#PortraitDeStartuper #66 – Exaion – Fatih Balyeli cc @EDFofficiel #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #66 – Exaion – Fatih Balyeli

Ce portrait est réalisé en partenariat avec EDF Pulse Croissance, le fonds d’investissement et incubateur du groupe EDF, qui soutient les start-up et projets innovants. Sa particularité au sein du réseau EDF Pulse ? Dépasser le stade de l’expérimentation et faire naître de nouvelles activités. Pour cela, nous investissons directement dans des start-up, avec lesquelles nous travaillons en partenaires, et nous accompagnons nos salariés dans leurs projets intrapreneuriaux. En développant de nouvelles activités, nous souhaitons répondre aux besoins actuels et futurs de nos clients en alliant l’expertise du Groupe avec l’agilité des start-up.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Exaion a été cofondé par trois salariés du groupe EDF,  incubé et financé par EDF Pulse Croissance.

Nous fournissons des services numériques de pointe :

  • Cloud Computing de HPC & IA
  • Blockchain as a Service
  • Hébergement et conteneurisation de puissance de calcul en Datacenter

Nous abordons ces 3 verticales au travers des 3 prismes suivants : Services 100% français, écoresponsable et sur-mesure.

Je tiens à souligner l’importance de l’approche écoresponsable de nos services. En effet, le « numérique » est très énergivore et polluant tel que développé aujourd’hui. D’après l’ADEME, l’activité des Datacenters représentera 13% de la consommation électrique mondiale en 2030. Il va donc falloir veiller à ce que l’hypercroissance de ce secteur se fasse dans le respect de l’environnement.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
A l’époque où j’étais responsable d’investissement au sein d’EDF Pulse Croissance, j’ai croisé le chemin de Laurent BERNOU-MAZARS, responsable des Datacenters d’EDF et de Marc ESQUERRE qui travaillait dans son équipe. Ensemble, nous avons convergé sur l’opportunité d’initié un projet consistant à donner une seconde vie à des supercalculateurs déclassés du parc informatique d’EDF.

Suite à une longue phase de réflexion, d’études de marché, de développements informatiques et de tests, nous nous sommes positionnés sur un sujet triplement stratégique, à même de contribuer à l’indépendance numérique de la France, à devenir un leader sur les technologies Blockchain, et à décarboner l’industrie du Datacenter qui est très énergivore.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous avons pour ambition de devenir un leader européen de la BaaS et une brique nationale du cloud de confiance.

En effet, nos compétences Blockchain et nos approches bas-carbone et sécurisé du Cloud font d’Exaion un acteur à fort potentiel de la BaaS sur le continent et du HPC de confiance sur le territoire national.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Tout d’abord, je suis très curieux en général.

Ensuite, je pense être un entrepreneur déterminé, engagé et animé par la volonté de « changer les choses dans l’intérêt commun ».  En l’occurrence, la lutte contre le réchauffement climatique et la modernisation de l’économie sont mes principaux leitmotivs.

Enfin, suite à une première phase de réflexion et de planification très constructive des activités d’une future entreprise, je prends un grand plaisir à mettre les choses en musique. Les capacités d’analyse et de passage à l’action sont très importantes pour entreprendre.

Quelle est votre formation initiale ?
Ma formation initiale est financière, que j’ai enrichi de formations d’ingénieur. J’ai trois Master des Universités Paris Dauphine et de Tsinghua à Pékin et de l’école des Mines ParisTech.

Je continue à me former tous les jours, en passant différentes certifications : Blockchain à Oxford, administrateurs de sociétés à l’ESCP Europe, Management à HEC…

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les nouvelles technologies, la géopolitique, le sport et la musique.

Les nouvelles technologies et le sport ont en commun le dépassement de soi, tandis que la géopolitique et la musique la recherche d’un équilibre, d’un rythme et d’une harmonie.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai développé un esprit entrepreneurial dès mon plus jeune âge, au contact de mes parents. En effet, ces derniers n’ayant pas eu la chance d’aller à l’école et maîtrisant mal la langue de Molière, sollicitaient souvent l’aide de mon grand frère et moi, dans la gestion sociétale de leur activité de confection textile. Je me souviens d’avoir rempli une première déclaration d’impôt pour leur activité, en CM2, accompagné de mon Larousse !

Suite aux années d’études, ma carrière a été alternée de phases où j’ai financé des entrepreneurs et de phases où j’ai entrepris moi-même. En effet, j’ai travaillé en banque d’investissement, dans un fond de corporate venture capital et cofondé trois entreprises, dont Exaion.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Je suis « assistant-entrepreneur » depuis l’âge de 10 ans, investisseur depuis l’âge de 18 ans et « lead-entrepreneur » depuis l’âge de 25 ans.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
D’un point de vue macro, j’ai connu le chamboulement de la confection textile auprès de mes parents, avec l’émergence de la concurrence Chinoise à la fin des années 90, l’éclatement de la bulle internet « Dotcom » au début des années 2000, la crise des « Subprimes » en 2008, les « Printemps Arabes » en 2010 et la crise du « Covid-19 » aujourd’hui.

D’un point de vue micro, il a été difficile de naviguer à travers ces eaux troubles, qui néanmoins débouchent toujours sur de nouvelles opportunités. Les attributs personnels que je continue à développer aujourd’hui pour passer ces périodes difficiles,  sont la résilience, la capacité d’adaptation et d’innovation, le leadership et une foi inébranlable en des lendemains meilleurs.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
On ne réussit jamais seul, donc je dirais qu’au-delà du leadership,  il faut savoir bien s’entourer, prendre conseil et accepter les critiques.

Par ailleurs, il faut être déterminé, résilient, avoir une bonne capacité d’adaptation et être dans l’action réfléchie.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Exaion est financé à 100% par EDF Pulse Croissance, le « fond corporate » du groupe EDF.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
L’équipe.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Bien s’entourer !

Linkedin
https://www.linkedin.com/in/fatih-balyeli-b010153/

Sites
https://exaion.edf.fr/

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