#PortraitDeStartuper – Ryturn – Dimitri Sekimi @Dimitri_SKM @FranceCryptos #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – Ryturn – Dimitri Sekimi

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Comme beaucoup d’entreprises avant nous, Ryturn est née d’un constat. En France on estime qu’environs 2 Français sur 3 soit 45 millions de personnes ont déjà entendu parler de Crypto-monnaies (Harris Interactive pour eToro). 15,6%, environs 10 millions de personnes se disent très intéressées par le fait d’en obtenir (YouGov). Pour autant seulement 3% des Français (YouGov) déclarent en détenir. Cela représente environs 2 millions de personnes sur les 10 millions « Très intéressées ». Le constat a été simple et rapide à faire, 80% des gens très intéressés ne franchissent pas le cap. La raison est évidente, bien que révolutionnaire, la technologie Blockchain et notamment les Crypto-monnaies sont encore trop complexes pour le commun des mortels. On entend parler de Blockchain, de Cryptos, de Wallets, d’Exchanges, BTC, ETH, LTC, XRP, tous ces termes et cette complexité font fuir la plupart des gens.

La solution Ryturn c’est quoi ? Un site de e-commerce sur lequel quand on achète on obtient simplement et automatiquement un Cashback en Crypto-monnaies. Ni plus ni moins. Le Cashback correspond à une partie de l’argent dépensé par le client pour acquérir un produit que nous allons lui restituer sous forme de cryptos. Cela revient à réaliser un micro-investissement sans risques de manière simple et automatique. Le cours des Cryptos étant fluctuant les clients ont de bonnes chances de pouvoir réaliser une plus-value et rentabiliser leurs achats.

Ryturn est donc à ce jour un des moyens les plus simple au monde pour obtenir de la crypto-monnaies. Nous essayons donc à notre échelle de démocratiser l’utilisation de cette technologie révolutionnaire. 

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Étant au cœur de l’écosystème « Cryptos » depuis de nombreuses années et étant pleinement convaincus de son intérêt, nous recherchions un moyen de pouvoir démocratiser cette technologie pour le plus grand nombre. La démocratisation représente aujourd’hui la principale difficulté pour l’expansion et le développement de la Blockchain, avec notre solution nous espérons donc pouvoir apporter notre pierre à l’édifice.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
La mission de Ryturn est de permettre à tout un chacun de réaliser un micro-investissement tout en achetant un produit sur internet. L’idée étant que potentiellement nous allons pouvoir « rentabiliser » notre achat grâce à ce micro-investissement. Pour nous Ryturn représente le e-commerce nouvelle génération et nous entendons bien faire en sorte qu’il profite à un maximum de personne en France mais aussi évidemment à l’international.

Pour ce faire nous avons plusieurs objectifs, les deux principaux étant, développer notre offre produit et proposer davantage d’actifs financiers pour le Cashback client. Ces deux objectifs que nous comptons atteindre à moyen terme devraient nous permettre de toucher et d’attirer davantage de clients vers notre plateforme.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Si je devais utiliser trois adjectifs pour me décrire en tant qu’entrepreneur je dirais ; ambitieux, persévérant et polyvalent. Chacun de ces adjectifs peut être une qualité mais aussi un défaut…

Ambitieux car je n’aime pas l’idée de « limites » ainsi j’aspire toujours à plus. Persévérant car c’est tout simplement obligatoire. Je vois le parcours entrepreneurial comme une succession d’échecs plus ou moins important qu’il faut surmonter pour arriver au bout du chemin et « réussir », si l’on n’est pas persévérant, si on se remet en question au moindre échec, si on doute, très rapidement il devient impossible d’avancer. Polyvalent car là aussi c’est selon moi obligatoire pour un entrepreneur. Il y a des choses qu’on aime faire et d’autres un peu moins mais il est nécessaire à défaut d’être spécialiste dans tous les domaines d’être au moins compétent dans plusieurs domaines afin d’avoir une vision plus large et cohérente de son activité.

Quelle est votre formation initiale ?
Au niveau académique ma formation est quelque peu atypique. J’ai tout d’abord fait un Baccalauréat Technologique (STG) avec une option Gestion. À la suite de cela j’ai effectué un BTS de Négociation et Relation Clients (NRC) que j’ai complété par une première Licence en Ressources Humaines. Après une première expérience entrepreneuriale j’ai obtenu une nouvelle Licence générale en Droit, Économie, Gestion. J’ai réalisé l’intégralité de mon parcours dans le supérieur en alternance ainsi j’ai eu la chance d’acquérir durant mon parcours académique de l’expérience dans des grands groupes comme Orange ou LDLC.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je suis depuis mon enfance quelqu’un de très curieux, je m’intéresse et me passionne donc naturellement pour tout un tas de chose. J’aime tout particulièrement faire du sport, je n’ai jamais cessé d’en faire depuis mon plus jeune âge, d’abord du Foot puis de la Boxe. Je suis également passionné de nouvelles technologies au sens large ainsi que d’économie et de géopolitique.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai le sentiment d’avoir voulu être un entrepreneur toute ma vie, en effet avant même de penser ou savoir comment créer une entreprise j’ai toujours eu envie de créer « mes trucs ». Plus jeune, quand je me passionné pour quelque chose il fallait nécessairement que je créé le mien. J’ai par exemple commencé par créer mes propres sites internet puis je me suis passionné pour l’univers du « Gaming » et plus particulièrement du « esport » j’ai donc rapidement créé ma propre équipe, etc … En grandissant et en découvrant le monde de l’entreprise j’ai donc tout naturellement eu l’envie de créer ma propre entreprise.

J’ai tout d’abord commencé fin 2013 en créant ma première entreprise en profitant du statut d’autoentrepreneur. À l’époque je venais d’obtenir mon Bac et je développé ma petite entreprise, un site de e-commerce spécialisé dans le gaming, en parallèle de mes études supérieures. Je me suis lancé sans réelle stratégie et j’ai donc tout naturellement fait beaucoup d’erreurs. Au bout d’un an j’ai fait évoluer mon activité en prenant en compte les erreurs que j’avais identifiées. À partir de ce moment ma petite entreprise a commencé à décoller sans pour autant que je puisse en vivre. Entre-temps j’avais stoppé mes études pour me consacrer durant un an à mon entreprise, voyant que je n’arrivais pas à la faire réellement « exploser » j’ai décidé de reprendre mes études.

Après avoir obtenue ma licence générale en 2018 j’ai décidé de saisir une opportunité qui s’est présentée à moi. Malgré le fait que j’étais accepté en Master j’ai fait mes valises et je suis partis de Lyon pour Metz afin de développer le projet GoodKorner devenu Ryturn, bien plus ambitieux que tout ce que j’ai pu entreprendre par le passé.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Comme je l’ai expliqué dans la question précédente, personnellement je me suis toujours sentis l’âme d’un entrepreneur, donc depuis toujours. (Officiellement depuis 2013).

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Évidemment il serait impossible de lister toutes les difficultés que j’ai rencontré lors de mon parcours d’entrepreneur tant il y en a. Si je devais les catégoriser, pour ma part il y en a deux sortes :

  • Dans un premier temps lorsque j’étais autoentrepreneur les difficultés étaient plutôt d’ordre structurel et organisationnel. Bien que ce statut simplifie beaucoup de choses, lorsqu’on est seul pour tout gérer de nombreuses difficultés apparaissent tout naturellement. J’avais du mal à m’organiser et à prioriser.
  • Les nouvelles difficultés auxquelles je dois faire face sont plutôt d’ordre « relation humaines ». En effet lorsque j’étais seul dans mon entreprise la question ne se posée pas, les seules interactions que j’avais étaient avec quelques prestataires de manière occasionnelle. Aujourd’hui je dois concevoir au quotidien avec des partenaires, des fournisseurs et aussi évidemment avec mes associés. Cela nécessite de faire preuve d’intelligence sociale et ce n’est pas toujours le plus simple.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Ma réponse à cette question a considérablement évolué au fil de mon parcours entrepreneurial. Avec mes expériences récentes j’en listerais trois :

  • Avoir une vision claire : C’est la base de tout, c’est absolument fondamental. Si on ne sait pas où on veut aller exactement, on ne va nulle part. Avoir une vision claire de l’objectif à atteindre permettra d’éviter les détours et de gagner un temps précieux.
  • La persévérance : L’entrepreneuriat n’est rien de plus qu’une suite de plus ou moins gros problèmes à résoudre. Il est indispensable de faire preuve de persévérance afin de ne jamais cesser d’avancer.
  • Savoir déléguer : Pour moi il est primordial d’être conscient de ses forces mais aussi de ses faiblesses. C’est loin d’être une chose évidente mais si on souhaite être efficace et mener à bien son projet il est important de déléguer les bonnes missions aux bonnes personnes.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Pour lancer notre société nous avons choisi dans un premier temps de nous autofinancer et de récolter un peu de « love-money ». Pour la suite de notre développement il est probable que nous ayons recourt à des financements bancaires afin d’accélérer notre croissance.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
J’en reviendrai aux facteurs clés de succès que j’ai cité, notamment le premier point « Avoir une vision claire ». S’il n’y a qu’un point à surveiller je pense que ça doit être celui-ci, avoir une vision claire et « garder le cap ». Si l’on sait où on veut aller on peut à tout moment se remettre en question et se demander si ce que nous sommes en train de faire est en adéquation avec notre objectif et nous en rapproche ?

En effet quand on se lance dans « l’aventure startup » l’un des risques les plus important est de « s’éparpiller ». On a très vite fait de se focaliser sur différentes tâches, différents objectifs qui ne sont pas réellement essentiels et qui peuvent se montrer très couteux en temps et en argent. Avoir une vision claire de notre objectif mais aussi de notre « Road-map » permet d’éviter ce genre de déconvenue.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
J’aurais trois conseils à donner à quelqu’un souhaitant lancer sa startup :

  • Êtes-vous fait pour ça ? Ça peut paraitre anecdotique mais ça reste la base, en effet la « StartUp » joui d’une image très « sexy ». Quand on pense StartUp on pense à Airbnb, Uber, Blablacar, Facebook, etc.. On a vite fait de se prendre pour le futur Steve Jobs dans son garage de Los Altos au cœur de la Silicon Valley. La réalité derrière cela c’est qu’il y a évidemment énormément d’appelé pour très peu d’élus. Le quotidien d’un Startuper est très loin de ce que l’on peut s’imaginer. Il est donc indispensable de dépasser le mythe afin de se confronter à la réalité d’une aventure entrepreneuriale et se demander si c’est vraiment ce dont on a envie. Pour nuancer je dirais tout de même que je recommande cette aventure à tout le monde, même si elle n’aboutit pas toujours sur un plan financier, l’expérience que vous engrangerai aura une valeur inestimable et sera plus intéressante que n’importe quelle formation proposée dans les écoles de commerce.
  • Entourez-vous! Comme je le disais plutôt il est indispensable d’être conscient de ses forces mais aussi de ses faiblesses, on ne peut pas être bon partout. Pour les thématiques que vous maitrisez moins il est important de faire confiance aux bonnes personnes afin de s’entourer d’une équipe solide et complémentaire.
  • MVP ! : Minimum Viable Product. L’une des erreurs très souvent commise et de ne jamais se lancer. On attend que ça soit parfait, on règle des détails encore et encore sans jamais se confronter au marché. C’est une erreur qui peut être lourde de conséquences, c’est pourquoi il est très important de lancer une version minimale viable de votre projet afin de vous confronter à la réalité rapidement. Comme on le dit souvent, « le mieux est l’ennemi du bien ». Souvenez-vous qu’au départ, sur la première version de la très célèbre application de chauffeur « Uber », il fallait envoyer un mail au CEO afin de pouvoir réserver un Uber…

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