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#PortraitDeStartuper – PayinTech – Bertrand Sylvestre

Comment décririez-vous votre entreprise ?
PayinTech propose à tous les opérateurs publics et privés qui exercent leurs activités dans le tourisme, les loisirs, la culture et le sport, des services de paiement sans contact autour d’un objet « NFC ». Ces services optimisent leur gestion commerciale, technique et financière tout en simplifiant et en renouvelant l’expérience client.

Agissant comme une marketplace physique de l’entertainment, PayinTech est une société mi-logicielle et mi-servicielle, à la fois intégrateur de solutions technologiques et accompagnateur marketing.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Le marché de l’entertainment a toujours utilisé des modes de paiement que l’on pourrait qualifier d’alternatifs, dans l’objectif de simplifier et d’enchanter l’expérience utilisateur, ainsi que dans celui de répondre aux besoins des gestionnaires de faciliter la gestion des transactions. Ainsi, les colliers à boules, les jetons, les tickets consommation ou encore les systèmes prépayés sont des exemples de solutions historiques que l’on trouve depuis longtemps dans cette industrie.

Aujourd’hui, grâce aux technologies sans contact, il est possible de proposer une solution qui réponde parfaitement aux besoins du secteur, tout en proposant de nombreux services supplémentaires.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous souhaitons devenir le principal opérateur technologique européen de cette industrie, en développant notre offre afin de rassembler tous les acteurs de l’entertainment : organisateurs, consommateurs, et tous les bénéficiaires de cette industrie autour d’un même objet fédérateur et d’une même technologie.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je pense être quelqu’un de calme, de résilient, et toujours à la recherche de solutions.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé d’HEC Paris. Toutefois, je pense que j’aurais beaucoup aimé suivre une formation plus technique, soit en école d’ingénieur soit en université. J’ai comblé cela en devenant un autodidacte sur les aspects techniques des technologies sans contact.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Trouver un usage applicatif aux nouvelles technologies. C’est ce que je fais pour PayinTech depuis sa création avec la technologie sans contact (NFC, RFID).

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Très jeune, je me suis intéressé au web. J’ai commencé à apprendre à coder et j’ai créé mon premier site internet à l’âge de 15 ans. Après avoir ajouté quelques pubs Adsense, j’étais très fier de recevoir un jour un chèque CitiBank de Google Inc.

Arrivé en école de commerce, la fièvre entrepreneuriale est montée, et j’ai rencontré Jean-Rémi Kouchakji qui est aujourd’hui mon associé. Avec un groupe d’amis, nous avons monté notre société pendant nos études, qui proposait des solutions de paiement dématérialisées pour les soirées étudiantes.

Une fois diplômés, nous avons décidé avec Jean-Rémi de poursuivre l’aventure et d’emmener l’entreprise sur les marchés de l’entertainment. Sa vision marketing alliée avec mes connaissances techniques nous ont permis d’améliorer notre offre et de développer les solutions aujourd’hui proposées par PayinTech.

Déjà enfant, je surveillais les bateaux au bord du lac d’Annecy avec d’autres enfants de mon âge, en échange de quelques francs payés par la propriétaire. Je restais toujours le dernier et poursuivais le rangement des bateaux afin de récolter quelques francs supplémentaires. C’est là qu’est né mon premier désir entrepreneurial : je voulais créer une société de location de bateaux !

Par la suite, mes envies ont évolué et, comme expliqué précédemment, j’ai créé mon premier site web, « Aide Français ». Enfin, c’est en 2010 que j’ai créé PayinTech, lors de mes études.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Réussir à évangéliser un marché avec un produit innovant et disrupteur, et trouver les arguments technologiques et marketing pour convaincre les acteurs de mener cette transition vers le sans contact.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Je pense qu’il est important de savoir se remettre en question lorsque l’on devient entrepreneur. S’il y a un facteur clé, c’est l’obstination. Lorsque l’on a son projet en tête, on y pense bien évidemment jour et nuit, on est persuadé qu’il révolutionnera le marché. Toutefois, il faut savoir de temps en temps s’arrêter et prendre du recul sur ce que l’on est en train d’accomplir, afin de pouvoir corriger le tir si nécessaire et adapter la stratégie en conséquence.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
PayinTech est resté autofinancée pendant 4 ans avec 1 000 € de capital social. La société présentait 320 000 € de chiffre d’affaires et était à l’équilibre lors de notre sortie d’école.

En mai 2015, nous avons effectué une première levée de fonds de 1,1 M € afin de saturer le marché.

Une nouvelle levée de fonds est prévue pour fin 2016.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Le principal point d’attention est de trouver une utilité à la technologie ou au service proposé par votre start-up. Il faut constamment se concentrer sur l’usage final, sur l’expérience utilisateur afin que le projet, produit ou service développé ait une fin en soi.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Il est certes essentiel d’avoir une bonne idée, mais le plus important est de savoir comment l’exécuter.

Site internet :
http://www.payintech.com

LinkedIn :
https://fr.linkedin.com/in/bertrandsylvestre/en

Twitter :
https://twitter.com/BertrandSyl

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#PortraitDeStartuper #88 – PayinTech – Bertrand Sylvestre – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #87 – Oulah – Franck Valayer – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #86 – 1Year1Book – Hubert Dalstein – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #85 – Hibox – Spencer Coon – par Sébastien Bourguignon
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Rappel Livre Blanc : 80 #PortraitDeStartuper
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