[#Startups] Les startups françaises : tournées vers l’internationale via @Legalvision_fr

Les startups françaises : tournées vers l’internationale

L’innovation à la française s’exporte avec succès au pays de l’Oncle Sam, mais pas seulement. Le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne ou encore l’Espagne sont également dans la ligne de mire des jeunes pousses françaises qui souhaitent conquérir le marché international. Il faut dire que l’internationalisation constitue une étape cruciale pour leur développement.

Les enjeux de l’internationalisation pour les startups tricolores

Entre les financements publics, l’accélération des levées de fonds et les différents dispositifs mis en place (incubateurs de startup, espaces de coworking, etc.), l’écosystème français est favorable à la création des startups. Malheureusement, il est assez difficile de les développer.

Or, les nouvelles générations de startuppers français ont de l’ambition. Ils désirent agrandir leur marché et étendre leur réputation au-delà des frontières. C’est pourquoi, au bout de quatre ans en moyenne, la majorité des startups décident de partir à la conquête de l’international. Elles font le choix de s’internationaliser pour bénéficier des perspectives de croissance plus forte et plus rapide qui leur est offerte à l’étranger.

Quelques chiffres

Une étude menée par la plateforme Stripe résume parfaitement ce qui pousse les startups françaises à se développer à l’international :

  • 98 % des startups ont déjà des clients à l’étranger ;
  • Un tiers des startups françaises réalisent l’intégralité de leur chiffre d’affaires à l’étranger ;
  • Le marché international représente un quart de leur chiffre d’affaires ;
  • L’internationalisation leur permet de multiplier leur chiffre d’affaires annuel par 2,2.

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Quels marchés intéressent les startups françaises ?

En premier lieu, le marché américain. D’après une étude réalisée par La Banque Populaire et sa filiale Pramex cette année, un quart des implantations des startups à l’international se fait aux États-Unis.

49 % des jeunes pousses françaises posent leurs valises sur la côte nord-est (en particulier à New York) et 35 % d’entre elles s’installent dans la région de la Silicon Valley, à San Francisco.

Viennent ensuite les pays de l’Union européenne en raison de leur proximité. C’est ainsi que 42 % des filiales de startups se concentrent au Royaume-Uni (13 %), en Allemagne et en Espagne (plus de 5 % chacun).

D’une manière générale, les startups qui décident de s’orienter vers l’international s’implantent dans les grandes villes où les opportunités de marché sont plus nombreuses, à savoir à Londres (12, 8 %), New York (11,4 %), San Francisco (8,9 %), Barcelone (4,5 %) et Madrid (4,3 %).

Les risques de l’internationalisation

Comme vous pouvez vous en douter, l’internationalisation est une opération coûteuse. Entre les frais de Visa, les coûts d’installation, le recrutement et les coûts d’adaptation des produits ou services, le développement à l’international nécessite un financement important. Pas étonnant que les trois quarts des startups ont recours aux levées de fonds pour concrétiser leur projet d’implantation.

Mais ce n’est pas tout. Les startups qui font le choix de s’implanter en dehors de l’Hexagone risquent de négliger leur marché d’origine. C’est une grave erreur pour la simple et bonne raison que le marché qu’elles s’apprennent à attaquer n’est pas encore acquis.

Enfin, les startups qui décident de tenter leurs chances à l’international ne doivent pas se précipiter. En effet, il est primordial qu’elles trouvent une stabilité et soient rentables avant de se lancer dans cette nouvelle aventure qu’est l’internationalisation.

Ornella Carolis


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Rappel support utilisé lors de la conférence Cloud Expo Europe : ICO comme nouveau modèle de levée de fonds grâce à la #Blockchain
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Rappel mon article sur Siècle Digital : « Hush, la néobanque européenne crypto compatible« 
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Rappel mon interview sur XXE – L’E-MAG : « #FuturOfWork / #PortraitDeStartuper / #TransfoNum« 
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