#PortraitDeStartuper – YesWeShare – Gaëlle Bassuel @GaelleBassuel @Yes_WeShare cc @LeLabRH #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – YesWeShare – Gaëlle Bassuel

Ce portrait rentre dans une série réalisée en partenariat avec le Lab RH, association 1901, qui promeut l’innovation RH sous toutes ses formes, grâce à ses 420 membres. Un grand merci à Jérémy Lamri (un des tout premiers startupers à avoir accepté de participer à #PortraitDeStartuper) et à Alexandre Delmas de m’avoir facilité les contacts avec les startupers que vous découvrirez dans cette série.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
YesWeShare, c’est la plateforme de partage entre collègues de travail qui permet de trouver une solution simple, rapide et sécurisée à ses besoins du quotidien auprès de sa communauté-entreprise.

C’est un outil de transformation des organisations par la qualité de vie au travail, levier de lien social et d’engagement des collaborateurs.

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Paris&Co      julie desk      hush
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Pourquoi ce choix de produit / service ?
Je m’intéresse depuis longtemps à l’économie collaborative.

Durant les 10 dernières années, j’étais Directrice Associée d’un cabinet qui accompagne les directions d’entreprise, les représentants du personnel et les collectivités territoriales sur les questions de dialogue social, d’emploi et de conditions de travail. J’ai fait le constat que de nouveaux outils étaient nécessaires, pour faire sortir les parties prenantes de leurs postures parfois bloquantes, pour accompagner les transformations liées aux nouvelles technologies, à la globalisation, aux nouveaux collectifs de travail nés de la progression du télétravail, du nombre croissant de travailleurs indépendants, de l’horizontalisation des organisations…

Cela a nourri mon intuition selon laquelle l’entreprise est un terrain favorable à l’économie collaborative et circulaire, car c’est un lieu de proximité quotidienne et un espace sécurisant pour les transactions d’échange, de prêt, de partage. Et qu’en retour, le partage est un formidable levier de lien social, donc un moyen de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté de travail. Le partage de compétences, d’informations, d’activités, de biens et de services favorise le partage de sens et de valeurs, d’une culture commune.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Avant tout, je souhaite remettre les femmes et les hommes au cœur de la valeur dans l’entreprise. Et je veux véritablement incarner cet objectif, que mon entreprise matérialise la cohérence que j’ambitionne entre mes valeurs et mes actions.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je sais ce que je veux et j’aime aussi laisser la place aux autres et à leurs initiatives. J’ai conscience que chaque rôle est essentiel dans la réussite d’un projet ou d’une entreprise. Il est essentiel de savoir transmettre son enthousiasme à son équipe et de partager ses ambitions pour créer une énergie collective.

Quelle est votre formation initiale ?
HEC il y a 20 ans.

Et surtout une vie où chaque expérience est venue nourrir la suivante, même dans une fonction ou un secteur totalement différent.

Car on apprend tout au long de la vie.

C’est d’ailleurs de plus en plus important de réaliser cela, car les transformations actuelles du monde du travail vont exiger de chacun d’être moins technicien mais plus adaptable.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les altérités.

Et la musique.

J’ai repris le chant il y a 3 ans, c’est presque thérapeutique, j’y retrouve les mêmes sensations corporelles qu’au yoga, avec en plus la dimension du rapport au collectif.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Par le passé j’ai souvent entrepris pour le compte de quelqu’un d’autre, ou accompagné un créateur d’entreprise en tant que bras droit ou consultante.

Je réalise que même en tant que salariée j’ai toujours fonctionné en mode entrepreneurial.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Dans un contexte très différent, j’avais déjà gouté à l’entrepreneuriat il y a une quinzaine d’années. J’étais alors consultante pour le Ministère de la Santé en Sierra Leone, où j’ai vécu 5 ans au sortir d’une guerre civile qui avait mis ce pays à genou. J’y ai aussi travaillé pour le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, ainsi que pour une ONG spécialisée dans la résolution de conflits. Bien sûr j’étais utile dans mes actions à travers ces organisations internationales, mais je ressentais le besoin d’être plus impliquée personnellement, au contact plus direct avec le quotidien des Sierra-Léonais. J’ai relancé l’exploitation d’un cinéma, et j’ai monté une unité de production de glace à destination des pêcheurs artisanaux de la péninsule de Freetown.

De retour en France, quand on m’a proposé la direction d’un cabinet de conseil en droit social, cette entreprise était déficitaire et en décroissance, les équipes largement démotivées. J’en ai repris les rênes en mode startup et impulsé un nouvel élan. Ça n’était pas mon entreprise cependant je l’ai vécu comme tel.

Et enfin j’ai créé YesWeShare en juillet 2017.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
Se lancer à 43 ans dans un tel projet, ça n’est pas la même chose qu’à 25… Etre parent est une responsabilité qu’on ne mesure pas avant de le vivre ! J’ai un fils de 8 ans dont le père vit essentiellement à l’étranger. Mon compagnon est très présent mais a aussi des projets très prenants. J’avais le souci que ma famille ne pâtisse pas de mon choix. Mon plus grand frein était plus interne qu’externe, c’est moi qui me le suis imposé ; alors que j’avais souvent pris des risques dans ma vie, en tant que mère j’ai eu besoin de me donner ce temps plus long de décision. Aujourd’hui ils me soutiennent au quotidien dans cette aventure et c’est précieux ! Mon beau-fils également, qui vit à l’étranger, se tient très informé. Cette confiance de mes proches, ça me porte !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Au début, on a tendance à vivre toute bonne nouvelle comme une victoire incroyable, et tout élément négatif comme une défaite insurmontable. Il faut savoir resserrer l’amplitude de ses émotions.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Pour l’instant j’ai financé le développement de la solution en propre, et j’ai bénéficié d’une aide de la BPI et de la Région Ile-de-France.

Aujourd’hui je fais rentrer quelques investisseurs en love money, avant de préparer une levée plus importante d’ici début 2019.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Savoir ce qu’on est prêt à perdre, bien identifier quelles sont ses propres limites en termes d’impact sur sa vie personnelle et sur son train de vie. Se préparer à l’avance à avoir parfois le vertige. Avoir un certain goût pour le risque (mesuré) et l’adrénaline.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Réfléchissez bien…. Et foncez !

Réussir un projet entrepreneurial, c’est aussi une question de timing. Il faut sentir que c’est le bon moment. Au fond, il faut ressentir une évidence, par rapport à soi, par rapport au marché.

Site internet
https://www.yesweshare.fr/

Linkedin
https://www.linkedin.com/in/gaëlle-bassuel-21298185/

Twitter
https://twitter.com/GaelleBassuel


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Vous pouvez retrouver ce livre blanc en téléchargement gratuit sur l’ensemble des plateformes ci-dessous : logo-slideshare logo-calaméo logo-scribdlogo-youscribe logo-wobook  _____________________________________________________________________________

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