#PortraitDeStartuper #99 – CodistAi – Maëliza Seymour @AiCodist @MaelizaSeymour via @LeSwave #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #99 – CodistAi – Maëliza Seymour

Ce portrait rentre dans une série réalisée en partenariat avec le Swave dont l’objectif principal est de favoriser la mise en place d’expérimentations de nouveaux produits et services et d’accélérer le développement des jeunes entreprises qui tentent de trouver des nouveaux modèles au service du secteur financier et de ses usagers (B2B et B2C). Un grand merci à Farida Poulain de m’avoir facilité les contacts avec les startupers que vous découvrirez dans les prochaines semaines.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
CodistAI est un assistant intelligent capable de documenter automatiquement n’importe quel code informatique.

Notre solution est livrée sous forme de plugin intégré aux hébergeurs de code (Github, Gitlab…) pour assurer une mise à jour systématique de la documentation.

Pour arriver à ce résultat, nous repoussons les limites du Machine Learning appliqué au code. En combinant les notions de NLP à la théorie des langages de programmation, nous construisons des algorithmes capables de comprendre automatiquement le code et de le traduire en langage naturel.

Les applications à long terme sont vastes. Il y a l’auto-complétion, la conversion de code, la programmation fonctionnelle…

L’objectif de CodistAI est de mettre l’IA au service des développeurs.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
J’ai travaillé dans des entreprises où les projets étaient retardés parce que le code n’était pas documenté. Je me suis retrouvée à devoir appeler des développeurs à la retraite pour qu’ils expliquent aux équipes comment leur code fonctionnait. Ce problème est omniprésent : 3/4 des codes sont mal ou non documentés.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
D’ici 5 ans, nous voulons devenir la référence pour la documentation des codes.

Aujourd’hui, CodistAI est applicable uniquement au Python. Nous voulons ajouter les principaux langages backend (Java, PHP, Go, C, C++…).

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?

Profondément optimiste.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis ingénieure généraliste de base et j’ai fait un double diplôme en Math Appliquées et Data Science par la suite.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je suis passionnée par l’impact social de l’informatique et de l’IA.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Pour résumer : plein de bonnes surprises et d’apprentissage.

J’ai d’abord commencé par monter deux entreprises seules. Ca a été compliqué car réussir à tout gérer et choisir les bonnes priorités est un vrai défi. Je n’ai pas renoncé à l’entrepreneuriat pour autant. Je voulais trouver LA bonne idée et ne pas la construire seule. Un jour j’ai reçu un coup de fil me disant « on monte un incubateur sur Paris, votre profil est pile dans ce qu’on recherche. Le concept est simple : venez comme vous êtes ».

Il s’agissait d’Entrepreneur First (incubateur soutenu par Reid Hoffman). Pour chaque promo ils recrutent 50 founders et leur laisse 3 mois pour former une équipe, trouver une idée, construire un MVP, le tout en étant rémunéré.

C’est grâce à EF que j’ai rencontré Shubhadeep, mon cofondateur. On a immédiatement partagé une vision, une ambition, des valeurs. Il était clair qu’on allait monter une entreprise ensemble.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis 2017.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
La principale difficulté en tant qu’entrepreneur : prendre rapidement des décisions engageantes avec peu d’informations.

A CodistAI, nous sommes deux cofondateurs, nous n’avons pas le temps ou les ressources de creuser tous les sujets. Il faut forcément prioriser, faire des choix stratégiques en tentant à chaque fois de maximiser le ROI.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Il faut de la résilience : en une journée on peut naviguer plusieurs fois entre l’excitation totale ou la déprime profonde.

Etre structuré dans son travail est très important surtout quand on n’a peu de ressources. Et le plus important c’est la confiance dans ses cofondateurs, ce sont eux qui incarnent l’image et la vision de l’entreprise.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous sommes passé par une levée de fonds en BSA Air  et du financement public (BPI).

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Il est crucial de se garder une soupape de décompression. On ne peut pas être à 100% tout le temps.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Si vous résolvez un vrai problème, il n’est jamais trop tard !

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