#PortraitDeStartuper – RetardVol – Anaïs Escudié @Retard_Vol cc @Willa_off #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – RetardVol – Anaïs Escudié

Ce portrait rentre dans une série réalisée en partenariat avec WILLA qui s’engage à favoriser l’inclusion dans l’écosystème entrepreneurial. Parce que l’inclusion n’est pas l’affaire d’une quelconque « bienveillance », mais bel et bien un gage de croissance. WILLA souhaite donc encourager chaque personne à prendre des engagements concrets en signant le Manifeste et en inscrivant ses futures actions pour une innovation inclusive.

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Sponsors du blog

Paris&Co
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Comment décririez-vous votre entreprise ?
Lors d’un vol annulé ou retardé, les passagers méconnaissent leurs droits, les démarches sont longues et fastidieuses et souvent couronnées d’une réponse négative.

RetardVol est la solution permettant d’aider les passagers, ayant subi un retard de plus de 3h à l’arrivée, une annulation et un refus d’embarquement (surbooking) à obtenir une indemnisation allant de 250€ à 600€.

RetardVol intervient en phase amiable et judiciaire pour faire valoir les droits des passagers et obtenir l’indemnisation maximale. RetardVol a déjà aidé plusieurs dizaines de milliers de passagers à obtenir une indemnité face plus de 100 compagnies aériennes différentes.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Lorsque je suis partie en vacances à Bali, mon avion a été annulé et j’ai donc été bloquée pendant 24h à Singapour. J’ai perdu une journée de travail et j’ai fait les démarches pour obtenir une indemnisation, la compagnie m’a proposé 100€ en avoir. Étant alors avocate et diplômée en droit des transports, j’ai envoyé une lettre RAR à la compagnie dans laquelle j’ai rappelé les obligations d’indemnisation prévues par le règlement Européen. J’ai ainsi pu obtenir 600€.

Je me suis donc dit qu’il fallait que j’aide les passagers qui comme moi, avaient des difficultés à percevoir l’indemnisation maximale.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous souhaitons augmenter notre part de marché auprès des voyageurs francophones. Nous n’ouvrons pas pour le moment nos services à d’autres pays afin de garantir une qualité de service maximale. Nous avons une excellente réputation auprès de nos clients et nous devons entretenir cette qualité de service. La plupart de nos concurrents ont des avis très négatifs de leurs utilisateurs car ils ne répondent pas à leurs clients et suivent très mal les dossiers. C’est pour nous un élément différenciant important.

Au-delà de l’activité BtoC, nous commençons aussi à ouvrir notre service à des partenaires professionnels : agences de voyages, sites de booking de vols en lignes et des grands groupe qui ont des collaborateurs qui voyagent fréquemment. Ces entreprises peuvent grâce à RetardVol rediriger leurs clients ou collaborateurs et s’enlever une épine du pied.

Nous avons mis en place un algorithme permettant de vérifier quotidiennement 7000 routes aérienne et de déterminer les vols éligibles à une indemnisation pour que professionnels puissent informer directement leurs clients ou collaborateurs qui ne sont pas toujours au fait du règlement Européen et ne savent même pas qu’une indemnisation existe.

Enfin d’ici un à deux ans, après avoir consolidé notre présence en France, nous ouvrirons notre service à plusieurs pays Européens.

En termes d’effectif, nous sommes actuellement 10 personnes dans la société et ce chiffre devrait être doublé d’ici un an.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis audacieuse et courageuse.

Je suis très humaine, réactive et toujours positive pour tirer mon équipe vers le haut.

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai une formation juridique, je suis diplômée en droit des transports et j’ai obtenu le concours d’avocat.

J’ai exercé en tant que juriste dans compagnie de protection juridique puis après avoir obtenu mon titre d’avocate, j’ai exercé plusieurs années au barreau de Paris.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Le droit et tous les challenges découlant de la création d’une startup. J’adore relever des défis, comme par exemple pitcher devant 400 personnes ! Je retrouve l’adrénaline que j’avais quand je plaidais pour mes clients.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
La profession d’avocate est une profession libérale. Même si j’exerçais au sein d’un cabinet, la fibre entrepreneuriale était déjà là. Il faut trouver des clients, gérer des négociations commerciales et effectuer un service juridique.

J’ai cependant eu envie de voir plus grand et de toucher davantage de personnes. Les outils technologiques d’aujourd’hui le permettent et le droit n’est pas encore une activité qui s’est transformé d’un point de vue digital. C’était l’occasion de se lancer.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis la création de RetardVol, il y a trois ans.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Les débuts sont toujours difficiles. Il faut se construire une notoriété, gagner la confiance de ses clients. Nous avons aussi plusieurs concurrents et il faut faire sa place et gagner des parts de marché. C’est un travail de long terme, mais il faut garder en tête ses objectifs.

Entre la création de l’entreprise, la mise en place d’outils, de process et le premier euro de chiffre d’affaires, c’est un peu la traversée du désert. Il faut être patient, le travail paie toujours.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreneuriat ?
Il est important, avant de se lancer, d’échanger sur son idée. On ne va pas vous la voler ! J’ai vérifié auprès de mes amis s’ils connaissaient les dispositions du règlement européen et la possibilité d’obtenir une indemnisation de 600€ en cas d’annulation d’un vol. Personne n’était au courant, ce qui m’a conforté dans mon projet.

Je pense aussi que c’est important de ne pas rester seul dans son coin, être incubée par exemple permet aussi de gagner en confiance et d’avoir des échanges avec des experts et une communauté. Je suis incubée chez Willa et c’est pour moi un réel succès.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
J’ai eu la chance de pouvoir autofinancer mon entreprise jusqu’à atteindre mon seuil de rentabilité.

Même si nous ne nous interdisons pas de lever des fonds un jour, nous ne l’avons pas encore fait. Nous préférons maitriser notre croissance et conserver notre qualité de service. Cela nous permet aussi de conserver une certaine indépendance.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Il ne faut pas mettre tout votre budget et tout votre temps dans le développement de votre produit ou votre application mais peaufiner au fur et à mesure en fonction des besoins, des nécessités du marché et des retours des clients.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Soyez audacieux, prenez votre courage à deux mains et lancez-vous car nous n’avons qu’une vie.

Site internet
www.retardvol.fr

Linkedin
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Twitter
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