#PortraitDeStartuper – Wantmore.Work – David Melki #Startup #Entreprenariat @WantMoreWork
#PortraitDeStartuper – Wantmore.Work – David Melki
Comment décririez-vous votre entreprise ?
WantMore.Work pose de nouveaux standards de plateforme de matchmaking professionnel.
WantMore.Work sera dès octobre le meilleur endroit sur la toile pour exprimer sa problématique et le meilleur endroit pour faire valoir ses expertises à travers la solution proposée pour y répondre.
Avant sa phase d’ouverture prévue pour octobre 2016, elle permet d’ores et déjà de s’informer sur les sujets spécifiques aux communautés professionnelles adressées via deux newsletters centrées sur leurs besoins métiers.
Nous adresserons dans un premier temps les métiers du Conseil non réglementé. C’est un pari ambitieux.
Pourquoi ce choix de produit / service ?
Nous sommes en ce moment à la croisée de deux mondes, un monde du travail qui change durablement, celui des carrières longues au sein d’une même entreprise, celui de la mono-activité, celui aussi des rentes héritées des diplômes.
Nous entrons dans un monde fait de multi-activités, un monde où la technologie pourra devenir notre pire ennemi, ou notre meilleur allié.
Le choix est nôtre de réinventer ce futur pour le pire ou le meilleur.
Il peut prendre la forme d’un monde où la précarisation sera la seule alternative au CDI, un monde où la robotisation et l’intelligence artificielle remplaceront progressivement les humains.
Le monde du travail de demain portera forcément durant une décennie les stigmates du chômage de masse d’aujourd’hui car il remet en cause le modèle de contrat social qui garantissait l’emploi. Pour autant, il oblige également à repenser d’autres modèles.
Diplômés ou non, les jeunes sont bien les premières victimes du chômage, cette analyse revient en boucle. L’enquête annuelle « Insertion » de juin 2015 montre que dans la hiérarchie informelle de l’accès à l’emploi, les jeunes sortant de grandes écoles arrivent à 92,7% à trouver un « véritable emploi » six mois après l’obtention d’un diplôme. Néanmoins, le nombre de CDI est en baisse de 3% par rapport à l’année précédente. Le diplôme n’est pas – n’est plus – l’arme fatale contre le chômage même s’il reste toujours attractif pour un employeur.
Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Dans ce monde du travail inscrit dans un futur qu’il nous appartient de dessiner, nous avons décidé d’éviter cette voie du pire pour tenter de nous orienter vers le meilleur.
WantMore.Work a vocation à devenir un des leaders mondiaux du matchmaking professionnel. Nous allons démultiplier les opportunités de rencontres entre les donneurs d’ordre qui ont un besoin d’accompagnement et les experts qui portent les solutions.
Nous voulons contribuer à donner du travail aux personnes, créer des ponts qui mettront les experts en valeur dans une démarche qualitative. Nous faisons le choix de la technologie pour mettre en exergue les expertises de chacun, démultiplier les possibles.
Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Passionné, motivé, toujours en prise avec son actualité. Je souhaite que les entreprises que je contribue à créer aient un impact concret. Avec WantMore.Work nous allons donner de la confiance. Comment ? En expliquant que le numérique n’est pas synonyme de prix à la baisse et de substitution au travail des hommes. Nous voulons densifier les possibilités de business, démultiplier les rencontres professionnelles qui, sans la magie du numérique ne se seraient peut-être pas faites. La principale force du numérique c’est de permettre aux personnes de se rapprocher, de se rencontrer où que ce soit. C’est l’essence du Web.
Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé de l’Ecole Centrale Paris, d’Audencia Business School, et de l’Université de Cincinnati – International Business Administration. J’ai un double regard, celui de la technologie et celui du business, il m’arrive donc d’être en arbitrage avec moi-même, la saine schizophrénie des double-formations.
Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les changements de paradigme, qu’ils soient technologiques, organisationnels ou sociétaux.
Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
J’ai tout d’abord participé à la construction de l’agence de voyages en ligne du groupe Air Caraïbes. S’en sont suivies différentes aventures entrepreneuriales, souvent en tant qu’Associé fondateur, dans différents secteurs : Marketing Digital, Knowledge Management, Conseil en Ressources humaines, en Développement Durable et désormais dans le matchmaking plateformisé. J’ai également eu la joie de participer à l’aventure du groupe CANAL+, chargé du marketing stratégique et des offres de la chaine Premium. Une forme d’entrepreneuriat au sein d’un collectif de grands professionnels passionnés par leur chaine.
J’ai très tôt pris le chemin de l’entrepreneuriat à la suite d’une première expérience dans un incubateur de start-up en 1999, en pleine période « nouvelle économie ». A cette époque, la question était surtout comment faire ce que nous avions en tête avec des technologies web encore jeunes. Aujourd’hui le paradigme a changé, la question me semble plutôt être ce que nous allons faire de toutes ces technologies désormais matures. S’ouvre à nous un champ des possibles qui va influer sur la Société, qui est déjà profondément modifiée par ces technologies.
Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Trouver les personnes qui partagent la même dynamique que la vôtre, qui ne vivent pas dans le fantasme de l’entreprenariat. Trouver les personnes qui croient en votre projet et savent vous soutenir et enfin garder le cap et la lucidité nécessaires aux innombrables ajustements qui emmaillent la vie d’un projet entrepreneurial, sans en perdre ni le sens ni l’objectif.
Les hommes, le cap et les moyens, la sainte trinité de l’entrepreneur selon moi.
D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
La capacité de conviction, d’adhésion à votre vision, la lucidité dans la réflexion et la pugnacité dans l’action. Seul(e), il est compliqué d’aller loin dans un projet entrepreneurial, la force de votre idée n’est jamais supérieure à l’énergie que déploie le collectif que vous avez su fédérer autour de vous. L’entrepreneuriat n’est que très rarement une aventure individuelle, c’est d’abord un projet collectif, c’est ce collectif qui sait ou non générer la résilience de votre entreprise.
Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous lançons la société en fonds propres, suivi par des financements externes.
S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
L’entreprenariat est une discipline profondément holistique, il ne peut y en avoir qu’un.
Il me semble nécessaire de cultiver l’écoute et l’incertitude, ce sont les meilleurs moyens de se protéger de ses trop grandes certitudes.
Pour autant il convient d’écouter sa petite voix intérieure, qui avec le temps parle de plus en plus juste.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
La liberté de l’entrepreneur, souvent fantasmé, a un prix. Celui de l’incertitude, celui de la solitude aussi parfois. Il faut bien mesurer sa capacité de mobilisation des énergies.
J’assimile souvent la création d’une startup au démarrage d’un train à quai. Il faut une énergie phénoménale pour faire avancer le train à l’arrêt de quelques centimètres, puis la force cinétique aidant, le train accélère et une moindre énergie de propulsion est nécessaire pour continuer à prendre de la vitesse à accélération constante.
Il faut bien mesurer l’ensemble de ses propres forces et sa capacité à tirer les wagons avant de se lancer dans l’aventure. Notre pays, contrairement à d’autres, vit encore trop mal l’échec. Parallèlement 9 start-ups sur 10 ferment. Il faut avoir le bon mind-set pour accepter ce risque et ses conséquences, en France tout du moins.
Site internet :
www.wantmore.work
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Rappel des précédents portraits :
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#PortraitDeStartuper #90 – DreamQuark – Nicolas Meric – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #89 – Muchroom – Edouard Duforest – par Sébastien Bourguignon
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