#PortraitDeStartuper – My Fine Art Exhibition – Anne-Constance Launay #Startup #Entreprenariat @ac_launay

#PortraitDeStartuper – My Fine Art Exhibition – Anne-Constance Launay

Comment décririez-vous votre entreprise ?
My Fine Art est une plateforme innovante sur le marché de l’art. Ce secteur en croissance continue, considérable par son importance économique (plus de 200 milliards d’euros annuels de transactions) s’avère relativement mal connu Depuis quelques années, les levées de fonds se multiplient notamment à Londres et New-York sur des modèles de plateformes digitales transactionnelles et de sites spécialisés.

My Fine art adopte une autre approche : notre ambition est de favoriser la rencontre entre les passionnés d’art, ainsi que les amateurs, les curieux, très nombreux, les collectionneurs et leurs œuvres. C’est un monde extraordinairement varié : paradoxalement, il est difficile d’y avoir accès, même sous forme digital.

My Fine Art va faire vivre le marché de l’art en utilisant la puissance du numérique d’une manière inédite. Pour les collectionneurs par exemple, My Fine Art permettra d’accéder à un réseau mondial de d’autres collectionneurs intéressés par les mêmes sujets, et ainsi de faire connaître leur trésor. Pour des experts ou pour des étudiants, My Fine Art sera un outil de travail et de découverte. Les plateformes actuelles ont chacune leur place mais sont loin de répondre à tous les besoins.

Au contact de collectionneurs, d’artistes et de galeristes, j’ai pu mieux identifier comment My Fine Art répondra à leurs attentes et constituera une aide précieuse non seulement pour travailler mais aussi pour le plaisir des yeux et la joie de l’esprit.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Ce marché est en croissance forte et en phase de mutation sous l’effet de la transformation digitale ; il offre donc des opportunités entrepreneuriales exceptionnelles. D’autre part, passionnée moi même par ces sujets j’ai voulu m’y investir et apporter une réelle plus value aux acteurs en profitant des possibilités offertes par les développements technologiques.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous avons l’ambition de faire de My Fine Art un leader global sur le marché de l’art en particulier pour les collections privées et la mise en relation entre les différents acteurs. Le modèle d’usage -le modèle précis – sera dévoilé au moment du lancement au premier trimestre 2016.  My Fine Art donnera accès à plus de 100 000 œuvres dans le monde ainsi qu’à des dizaines de milliers d’acteurs dans différentes régions. Conçu depuis la France et le Luxembourg, My Fine Art intègre dès le départ une ambition mondiale ; la conception de la plateforme, des bases de données, du marketing sont pensées en ce sens.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Pragmatique et réaliste, j’aime cependant fixer des objectifs ambitieux. Pour les atteindre je procède avec méthode et j’apprécie de m’entourer de talents divers pour développer le projet. Je suis par ailleurs un entrepreneur exigeant avec mes collaborateurs et les partenaires. Mais j’ai pu observer qu’une exigence élevée, à condition de s’accompagner d’une vision claire et d’un minimum de diplomatie, est très appréciée.

Quelle est votre formation initiale ?
Après une formation classique par les classes préparatoires littéraires (Hypokhâgne et Khâgne), j’ai choisi de poursuivre en double cursus Géographie et Histoire à la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ces deux disciplines, particulièrement concernant l’art, se complètent naturellement et j’ai été heureuse de les mener de front.

En Géographie, je me suis spécialisée sur les stratégies de localisation tant des galeries d’art que des espaces de stockage des œuvres et sur la logistique des œuvres. A l’issue de mon Master, j’ai travaillé dans le secteur de l’art en Suisse, puis j’ai décidé de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je fais partie des entrepreneurs passionnés non seulement par leur entreprise mais par le sujet sur lequel ils interviennent. Apporter ma contribution au développement de l’art, le rendre accessible sont des ambitions clés pour moi.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Dans ma réflexion initiale, j’ai eu la chance de rencontrer, Antoine Duboscq,  le fondateur du start-up studio AD&P Ventures ; nous avons travaillé ensemble sur le concept et le modèle économique, et décidé de nous associer en réunissant nos forces, l’expérience, les talents du studio ainsi que mon expérience du secteur et mon énergie. Nous avons rapidement mis au point un projet d’entreprise complet, validé les concepts et la demande auprès de futurs clients, partenaires et utilisateurs, trouvé nos premiers partenaires financiers et créé l’entreprise. Le développement de la plateforme est en cours ainsi que la préparation des plans d’action marketing afin de viser un lancement au 1er trimestre 2016.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
Les difficultés par lesquelles nous sommes passées sont, je le crois assez communes : il a fallu d’abord trouver le bon concept avec un modèle économique cohérent et se confronter à l’incrédulité parfois des acteurs établis ; trouver les bons talents pour la conception de la plateforme digitale alliant à la fois capacité de design et qualité d’exécution technique ; convaincre les premiers partenaires financiers (parfois plus facile en dehors de nos frontières…). Je dois dire que le fait de travailler avec le studio AD&P Ventures m’a permis de beaucoup accélérer ces étapes.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Je pense qu’il est important de partir sur un sujet que l’on maitrise au moins en partie, d’être conscient de ses limites et de très vite s’entourer avec des compétences et expertises complémentaires des siennes, de garder toujours les pieds sur terre – sans perdre ses ambitions, d’avancer pas à pas, d’être capable de se remettre en cause en fonction du marché et des difficultés rencontrées en cours de route et d’insuffler une énergie positive autour de soi. En donnant, on reçoit beaucoup.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
La 1ere étape de financement a été réalisée avec le soutien des Friends and Family, nous préparons en parallèle le premier tour de table (1 million d’euros), réservé à des Business Angels et Family Offices internationaux.

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
S’assurer de l’existence réelle d’une demande sur le marché visé. Sans cela tout le reste ne tient pas…

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Outre le point précédent, essentiel, entourez vous solidement et ne vous laissez pas déstabiliser par les « vous n’y arriverez jamais », les « ça a toujours été comme ça », ou les « c’est pas comme ça que ça fonctionne le secteur »…Sachez discerner les vraies objections formulées par des personnes informées, de bons sens et bienveillantes !

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Portrait de startuper #72 – My Fine Art Exhibition – Anne-Constance Launay – par Sébastien Bourguignon
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Précédents portraits de la série :
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Portrait de startuper #71 – Soluti – Alexandre Vallin – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #70 – Wimi – Lionel Roux – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #69 – Raizers – Grégoire Linder – par Sébastien Bourguignon
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