#PortraitDeStartuper #3 – Soft Kids – Solenne Bocquillon- Le Goaziou @kids_soft #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #3 – Soft Kids – Solenne Bocquillon- Le Goaziou

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Je la décris comme la première application pour cultiver les soft skills (compétences comportementales) des enfants en famille. Soft kids c’est un temps d’écran interactif et qualitatif, pour échanger avec ses enfants, et les aider à cultiver les compétences du 21ème siècle. Les soft skills sont indispensables pour avoir des enfants épanouis et préparés pour le futur !

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Tout d’abord, je souhaite apporter ma pierre à l’édifice et avoir un impact sur notre société. Je pense que cela passe par l’éducation. En tant qu’ancienne DRH, j’ai très vite vu l’importance des soft skills pour les collaborateurs et le focus des entreprises sur ce sujet et en tant que mère de 3 enfants, je me suis posée la question de les développer dès le plus jeune âge ? D’où l’idée de Soft Kids : Les soft skills pour les Kids. En étudiant le marché, j’ai décidé que ça serait une application car cela permet de toucher un maximum d’enfants grâce au digital. On y joue en famille et tous les parents ont un smartphone. C’est aussi beaucoup plus simple pour se déployer à l’internationale. L’application est sortie en France et à l’étranger la même semaine.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
D’abord, développer de nouveaux programmes. Nous en avons recensé 18. Après le premier qui porte sur la confiance en soi et le second sur la politesse et le vivre ensemble, nous sortons cette semaine la persévérance. Nous sommes également prêt à coder le programme sur l’esprit critique en collaboration avec la startup la Carabane qui travaille sur la philosophie adaptée aux enfants. Les suivants porteront sur la gestion des émotions, l’inclusion, la diversité et l’écoute. Nous avons commencé par la primaire mais nous souhaitons accompagner les enfants du CP à la terminale.

Par ailleurs, nous voulons nous développer à l’international. L’application existe déjà en anglais et est téléchargeable dans tous les pays. La version espagnole arrivera bientôt. Nous sommes en train de développer la communication et le marketing pour les pays anglo-saxons et espérons vite conquérir le monde !

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Après 15 ans à travailler dans des grands groupes à l’internationale, le passage au rôle d’entrepreneure n’a pas toujours été évident. On passe d’une équipe sur qui se reposer à tout faire toute seule. Je dirais que je suis une entrepreneure toujours en formation et qui apprend tous les jours ! ça tombe bien je suis curieuse pas nature et j’adore les nouvelles choses.

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai une licence en droit et un master en ressources humaines.

En complément, j’ai la certification d’administratrice de société de l’ESSEC obtenue en 2013 et celle du programme HEC challenge + à destination des startups « early stage » obtenue fin 2019.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Beaucoup de choses … mais je dirais avant tout les humains. J’adore observer la société, les gens, les familles, les parents, les enfants, les interactions en générales bref comprendre comment l’humain fonctionne. Par conséquent l’éducation m’a toujours passionné, et encore plus depuis que je suis maman de petits zèbres (enfants à hauts potentiels), tout comme les ressources humaines qui a été mon premier métier.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Très investie dans l’écosystème des startups et du digital avec notamment la création du programme d’accompagnement des startups de Shell France en 2016, j’ai fait partie des expertes du club Génération startuppeuses de Viviane de Beaufort à l’ESSEC. Je suis également secrétaire générale des Digital Ladies and Allies.  En 2019, j’ai décidé de basculer de l’autre côté en créant une startup permettant aux enfants de cultiver leurs soft skills.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Officiellement depuis fin 2019.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Le plus dur c’est de devoir prendre toutes les décisions seule au début. Évidemment j’ai pris des conseils mais à la fin tout repose sur moi. La deuxième chose c’est devoir faire des choses dont on se passerait bien comme l’administratif.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Être optimiste, ne jamais se décourager, être résilient, adaptable et être prêt à prendre des risques. Bref, avoir les bons softs skills.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Pour l’instant, c’est de l’autofinancement grâce à un plan de départ volontaire dans mon ancienne entreprise. J’ai aussi obtenu la bourse Innov’up de la BPI. Mais je vais devoir lever des fonds d’ici la mi- année. Si des Business Angel lisent ce portrait, qu’ils n’hésitent pas à me contacter.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Prendre du temps pour soi afin de prendre du recul. Il faut faire des pauses. On peut très vite être pris dans un tourbillon et avoir le nez dans le guidon n’aide pas à prendre les bonnes décisions et à se remettre en question.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Bien s’entourer ! Avoir des gens sur qui se reposer dans des domaines de compétences que l’on n’a pas.

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Linkedin
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Sites
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