[#Startup] Bilan 2016 de l’écosystème #Fintech via @STGIRARDOT @SiecleDigital
Bilan 2016 de l’écosystème Fintech
Excellent bilan de l’écosystème Fintech en 2016 réalisé par Stéphane Girardot sur Siècle Digital qui met en lumière pas mal de points saillants qui, pour certains, sont à généraliser pour le reste de l’écosystème startup. Merci à lui par ailleurs pour la mention à un billet de mon blog dans lequel je revenais sur un chiffre qui laisse à réfléchir, il existe actuellement 224 incubateurs en France avec beaucoup de disparité dans l’offre de services et le niveau d’accompagnement proposé. Pour revenir et terminer sur cet article, ce que je trouve marquant c’est la mise en avant de ce qui fait peut-être le plus parlé dans le monde des Fintech, le régulateur, la règlementation et le niveau de tension que cela peut représenter pour une entreprise innovante en construction. Il revient entre autre dans cet article sur les déboires de Morning, que l’on retrouve dans les #PortraitDeStartuper avec le portrait d’Eric Charpentier le PDG et dans le livre à paraître, avec un rappel à l’ordre sévère et assez dévastateur de la part de la ACPR.
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Pour les FinTechs, le bilan 2016 présente deux aspects différents. D’une part, les chiffres illustrent un boom des créations de start-up, d’ouverture d’incubateurs et des sommes investies qui constituent des records. Mais d’autre part, on voit apparaître quelques signaux plus « quali » qui viennent nuancer ce bilan, en apparence flatteur. Cela n’a rien de paradoxal. Du moins si l’on accepte l’idée que l’écosystème évolue. Après quelques années marquées par un formidable élan d’enthousiasme on voit poindre les premiers signes d’une plus grande exigence. Les investisseurs se font plus sélectifs et l’avancée en âge des FinTechs aide à faire le tri entre celles possédant un réel potentiel et les bonnes idées qui ne reposent pas sur un business model solide. De plus, n’oublions pas qu’une jeune entreprise se doit d’effectuer quelques virages stratégiques avant de trouver son créneau. Pivoter est un exercice difficile. Tous se prétendent « agiles » mais tous ne réussiront pas à prendre les bons virages. L’intérêt marqué par les groupes bancaires et d’assurance aura apporté notoriété et capitaux aux Fintechs. A présent la cohabitation entre groupes et startups laisse entrevoir quelques difficultés relationnelles. Cette cohabitation révèle aussi une asymétrie jusqu’alors masquée : à court terme les groupes ont moins besoin des Fintechs que les Fintechs ont besoin des groupes. Or, c’est à court terme que les Fintechs gèrent leur cash burn rate.
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