#PortraitDeStartuper – MyBus – Frédéric Pacotte & Franck Raynaud cc @EDFofficiel #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – MyBus – Frédéric Pacotte & Franck Raynaud

Ce portrait est réalisé en partenariat avec EDF Pulse Croissance, le fonds d’investissement et incubateur du groupe EDF,
qui soutient les start-up et projets innovants. Sa particularité au sein du réseau EDF Pulse ? Dépasser le stade de l’expérimentation et faire naître de nouvelles activités. Pour cela, nous investissons directement dans des start-up, avec lesquelles nous travaillons en partenaires, et nous accompagnons nos salariés dans leurs projets intrapreneuriaux. En développant de nouvelles activités, nous souhaitons répondre aux besoins actuels et futurs de nos clients en alliant l’expertise du Groupe avec l’agilité des start-up.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
MyBus, l’assistant malin pour les transports en commun.

MyBus, produit par notre start-up Monkey Factory, est une application mobile à destination des usagers des transports en commun. Elle fournit toute l’information voyageur mais surtout transforme votre smartphone en titre de transport.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Les transports en commun, un secteur encore très peu digitalisé.

Alors que la mobilité longue distance, comme l’avion ou le TGV, est déjà largement digitalisée (information, réservation, validation), les transports en commun urbains et interurbains le sont très peu. Les standards techniques et les partenariats économiques peinent à s’établir alors que le besoin utilisateur existe bel et bien.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre ambition : augmenter le nombre d’usagers dans les transports en commun.

Déjà application n°1 en France avec plus de 260 réseaux couverts en information voyageur, nous souhaitons simplifier l’accès à la mobilité urbaine qui est au cœur des enjeux économiques et environnementaux de la ville intelligente. Notre objectif est de devenir le dépositaire digital leader en France puis de conforter notre modèle à l’export.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?  Quelle est votre formation initiale ?  #Curiosité #Pragmatisme #Expérience #Complémentarité

Avec Franck, nous sommes 2 co-fondateurs issus d’une formation universitaire en management, complété par une solide expérience dans le secteur du digital. Nous nous complétons parfaitement pour assurer le pilotage de cette aventure entrepreneuriale.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
L’innovation qui change le quotidien.

L’avènement du digital engendre de grands bouleversements sociétaux et dans cet environnement en mutation, beaucoup de choses sont à inventer pour redessiner notre quotidien. Être acteur de ce mouvement de fonds nous passionne.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
D’abord prestataire du digital avant de devenir pure player.

Nous avons déjà vécu une 1ère vie d’entrepreneur avec une agence conseil en communication digitale, IRIS Interactive, fondée en 2002. L’agence vit toujours une belle histoire, en occupant une position de leader dans le secteur de l’e-tourisme de destination. Accompagner des clients dans le succès dans leurs projets digitaux est un métier de prestataire qui est exigeant mais passionnant. Après une dizaine d’année, nous avons ressenti le besoin de passer de l’autre côté du miroir, c’est-à-dire interagir directement avec une communauté d’utilisateurs en appliquant pour nous-même les conseils que nous prodiguions à nos clients. Nous avons incubé, puis lancé le projet MyBus en 2016 en créant la société Monkey Factory.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Trouver les clés d’un marché cadenassé.

Le secteur des transports en commun est dominé par des experts français reconnus mondialement. Ce savoir-faire est porté par 3 ou 4 grands acteurs, exploitant les réseaux de transport pour le compte d’acteurs le plus souvent publics comme les agglomérations ou les régions. Il est difficile pour une offre de services disruptive comme MyBus de se faire une place dans un secteur économique traditionnel où les enjeux économiques et politiques sont forts.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Le principe de réalité mélangé à une forte dose d’optimisme.

Cela peut paraître antagoniste mais il faut avoir la tête dans les étoiles, c’est-à-dire être visionnaire, tout en ayant les pieds sur terre, pour ne pas se perdre en chemin.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Seed puis série A.

Nous sommes passés par les phases habituelles de beaucoup de startups. Nous avons commencé par de l’amorçage mixant fonds publics (dont BPi), love money et endettement bancaire.

Puis nous avons continué l’an passé par une série A de 2,4M€ avec EDF, la Banque des Territoires, Sofimac et le Crédit Agricole.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Focus client et MVP.

Au départ, le point primordial est de s’assurer très rapidement que son produit minimum viable (MVP) répond à un vrai besoin client. Cela peut paraître curieux mais nous connaissons tous des startups qui croient avoir trouver le produit du siècle, se lancent corps et âme dans de longs développements, pour se rendre compte in fine que le client n’est pas au rendez-vous.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Persévérance, réseau et ouverture d’esprit.

Avoir une idée, c’est bien. La réaliser, c’est mieux mais autrement plus compliqué. C’est là qu’il faut savoir persévérer, encore et encore – sans pour autant s’obstiner. Certains disent que la réussite est l’aboutissement d’une succession d’échecs. Il y a une part de vraie dans cette phrase.

En parallèle, il est indispensable de faire preuve d’esprit d’ouverture, à tous les niveaux : tant en interne qu’avec les partenaires de son écosystème.

Enfin je dirais que le réseau est souvent la clé des jalons importants de développement d’une startup. Qu’il s’agisse de recruter, de trouver les premiers clients ou lever des fonds, il faut se constituer un vrai réseau et surtout savoir l’entretenir !

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