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#PortraitDeStartuper – REGEnLIFE – Guillaume Blivet

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Nous nous positionnons sur une nouvelle approche thérapeutique dédiée aux maladies neurodégénératives type Alzheimer. Notre dispositif médical pourrait être profitable à des millions de malades et à leurs proches si nous parvenons à modifier la progression de ce fléau mondial. Pour ce faire, nous avons d’emblée adopté un mode de pensée « en dehors de la boîte », tel que nous avons été qualifiés lors d’un congrès scientifique. C’est par cette audace que nous avons mis au point une neurotechnologie basée sur les sciences physiques avec une stratégie thérapeutique « au-delà du cerveau » car notre cible n’est pas que cérébrale. Nous sommes une équipe de passionnés ! Concrètement et au quotidien, cela nous amène à fonctionner dans une dynamique créative, rigoureuse et interdisciplinaire car notre entreprise réunit des profils et des compétences issues de la neurologie, des neurosciences, des sciences physiques, de la gastro-entérologie, de la microbiologie mais aussi et surtout de l’ingénierie. L’intérêt est de décloisonner les disciplines dans le cadre d’une approche collaborative pour répondre de manière novatrice à un enjeu de santé publique majeur.

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Paris&Co
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Pourquoi ce choix de produit / service ?
L’intérêt est d’utiliser des émissions électromagnétiques et notamment photoniques, de manière non-invasive, avec peu ou pas d’effets secondaires car un tel traitement aurait de nombreux avantages pour les malades. Cela nous paraît désormais presque à portée de main par l’intermédiaire de la lumière infrarouge qui a la faculté de pénétrer dans les tissus. Il nous paraît aujourd’hui indéniable que le domaine de la photonique, c’est à dire l’industrie qui utilise la lumière comme technologie, devient incontournable et omniprésente et dans tous secteurs (informatique, électronique, automobile, aéronautique, etc.). Le médical n’y échappe pas et nous croyons fermement à de futures applications thérapeutiques basées sur l’optique et la photonique.

Par la suite, notre idée a été d’appliquer cette technologie de manière transcrânienne et transabdominale. Nous ciblons l’axe cerveau-intestin car, après avoir testé notre hypothèse, nous avons observé plus d’effets thérapeutiques avec cette double cible ; et que si la maladie d’Alzheimer se manifeste dans le cerveau, de nombreuses études suggèrent désormais que le microbiote intestinal serait impliqué dans cette pathologie. Cela nous a permis d’obtenir une solide preuve de concept au plan préclinique qui nous a permis d’initier un essai clinique pilote sur 64 patients en double aveugle randomisé (en cours). Ainsi, notre produit se présente actuellement sous la forme d’un casque et d’un plastron abdominal piloté par une console électronique.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Mon premier objectif est tout d’abord d’amener sur le marché notre innovation au service des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. C’est un objectif en soi car le chemin normatif, règlementaire et clinique pour amener une telle technologie sur le marché européen ou américain est devenu particulièrement exigeant et complexe. S’il y a l’avantage d’assurer plus de protection pour les patients, il en résulte un manque d’accès à l’innovation pour les patients car toute innovation se voit freinée par le temps d’accès au marché et le coût important que cela représente… sans parler des risques associés. Ce challenge est à la mesure de notre ambition de devenir un leader du secteur MedTech pour le traitement des maladies neurodégénératives !

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
En tant que leader de cette entreprise, je m’attache à partager avec nos équipes et parties prenantes l’enthousiasme de se lever le matin pour une cause utile prenant la forme d’une innovation disruptive. Pour moi, la question du sens dans ce que l’on fait et ce qu’on souhaite apporter au monde est fondamentale. Ensuite, en tant qu’entrepreneur, si je suis seul, je ne peux rien faire. D’ailleurs, REGEnLIFE n’est pas mon entreprise car nous sommes plusieurs à la détenir et à la développer ; j’en suis le représentant avec toute la responsabilité que cela incombe. Tout ce que REGEnLIFE a pu accomplir aujourd’hui est plus qu’un travail d’équipe et cela je le dois à mes associés, collaborateurs, partenaires scientifiques et financeurs privés et publics. C’est pourquoi je me considère comme un coordinateur qui fédère, favorise la collaboration et crée de la synergie pour atteindre des objectifs. J’attache une importance fondamentale aussi à l’humain et à sa place dans l’entreprise pour permettre à nos employés un espace d’initiative, de responsabilité et in fine un épanouissement en adéquation avec nos activités. Enfin et surtout, je suis déterminé à amener cette entreprise au succès.

Quelle est votre formation initiale ?
Bac+5 en Santé Publique (Toulouse III).

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je suis avant tout animé par la volonté d’apporter quelque chose d’utile à la société. Je crois que c’est moteur et porteur de sens pour nos équipes et nos investisseurs. Je suis passionné par la science et l’innovation et ce projet ne cesse d’attiser ma curiosité et mon esprit aventureux.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Il est loin d’être terminé ! Il a démarré il y a 10 ans maintenant où j’ai décidé de quitter ma vie de salarié pour me consacrer au métier de consultant et accompagner les entreprises de santé, de la startup aux grands comptes. J’ai beaucoup appris en côtoyant des dirigeants. Cela m’a ensuite amené à rejoindre la direction d’une entreprise puis à créer deux startups dont REGEnLIFE à laquelle je suis désormais 100% dédié.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis ma vie d’étudiant où j’ai fondé avec une amie une association de solidarité internationale qui nous a permis de lancer des projets en santé communautaire ou commerce équitable en Amérique Centrale et en Asie.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Depuis le lancement de REGEnLIFE, j’ai le sentiment de m’être spécialisé dans la résolution de tous types de problèmes tellement j’en vois passer ! Mais je crois que le plus dur au début, pour moi qui ne suis pas scientifique de formation, a été de convaincre des scientifiques, des médecins et des investisseurs sur une technologie atypique à un moment où notre preuve de concept n’était pas aussi solide qu’aujourd’hui. Ainsi, nous ne sommes pas passés loin d’un crash de trésorerie à chacune de nos premières opérations de financement. Il y a aussi la difficulté à recruter des profils aux compétences spécifiques à notre secteur d’activité, peu fréquents et associés à un savoir-être correspondant à nos valeurs ; c’est une veille permanente et je suis fier de l’équipe que nous sommes.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
J’ai coutume de dire que l’entreprenariat est une course d’obstacles, d’endurance et de vitesse.

En d’autres termes : faire face aux difficultés en gérant ses ressources pour ne pas les épuiser, tout en étant rapide et réactif.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Après avoir essuyé plusieurs refus de fonds d’investissement, nous avons présenté, en mode dernière chance, notre dossier à une société de capital-risque… qui a également refusé notre dossier… mais il y a eu un retournement de situation car son fondateur et vice-président y a manifesté un intérêt personnel. Son soutien nous a permis de fédérer avec lui des business angels et family offices autour de nous jusqu’à créer une société d’investissement dédiée à REGEnLIFE. Nous venons ainsi de boucler une série A.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Pour moi, le produit que l’on développe doit répondre au mieux à un réel besoin, doit se concevoir avec les personnes appropriées et se déployer dans une stratégie efficace. Il faut veiller en permanence à l’équilibre de ce triptyque.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Le meilleur conseil je puisse donner c’est de prendre les bonnes décisions aux bons moments. Pour moi, cela passe par le fait de bien s’entourer, prendre plusieurs avis et savoir se remettre en cause. D’expérience, une bonne décision est parfois difficile à expliquer. Il me semble nécessaire d’anticiper toutes les réactions autour de soi pour ensuite convaincre en transmettant sa confiance.

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#PortraitDeStartuper #97 – REGEnLIFE – Guillaume Blivet par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents #PortraitDeStartuper

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