[#Management] L’entreprise libérée reste sujet à débat, qu’en est-il ? via @chris_defelix @FR_Conversation

L’entreprise libérée reste sujet à débat, qu’en est-il ?

Il est intéressant de voir comment se comporte le corps professionnel et académique face à une thématique qui fait débat, celui de l’entreprise libérée. Il faut savoir que ce concept existe depuis bien longtemps et qu’il juste était remis au goût du jour par Isaac Getz. En effet, le modèle de management des entreprises a toujours été sujet à analyse et à critique. Il n’y a pas de formation au management d’homme, d’ailleurs les écoles de management apprennent à gérer des entreprise mais pas des être humains. Hors c’est là que le bas blesse. Je ne connais aucun manager qui a pris en charge des équipes à qui on a expliqué ce nouveau rôle ni qu’on a accompagné correctement pour le faire. Alors quand il s’agit de dirigeant d’entreprises qui sont aussi fondateurs et qui ont monté leur entreprise jusqu’à un certain niveau, le management est souvent fait de manière empirique avec des styles de management destructeurs de motivation et d’engagement. Entre les petits chefs, les patrons qui gèrent leurs « salariés », les dictateurs, les pervers narcissiques, la palette des profils néfastes est vaste. Mais dans l’extrême inverse aussi on trouve les copains, les GO, les je-m’en-foutistes, autant d’autres mauvais managers.

Alors je veux bien qu’on ait des problèmes avec l’entreprise libérée ou même ce qu’on met derrière le management 3.0, mais ce sujet ne peut pas être laissé à la merci de l’amateurisme des individus qui sont propulsés du jour au lendemain managers et à qui on confie d’autres individus pour faire le job.

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Qui a écrit cela ? Gary Hamel, expert américain en management, promoteur du « management 2.0 » ? Isaac Getz, professeur français parcourant le monde à la recherche des entreprises libérées ? Vous n’y êtes pas du tout. Il s’agit… de Hyacinthe Dubreuil, syndicaliste français du début du XX^e siècle ! Son principal ouvrage (Dubreuil H. (1934), A Chacun sa chance. L’organisation du travail fondée sur la liberté, Paris, Éditions Bernard Grasset.), paru dans les années 1930, arborait à l’époque ce sous-titre qui résonne étonnamment aujourd’hui : « L’organisation du travail fondée sur la liberté »…

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