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#PortraitDeStartuper – Hello Harold – Victor Schoucair

Ce portrait est réalisé en partenariat avec ZEBOX l’incubateur & l’accélérateur international de startups innovantes dirigé par Matthieu Somekh et fondé à l’initiative de Rodolphe Saadé, président directeur général de CMA CGM. Soutenu par des partenaires maîtres dans leurs domaines (Accenture, BNP Paribas, EY, Centrimex, etc.), ZEBOX se concentre sur deux domaines sectoriels : le transport, les mobilités, la logistique et l’industrie X.0 avec au cœur de chaque projet, des technologies de pointe comme l’IA, la blockchain, l’IoT, la robotics, la cybersécurité et la réalité virtuelle ou augmentée. ZEBOX propose aux startups deux programmes d’accompagnement sur mesure, adaptés selon l’état d’avancement de leur projet.

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Paris&Co
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Comment décririez-vous votre entreprise ?
Hello Harold, c’est d’abord une équipe franco-libano-italienne, issue de la passion de Giovanni pour les voitures, la mienne pour la tech et les médias, et enfin celle de Gorune et Sondos pour le machine learning.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Le projet Hello Harold voit le jour en 2017 à Paris. Giovanni De Luca et moi-même avons les petites annonces digitales en ligne de mire. Ce domaine nous a longtemps frustrés en tant qu’utilisateurs : Giovanni, adepte de l’immobilier, et moi tentant vainement à trouver une voiture à acquérir, nous sommes stupéfaits de la lenteur du processus, ainsi que la frustration que génèrent les recherches sans fin, les négociations sur le prix, les argus imprécis et la quantité pléthorique des annonces dans lesquelles sont noyées des millions de vendeurs et acheteurs.

On constate alors que le marché des petites annonces en ligne n’a pas mué depuis le concept initial de Craigslist en 1995, suivi par leboncoin, qui vient rajouter le principe de la segmentation de régions pour la France.

Selon nous, les vendeurs et acheteurs sont toujours dans le noir. Comment choisir un prix équitable ? Comment choisir le bon moment pour effectuer une transaction ? Et où se tourner pour y publier son annonce ou rechercher efficacement un bien ?

Et surtout : à qui se fier ? Les argus statiques ? Les agences immobilières ? Les concessionnaires de voitures ? Les forums ou groupes sur réseaux sociaux ? Ces derniers sont aussi figés dans le temps et la manière que les sites d’annonceurs. Même une recherche sur les sites de référencement n’indique pas clairement la réponse à ces questions : Comment ne pas se faire avoir sur internet ? Comment optimiser son temps, et son énergie ?

Quelle est votre formation initiale ?
Nous nous sommes associés avec Gorune Ohannessian, chercheur depuis 7 ans en machine learning et machine teaching (University of Madison – Wisconsin) et Sondos Atwi, data scientiste d’IE Madrid – eux deux aussi diplômés de l’université américaine de Beyrouth (AUB) où nous nous sommes rencontrés lors de nos licences (Giovanni en Administration des Affaires, et moi-même en Sciences Economiques.) Giovanni continue ensuite sa formation à l’ESSEC (promo 2010) et moi à l’ESCP (promo 2012.)

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Giovanni était déjà entrepreneur en Europe depuis 4 ans après l’ESSEC, avec trois restaurants ouverts sous la bannière « Viccolo » à Rome ! Moi-même passionné d’entrepreneuriat depuis l’ESCP, et ayant été manager dans un boite de conseil pour laquelle j’aidais les clients à transitionner vers le 2.0, et Gorune et Sondos de retour des USA et d’Espagne, formés en intelligence artificielle et ayant appliqué leurs connaissances tant dans le médical que dans les mathématiques.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Le cœur du projet Hello Harold est de répondre à toutes les questions ci-dessus, d’analyser le Big Data gigantesque des petites annonces et d’y insuffler l’analyse très poussée de la Deeptech – intelligence artificielle – pour optimiser le processus et faire rentrer les petites annonces dans le présent qu’est l’intelligence artificielle.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
L’équipe choisit d’entamer l’analyse dans le domaine des voitures d’occasion. En se concentrant sur une seule verticale, il sera plus simple d’entraîner notre modèle de machine learning, de la rendre autosuffisante, et à partir de là, de l’insuffler dans tous les autres domaines : de l’immobilier à la mode. De l’offrir tant aux personnes qui se demandent combien vaut une Renault Megane 2012 avec 188,000kms au compteur, qu’à ceux qui désirent savoir quel budget avoir pour ne pas se laisser berner lors de l’achat d’un iPhone 7, 128Go, avec quelques rayures.

L’objectif de l’équipe est clair depuis le début : Hello Harold veut faire le contraire des argus qui proposent un seul prix pour tous les propriétaires de la même Citroën C8, qu’elle soit jaune ou bleu ciel, qu’elle ait roulé 75,000kms ou 82,000kms, qu’elle soit en PACA ou en Ile-de-France. Tous ces facteurs influent sur le prix, sur la désirabilité, sur l’endroit à choisir pour vendre plus vite. Hello Harold entend donner à chacun de ses utilisateurs son prix unique, son indice de vente et d’achat unique, sa « trousse » d’information personnalisée qui permettra la transaction optimale. Ainsi, Hello Harold extirpera la sensation de frustration des utilisateurs.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Notre équipe tire des leçons de la demande, et non plus de nos suppositions. Il y a une idée préconçue, lorsqu’on se lance dans un projet, de ce que nous traitons : les utilisateurs préfèrent A, plutôt que B. La leçon tirée de 2 ans d’aventure entrepreneuriale est de s’aligner sur ce que le marché demande vraiment. Pas ce que nous croyons être la réponse céleste. Il y a une dynamique de réaction.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Nous avons tous une passion pour créer des choses nouvelles, de déconstruire puis de reconstruire également : c’est même la raison pour laquelle Gorune et Sondos se sont lancés dans l’intelligence artificielle et les data sciences. Après cela, Giovanni est passionné par les évolutions constantes dans la mobilité – fana de Tesla – il est aussi aviateur chevronné. Moi, c’est plutôt le storytelling. Tant en politique, que dans le cinéma.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Il y a toujours des bourrasques. Quelques fois, on subit les autres : La crise Facebook, qui nous a bloqués plusieurs mois dans notre effort de développer une appli sur leurs plateformes. La situation économique au Emirats Arabes Unis, ou nous souhaitons nous étendre.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Il faut être solide, garder le cap lorsqu’on est en eaux troubles : Si un compétiteur plagie une couleur, ou adopte un Modus Operandum similaire. Si un associé préfère rejoindre une autre compagnie. Nous pensons aussi qu’il faut tâter le marché très tôt dans l’aventure, ne pas procrastiner à lancer de peur de se faire voler l’idée, ou de trop vouloir améliorer le produit.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons eu la chance d’avoir Speed@BBD et ZEBOX qui ont cru en nous, et que nous remercions au passage. C’est plus que du financement, dont a besoin une startup, c’est un accompagnement, un open space avec d’autres startup avec qui briefer des idées, demander conseil (car les autres ont forcément déjà vécu la plupart de nos goulots.)

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Est-ce qu’il y a de la traction ? Est-ce que le marché réagit ? Est-ce qu’une personne est prête à payer pour ce service (si on est B2B) ?

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
En parler autour de soi. Le faire en se détachant du projet (car les amis et la famille ont du mal à être durs et prendre du recul.) Il faut coincer 100 personnes sans discrimination du lieu, de la situation, et exposer l’idée sans montrer qu’il y a du pathos sous-jacent (« Ce projet, c’est mon rêve, mon bébé. »)

Et surtout, surtout, nous recommandons de s’associer avec des gens qui ont les mêmes passions, la même envie de bosser dans la même direction. Trouver le(s) cofondateur(s), c’est là le vrai challenge – et le vrai Big Bang.

Site internet
https://www.helloharold.io/

Linkedin
https://www.linkedin.com/in/schoucair/

Twitter
https://twitter.com/schoucs


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Vous pouvez retrouver ce livre blanc en téléchargement gratuit sur l’ensemble des plateformes ci-dessous : logo-slideshare logo-calaméo logo-scribdlogo-youscribe logo-wobook  _____________________________________________________________________________

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#PortraitDeStartuper #56 – Hello Harold – Victor Schoucair par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents #PortraitDeStartuper

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#PortraitDeStartuper #55 – Captain Robot – Hugo Kelberine par Sébastien Bourguignon
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