#PortraitDeStartuper #64 – Max’Sens Innovations – Lazare Ake @edwinedith2 @lazare_ake #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #64 – Max’Sens Innovations – Lazare Ake

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Max’Sens Innovations est une RhTech hybride. Nous entamons notre 3ème année et nous combinons déjà la structuration d’une grande entreprise avec l’agilité et la créativité d’une startup.

Nous avons développé Edwin&Edith, la première solution d’entraînement immersive combinant réalité virtuelle, intelligence artificielle et neurosciences.

C’est une solution unique par son agilité : digitale à 100%, elle permet l’articulation de deux IA uniques sur le marché : des environnements immersifs interactifs combinés à un audit en temps réel des paramètres physiologiques, psychologiques et comportementaux très précis.

Grâce au simulateur immersif, la personne coachée est mise en situation conversationnelle face à des interlocuteurs virtuels, tels que des examinateurs du baccalauréat, des clients ou des journalistes, etc. lui permettant de s’entraîner à la prise de parole en public, à la gestion de conflit, à la négociation, au média training et de développer ses Soft Skills.

Un feed-back guide l’apprenant en temps réel sur les points nécessaires : élocution, regard, posture, analyse détaillée des mots clés, hésitations, tics de langage associés à l’analyse du rythme cardiaque, permettant à l’apprenant de prendre conscience de ses forces et faiblesses.
Cerise sur le gâteau : un éditeur de scénarios No Code est à la disposition des formateurs pour créer des formations en moins de 2 heures.

L’outil permet ainsi d’augmenter drastiquement la rapidité d’apprentissage tout en renforçant immédiatement et durablement la confiance, la motivation et l’autonomie des personnes.

De plus en plus de clients nous font confiance, du Ministère de l’Éducation Nationale jusqu’au management consulting.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
C’est un outil qui répond aux besoins de la formation d’aujourd’hui :

En dépit d’une offre de formation importante sur le marché, les personnes avaient souvent le sentiment d’être mal préparées, principalement en raison du manque de pratique. C’est pourquoi nous avons souhaité réinventer la formation avec un outil permettant à plus de personnes de progresser de façon mesurable tout en consolidant leurs acquis sur la durée.

C’est aussi un formidable moyen pour les formateurs d’inventer facilement des parcours pédagogiques engageants, tout en remédiant de façon ultra-ciblée aux difficultés spécifiques des apprenants.

Le monde d’aujourd’hui demande aux gens de se former et de se renouveler tout au long de leur vie. Nous leur fournissons des armes pour se préparer le plus rapidement et efficacement possible à leurs nouvelles missions.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous souhaitons démocratiser l’apprentissage des Soft Skills pour le plus grand nombre ! Aujourd’hui, seule une minorité de salariés peut accéder au développement de ces précieuses compétences émotionnelles et comportementales, car ce type de formation relève du coaching et nécessite donc des moyens humains et économiques très importants.

Aujourd’hui, nous souhaitons personnaliser l’apprentissage de ces compétences dans un cadre économique acceptable pour les entreprises, ainsi que pour les lycéens et les étudiants.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
On dit que je suis visionnaire, résilient, créatif et réactif.

J’ai su très tôt que j’étais un entrepreneur car j’ai ma propre vision des choses et je ne rentre pas dans les cases traditionnelles de la société.

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai un Master en Marketing effectué en école de commerce et une formation avec une neuro-marketeuse et un analyste comportemental.

Diplômes : EMWEB (webmaster/Emarketeur, marketing digital), WIBS – Weller International Business School (Master Management et Développement commercial option marketing digital).

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Créer, innover et inventer pour se réinventer. J’aime la recherche & développement liés aux sciences cognitives et comportementales. Le travail avec les experts et les docteurs en intelligence artificielle et en neurosciences me passionne.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
À 28 ans, j’ai déjà créé plusieurs startups dans les métiers de service, avec pour mission principale de convertir les idées en produits et services, et de transformer ceux-ci en solutions viables.
Je voudrais montrer que chacun peut réussir, même venant de conditions sociales modestes. Mon parcours prouve qu’on peut capitaliser sur tous types d’expérience et se développer tout au long de de sa vie.

Je me suis toujours construit sur mes échecs : alors que j’avais fait du théâtre et des cours oratoires, c’est un pitch raté devant des investisseurs qui m’a donné la vision et l’énergie pour créer Max’Sens.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Cela fait 5 ans que je suis entrepreneur.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
J’ai commencé tout seul sans capital, avec des freelances et un projet qui regroupait 3 technologies en une structure. Au début, nous avions un problème de « Time to market » avec des difficultés de commercialisation de la solution. J’ai donc j’ai fait de la R&D et nous avons réorienté 5 à 7 fois notre business model et la technologie qui allait avec. J’étais très peu soutenu au départ : on me prenait pour un illuminé ! Il y a eu des moments difficiles, beaucoup de nuits blanches, deux ans sans vacances à travailler 80h par semaine mais aussi des moments exaltants.

Aujourd’hui, le projet est devenu une réalité, je me suis entouré d’une équipe en or et j’y crois à 4000%.
Être entrepreneur c’est comme être parent, on ne naît pas comme cela, on le devient. On apprend beaucoup sur soi et ses capacités. On doit s’adapter et se réinventer chaque jour car les besoins changent très vite comme le monde.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreneuriat ?
Je peux la résumer sur la méthode des 5C (Cœur, Cerveau, Courage, Cash, Crew et Clients) :

  • Le premier C, c’est le Cœur car un(e) entrepreneur(e) c’est une personne qui a du cœur et qui est à la fois généreuse et passionnée.
  • Le deuxième C, c’est le Cerveau, avoir la bonne idée et savoir la structurer.
  • Le troisième C, c’est le Courage, car il s’agit de savoir prendre des risques et d’anticiper les conséquences.
  • Le quatrième C, c’est le Crew, avoir une bonne équipe est essentiel dans la survie d’une boîte car il y a une vraie logique de corps.
  • Le cinquième C, ce sont les Clients, ils sont les premiers investisseurs et ambassadeurs, ils valident bien que la solution est un « Must Have » et non juste un « Nice to Have ».

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons retenu la levée de fonds et le partenariat avec des industriels pour faire grandir l’entreprise et sa technologie.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
A mon avis, il y a trois choses à surveiller : son marché et sa satisfaction client, sa trésorerie et son mental.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Construisez le meilleur jardin avec les meilleurs outils, avec un bon entourage, une bonne équipe, un bon écosystème et une idée qui répond à un besoin avec un potentiel solide.

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