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#PortraitDeStartuper – Orson – Stanislas Almeida
Comment décririez-vous votre entreprise ?
Orson est une entreprise qui a pour seul et unique objectif de simplifier la vie des entrepreneurs en leur facilitant la communication sur le web.
Orson permet aux entrepreneurs de se débarrasser de l’aspect technique de la création de site, ce qui à but quand ils décident de créer un site internet de se concentrer uniquement sur le contenu qu’ils souhaitent diffuser et partager avec leurs clients et prospects.
Pourquoi ce choix de produit / service ?
Parce qu’en 2018, il est encore compliqué pour les entrepreneurs de se créer un site internet et d’établir une présence efficace sur le web. Un constat ennuyeux puisque, aujourd’hui, se créer une présence sur le net est le moyen le plus efficace de booster son business.
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Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Devenir le leader de la création de site internet en France d’ici 3 ans et être l’outil de référence pour la création de site.
Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis un entrepreneur ouvert et transparent. J’adore partager, je suis fan de création en tout genre. Alors, j’aime voir des personnes se lancer et avancer. Ça me donne envie de les aider, de les accompagner et d’avancer avec eux.
Quelle est votre formation initiale ?
J’ai fait un bac STI génie mécanique, puis un BTS action commerciale pour finir sur une spécialisation marketing. J’ai réalisé toutes mes études en alternances.
Côté formation, mon premier professeur a très certainement été Google 🙂
Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je suis quelqu’un de passionné, alors tout m’intéresse et tout me passionne.
Mais je suis particulièrement intrigué par tout ce qui est nouveaux, tout ce qui fait bouger les foules.
Dans le web, c’est l’immédiateté qui me fascine. Contrairement au marketing classique, sur le web quand on fait un test ou que l’on se lance dans une action, les réponses ne se font pas attendre : elles sont immédiates. Cette immédiateté et cette interactivité donnent une impression de concret, de réel et surtout d’efficacité, que je trouve fascinante.
Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
À 19 ans, je suis entré en alternance dans la banque puis douze ans plus tard, après y avoir occupé une dizaine de postes différents, j’en suis ressorti avec une excellente formation en organisation et surtout une réelle culture du projet.
Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Pour tout vous dire, j’ai l’impression de l’avoir toujours été … En banque je faisais déjà beaucoup d’entreprenariat. C’est-à-dire que je montais des micro-projets en banque qui me permettaient de développer mon autonomie sur la création, mes compétences en gestion et en management de projets.
Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Ma première difficulté a été d’apprendre à déléguer. On ne peut pas tout faire soi-même et ce n’est que tardivement que je me suis fait à cette idée.
Puis la seconde, qui est la plus importante, a été d’identifier le meilleur canal d’acquisition. On a perdu énormément de temps et d’argent en faisant de nombreux tests. Notre plus grande difficulté a été de comprendre comment toucher notre cible, comment l’atteindre.
D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Au vu de mon expérience, je pense que le premier facteur est de savoir quels moyens utiliser pour toucher sa cible efficacement.
Ensuite, il faut s’habituer à déléguer et surtout accepter de se débarrasser de toutes les tâches qui n’apportent aucune valeur ajoutée à son entreprise. Elles sont une perte de temps et d’énergie que l’on ne peut se permettre.
Pour finir, j’ajouterais : faire une action concrète chaque jour, pour apporter du business à son entreprise. C’est-à-dire essayer de décrocher un nouveau client, envoyer un emailing, optimiser une page pour mieux convertir … En gros, réaliser une action par jour qui permette d’optimiser ou d’acquérir de nouveaux clients. Je l’ai lu dans un livre et depuis, je m’efforce de le faire tous les jours. Je pense que c’est important de réaliser des actions concrètes pour avancer.
Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
L’autofinancement. On s’est servi dans nos économies et on a mangé des pâtes pendant 3 ans…
S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
S’il n’y en avait qu’un, ce serait d’éviter un maximum de charges fixes. Il faut trouver un moyen d’écarter ces charges récurrentes.
Si je pouvais donner un deuxième point ce serait la levée de fonds. Se lancer dans un projet c’est bien, mais pour cela il faut avoir les ressources financières nécessaires. La levée de fond est un excellent moyen d’aider le lancement et/ou la croissance d’un projet. Sans compter qu’une levée de fonds peut aider à vous faire connaître, à faire parler de vous.
Bien sûr, il faut faire attention et bien se renseigner avant.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Mon seul conseil prend plutôt la forme d’une question :
“Sais-tu comment tu vas trouver tes clients ?”
Se poser cette question est fondamental pour bien mener son aventure startup.
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