[#Startup] On bash encore la #FrenchTech ! via @gbregeras @LesEchos
On bash encore la French Tech !
C’est quand même extraordinaire et c’est vraiment un mal français. On n’aurait pas de startups en France on se plaindrait de la situation, on en a on se plaint qu’elles ne réussissent pas à se financer, on créé la BPI on se plaint qu’elle fait mal son travail, on finit par trouver un bon équilibre dans le financement (même si ce n’est pas parfait) on se plaint maintenant que les startups sont surévaluées ou qu’elles se font racheter par les étrangers ou que nous n’avons pas de licornes. On n’est jamais content, j’entends depuis des mois le fait que la French Tech coûte chère, que les résultats ne sont pas au RDV, que les startups n’y trouvent pas leur compte, … Bref, la French Tech serait la responsable de tous les maux des startups ! À vous startupers et startupeuses, qu’en pensez-vous ?
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Il y aurait plutôt de quoi se réjouir : levées de fonds record pour les start-up avec 2,5 milliards d’euros et un total d’environ 2,8 milliards engrangés pour l’ avenir par les fonds de capital-risque français en 2017. Le petit monde des start-up tricolores est en pleine ébullition en ce début d’année ! Il a même permis à la France de talonner le Royaume-Uni pour devenir le premier financeur de start-up en Europe (714 contre 795, selon Dealroom), et on ne compte plus les déclarations d’amour des stars de la planète tech à notre écosystème. A l’image de Tony Fadell, père de l’iPod et fondateur de Nest, qui s’est installé à Paris pour dénicher les pépites qui façonneront le monde de demain. Ou de SAP, qui a annoncé vouloir injecter 2 milliards d’euros dans les cinq prochaines années, et vient de racheter la jeune pousse hexagonale Recast.ai pour plusieurs dizaines de millions, malgré seulement douze mois d’existence. Dernier exemple en date de cette « love parade », le niveau d’investissement des fonds étrangers qui n’a jamais été aussi élevé, avec leur participation dans 52 opérations en 2017, soit une hausse de 62 % par rapport à l’année précédente, selon Chausson Finance.
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