personnalisée et ce, 24/7. Sur les 6 derniers mois, le taux de réachat sur The Village est de 40%, tandis que la satisfaction client est de 98%.
  • Les espaces commerciaux voient leur trafic augmenter (+10% sur The Village) et intègrent dans leur modèle économique la croissance du online. Ce dernier devient alors un canal de distribution allié. Leur zone de chalandise devient sans frontière puisque leur site marchand est accessible partout dans le monde grâce à la livraison disponible à l’international. Le tout, sans avoir à investir dans des entrepôts de stockage puisque toute commande est basée sur du ship-from-store.
  • Les magasins voient leur fréquentation et chiffre d’affaires augmenter (+15% de CA constaté sur The Village) et ce, sans avoir à solliciter les équipes de la marque concernée.

Nous croyons en la complémentarité du e-commerce et du commerce physique, c’est la raison qui nous a amenée à penser le digital au service de l’expérience magasin. Les chiffres vont d’ailleurs en ce sens : 70% du CA de The Village est réalisé le soir entre 19H et 2H du matin et 30% le dimanche… Les magasins continuent de générer du chiffre d’affaires même lorsqu’ils sont fermés !

Pourquoi ce choix de produit / service ?
J’ai grandi au sein d’une famille d’entrepreneurs. Depuis toute petite, j’entends ma grand-mère parler de ses techniques pour fidéliser ses clientes alors que sa boutique est à deux pas du centre commercial Italie 2 à Paris. J’ai également toujours entendu mon père me parler de ses passions pour le retail et pour l’amour du client. Je suis donc tombée dans la marmite dès le début si je peux dire. J’ai grandi au milieu de problématiques tournées autour du client, de son expérience d’achat.

Petit à petit, j’ai vu le développement du ecommerce, à commencer par celui d’Amazon, et j’ai vu les boutiques physiques se vider. Ca m’a fait mal. Et c’est bien parce que je ne veux pas que cette tendance continue et que nos centres villes ne soient plus que des restaurants et des pubs que j’ai mis au point ces solutions. Les retailers ont peur d’internet alors qu’il n’est qu’un très bon allié. Nous sommes là pour les rassurer et les accompagner.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
En 2018, nous avons entièrement digitalisé un centre commercial, The Village Outlet ouvert à Villefontaine par la Compagnie de Phalsbourg, notre client. C’est une révolution car de nombreuses entreprises ont voulu se positionner sur la digitalisation des points de ventes, mais personne n’avait réussi à le faire. The Village est donc devenu le premier outlet entièrement omnicanal. Nous en sommes très fiers.

En 2019, nous travaillons sur la digitalisation de deux nouveaux centres, et nous nous positionnons sur les cœurs de ville. Les négociations sont bien entamées pour l’une d’elles, mais tant que rien n’est signé, je ne peux malheureusement pas vous donner de nom. Mais rassurez-vous, l’annonce devrait se faire d’ici peu…

En 2020 – 2021, nous visons également un développement à l’international. Comme nos clients, les foncières, sont très présents à l’étranger, nous aimerions les accompagner en déployant notre solution sur leur parc. Nous sommes aussi en discussion avancée pour nous développer en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.

J’ai eu la chance de remporter, à VivaTech, la finale de l’Entrepreneurship World Cup pour la zone Europe. Grâce à cela, j’ai été invitée à Jeddah pour parler de mon expérience en tant que femme entrepreneure et, par la même occasion, expliquer comment Wishibam va changer le commerce. J’y retourne en fin d’année pour la finale mondiale. Quoi qu’il arrive, cela nous ouvre de nombreuses portes à l’étranger et j’ai hâte de pouvoir commencer une collaboration à l’international !

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
J’y vais à fond, j’apprends tous les jours et j’essaie de faire grandir mon équipe. Wishibam c’est un monde d’opportunités pour ceux qui ont cru au projet et qui l’ont rejoint.

Je pense que pour être entrepreneur il faut aimer les sensations, les montagnes russes, il faut accepter de ne rester que très peu dans sa zone de confort. Être entrepreneur c’est apprendre à apprendre, accepter de recommencer et surtout sortir grandi de ses erreurs. Il faut être bien accroché et un brin fou pour tenir le coup ! Ma chance c’est que je n’ai pas l’impression de venir travailler, j’adore ce que je fais, j’ai choisi un secteur qui me passionne, en pleine mutation où tout est à redessiner. Nous voulons faire partie du retail de demain !

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai un parcours assez classique. J’ai intégré, après deux ans de prépa, l’EMLYON Business School où j’ai suivi le parcours entrepreneuriat. J’ai aussi finalisé mon cursus à l’Université de Shanghai. Pour appréhender les évolutions des modes de consommation, quelle meilleure école qu’un pays qui connaît une croissance comme la Chine.

Je savais déjà que je voulais avoir ma propre entreprise, et je m’en suis donnée les moyens. Je ne voulais pas me cantonner à un champ d’actions particulier, et j’ai donc fait en sorte d’avoir des expériences variées. Apprendre de nouvelles choses tous les jours, j’adore !

J’ai donc touché à la finance chez Natixis à New York, au marketing chez L’Oréal et au conseil en stratégie chez AT.Kearney avant de me lancer.

J’ai beaucoup appris lors de mes différentes expériences, et j’ai notamment appris à aller au-delà de ce qui m’était demandé. Ne pas attendre que l’on nous demande de faire telle ou telle chose.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Beaucoup de choses ?

Le retail me passionne, l’évolution de notre société, des modes de consommation, l’émergence des nouvelles technologies me fait vibrer.

Pour tenir dans l’entrepreneuriat, je pense sincèrement qu’il faut être passionné, quel que soit la taille de sa société. Ma grand-mère avait un magasin et sa force était d’être passionnée. Cette passion, elle savait la partager avec ses clients, et c’est pour cela qu’ils revenaient. Et d’ailleurs mes parents m’ont toujours appris à appliquer le moto suivant : “do it with passion or not at all”

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai repris Zoomdle en 2015 et l’ai transformé tout de suite en Wishibam.

Zoomdle se voulait être l’équivalent de Shazam mais pour le prêt-à-porter. Une super idée car qui n’a jamais rêvé de pouvoir retrouver en ligne les chaussures que portait cette jeune femme croisée dans la rue ?

Mais l’application n’a pas fonctionné comme ses dirigeants l’auraient voulu. On m’a demandé de la reprendre. Ce que j’ai fait. Mais je l’ai surtout adapté pour qu’elle trouve son public. J’ai rapidement compris que le besoin du client n’était pas dans ce type d’appli. Le besoin n’était pas forcément de retrouver l’article rêvé, mais surtout d’être conseillé pendant son shopping virtuel. Les clients avaient besoin d’aide, c’est ce qui ressortait de tous leurs messages ou appels, ils voulaient notre avis, nos suggestions. J’ai repensé à cet amour du client dont me parlait ma famille et j’ai choisi de le remettre au centre de mon activité. C’est ainsi que j’ai choisi d’ajouter un service illimité et disponible 24/7 d’Assistant Shopping à Zoomdle, et j’ai rebaptisé l’entreprise Wishibam.

Et là, ça a tout de suite fonctionné. Les clients se sont mis à envoyer tous types de demandes, qu’elles soient recherches de produits, sélections d’articles, conseils pour assortir une tenue. Certains nous ont même demandé de rechercher des lavabos parce qu’ils étaient en train de refaire leurs salles de bains !!

Zoomdle ne proposait pas d’assistance au client. Quiconque avait installé l’appli prenait un article en photo dans un magazine partenaire et il était redirigé sur le eshop de l’application. C’est tout. Il était donc tout seul face à ses doutes et ses questions.

J’ai donc fait cette première transformation. Et j’ai ensuite re-transformé Wishibam, courant 2018.

Wishibam, sous sa forme d’origine, wishibam.com, est une marketplace mode et beauté B2C. Elle nous a permis de développer notre solution d’assistant shopping via un chatbot semi-automatique et notre CRM intelligent. L’un ne va pas sans l’autre car lorsque le client se connecte pour demander à son styliste de trouver la perle rare, il nous donne des informations importantes : ses marques préférées, ses mensurations, ses préférences diverses et son budget. Et s’il est un client avec un historique chez nous (commandes, conversations ou autres), l’agent y aura accès. En un clic, notre algorithme est en mesure de faire une sélection d’articles dans le catalogue existant. La demande est traitée en moins d’une minute, l’agent pourra alors se concentrer sur le message personnalisé qui va créer un lien spécial avec l’acheteur.

Notre marketplace nous a également permis de mieux comprendre l’automatisation des flux produits. Il n’existe pas une solution, mais des centaines, car aucun marchand ne ressemble à un autre. Il était important pour nous de comprendre comment nos futurs clients fonctionnent et quelles sont leurs réticences pour mieux les approcher.

Et parce que ces fondamentaux sont maîtrisés sur le B2C, j’ai suggéré à mon équipe de l’appliquer maintenant au B2B. C’est à dire aux retailers, aux foncières et aux collectivités locales. Car les acteurs du physique sont de plus en plus impactés par l’essor du ecommerce, et si nous ne voulons pas de villes remplies uniquement de bars et restaurants, il faut agir, et vite !

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Sommes-nous entrepreneurs quand nous montons (enfin) notre entreprise ou pourrions-nous l’être plus tôt, en aimant la prise de risques et les responsabilités au sein d’une entreprise ? L’intrapreneur est-il entrepreneur ? Faire du business avec les cartes Pokemon ou les sacs de billes à 8 ans dans la cours de récré, ça compte ? Si oui, je suis entrepreneur depuis 21 ans maintenant !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Il faut savoir s’imposer. Là où cela a été compliqué pour moi c’est que je suis une femme entrepreneure dans la tech. Et la tech est encore un secteur très masculin. Ce n’est donc pas évident de prouver que l’on a sa place.

De plus, lorsque j’ai fondé Wishibam, j’étais très jeune, tout juste 26 ans. Cela n’a vraiment pas aidé. Je me suis battue pour que l’on me reconnaisse en tant qu’entrepreneure, en tant que dirigeante d’entreprise. Ca m’a pris du temps mais ça a fonctionné. J’ai su montrer que je connaissais mon sujet et que notre produit faisait partie des meilleurs du marché.

Grâce à ma détermination et à tout ce chemin parcouru avec Wishibam, j’ai été nommée Co-Présidente du CNCC Next Gen et c’est très important pour moi. Cette distinction provient directement du Conseil National des Centres Commerciaux, et c’est tout de même l’une des institutions maîtresses de notre secteur. Le Next Gen réunit la nouvelle génération du retail. Ce titre me prouve que j’ai bien fait de ne jamais me décourager et qu’aujourd’hui, je suis reconnue par mes pairs.

J’ai lu récemment que Paris est dans le Top 10 des villes qui encouragent l’entrepreneuriat féminin et je suis fière d’en faire partie. J’espère que l’an prochain, nous serons dans le top 5 et que les femmes seront plus nombreuses à la tête d’entreprises tech !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreneuriat ?
Dérouler un plan, accepter de se tromper et rebondir vite, et … last but not least, savoir s’entourer.

Toutes les idées sont bonnes si elles répondent à un besoin client. Pour moi, ce qui compte vraiment c’est l’exécution et la capacité que la start-up a à tester et rebondir pour devenir meilleure. On apprend beaucoup des autres et encore plus de ses erreurs. J’adore cette phrase de Churchill “le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme”. Quand on est entrepreneur, c’est difficile de trouver la limite entre la persévérance et l’obstination, c’est la raison pour laquelle savoir s’entourer de ses équipes mais aussi d’un board d’advisor est fondamental.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
J’ai fait une levée de fonds auprès de deux personnes physiques (friends & family) et d’un institutionnel. Le financement de notre activité B2B provient essentiellement du chiffre d’affaires généré par wishibam.com.

Depuis plusieurs mois, Wishibam remporte des prix prestigieux, ce qui nous aide à avancer. Nous avons remporté le Challenge Klepierre & Microsoft ainsi que le premier prix de l’Entrepreneurship World Cup à VivaTech en mai, et je viens de remporter le SIEC Award de la Startupeuse de l’Année ! Cela me permet de rencontrer de nombreux investisseurs, qu’ils soient français ou internationaux…

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Développer un produit pour répondre à une problématique marché. Zoomdle n’a pas fonctionné car l’application ne répondait pas à un besoin client, elle ne résolvait pas un problème. L’idée était bonne, mais la demande inexistante. Ce n’était finalement qu’un gadget que l’on va utiliser une fois, deux fois et que l’on va oublier par la suite.

Avec Wishibam, c’est complètement différent. Nous sommes partis d’un besoin du commerce, nous l’avons analysé et maintenant nous proposons des solutions concrètes. Wishibam For Business peut revitaliser à la fois les cœurs de villes et les commerces de périphérie. Dans une industrie en pleine mutation, notre écosystème peut permettre aux commerçants de lutter à armes égales contre les géants du web !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Ne vous découragez pas.

C’est dur, c’est long, mais c’est comme pour tout projet : la fierté de l’avoir fait, d’apporter sa pierre à l’édifice.

J’ai lancé Wishibam parce que je ne voulais pas d’un commerce amazonisé, et de cœurs de villes remplis de bars et restaurants. Avec mon équipe, nous avons parcouru un long chemin et je suis fière du résultat aujourd’hui, des projets qui arrivent cette année. Bien sûr, on aurait certainement pu faire mieux, plus vite, plus, plus. Mais au moins on l’a fait. Et c’est ça qui compte.

Si vous avez une idée qui vous tient à cœur, parlez-en à votre entourage, votre famille, vos amis. Voyez ce qu’ils en pensent, demandez-vous si cela répond à un vrai besoin client. Si les retours sont bons, lancez-vous. Entourez-vous, armez-vous de courage, réalisez que pendant plusieurs semaines, mois ou années, vous n’aurez peut-être pas tout le temps libre que vous souhaiteriez avoir, et lancez-vous.

Lorsque vous allez vous lancer, n’oubliez pas de vous mettre à la place de votre client. Il est très important de penser à lui tout le temps : si j’étais lui, comment utiliserais-je mon outil, mes solutions, me sont-elles vraiment utiles ? Est-ce vraiment pensé pour moi ? Si en vous posant ces questions, vous répondez que non, ou que ce n’est pas assez intuitif, recommencez, repensez.

A côté de cela, accordez-vous tout de même des pauses, aérez-vous l’esprit. Prenez le recul qu’il faut quand il faut. Faites-vous conseiller, réseautez. Rencontrez d’autres entrepreneurs, qu’ils soient ou non dans le même secteur que vous. Vous verrez que l’on peut rapidement se sentir seul, surtout quand on a l’impression que les choses ne se passent pas bien et que malgré tout vous devez garder la tête haute et faire bonne figure face à votre équipe.

Enfin, faites des bilans, sur vous, sur votre avancée, sur votre équipe. C’est important de pouvoir faire le point au moins une fois par an, et de le faire de façon honnête. Vous vous êtes posé des objectifs, vous les avez atteints, tant mieux. Mais comment les avez-vous atteints ? Et si maintenant on visait plus haut ? Maintenant, ces objectifs, vous ne les avez pas atteint. Pourquoi ? Posez-vous les bonnes questions. Il n’est pas grave de faire une erreur, d’être face à un échec, c’est même normal. En revanche, ce qui est grave, c’est de ne pas s’en remettre et de ne pas réessayer.

Ce sont les quelques conseils que je peux vous donner, de mon vécu. Et si vous souhaitez en rediscuter, n’hésitez pas à me contacter !

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