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#PortraitDeStartuper – insPeer – Louis de Broglie

Ce portrait a été réalisé avec le soutien du Pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION.

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Notre société a pour vocation d’innover dans le secteur de l’assurance et d’adapter l’assurance à l’économie collaborative.

Ouvert à tous depuis le 21 février 2015, le site Inspeer  permet de mutualiser ses franchises d’assurance dommage (automobile, habitation, moto) avec ses proches et ce, sans changer de contrat d’assurance.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Avant mon MBA, j’avais une expérience de conseil en actuariat (mathématique financière pour l’assurance). Pendant le MBA, nous avons beaucoup étudié l’impact de l’économie collaborative sur différents secteurs de l’économie, par exemple le tourisme avec Airbnb, le transport avec Blablacar, ou la banque avec Prêt d’union.

A l’opposé, j’ai constaté qu’il n’y avait rien en assurance.

J’ai eu l’idée de notre service de mutualisation de franchise lors d’un roadtrip avec quatre autres copains. Nous devions choisir entre une assurance assez abordable mais avec une franchise élevée et une assurance qui l’était moins mais avec une franchise plus basse. Nous sommes dit que l’idéal était de prendre l’assurance la moins chère et que s’il nous arrivait un problème, nous nous partagerions la franchise. D’où la question : pourquoi ne pas se partager la franchise en permanence afin de baisser le coût de nos contrats d’assurance ? Inspeer est née de cette idée.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre ambition est d’améliorer les produits d’assurance en remettant, la solidarité, la confiance et la transparence au centre du service assurantiel.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Comme un entrepreneur débutant. Il y a tellement de choses à apprendre et de problèmes à résoudre que je suis très très loin d’en avoir fait le tour.

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai une formation de mathématicien. J’ai un master en pricing de produits dérivés, un diplôme privé d’analyste financier (le CIIA), et un MBA de l’IE Business School à Madrid.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Je dirais que je suis passionné de rien mais intéressé par tout ! J’ai néanmoins beaucoup d’intérêt pour l’actualité, la sociologie et la politique.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Pour être transparent, j’ai l’impression d’être devenu entrepreneur sans le choisir. Lorsque je suis partie faire mon MBA, je souhaitais changer mon environnement de travail plutôt que de devenir entrepreneur. A la sortie du MBA, j’ai rejoint une équipe qui montait un fonds de venture capital. Cette expérience m’a plongé dans l’univers des startups mais je ne me sentais pas les épaules pour porter un projet. J’avais d’ailleurs déjà l’idée d’Inspeer mais j’hésitais à la lancer.

C’est lorsque le projet de venture capital n’a pas marché et que je me suis retrouvé sans activité que j’ai commencé à travailler sur le sujet. Les choses sont ensuite allées assez vite et je me suis retrouvé à plein temps sur cette activité sans vraiment m’en rendre compte.

Je suis entrepreneur depuis novembre 2013. Après, j’ai des entrepreneurs dans la famille et j’avais peut être la mentalité sans m’en rendre compte.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
Notre principale difficulté vient  de la perception de l’assurance par les usagers, mais c’est aussi certainement une opportunité. Nous proposons des solutions très innovantes sur un secteur peu aimé. Nous constatons que la psychologie des clients par rapport à l’assurance n’est pas quelque chose de facile.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Je dirais de savoir se relever après des échecs et toujours aller de l’avant.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons fait un premier tour de table en « friends & family » et nous sommes soutenus par les pouvoirs publics. Nous sommes par ailleurs en train de préparer une nouvelle levée de fonds auprès d’investisseurs privés.

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Savoir que l’on se lance dans une longue aventure. Je pense que l’on ne se représente pas suffisamment le fait que c’est déjà plusieurs années avant même que le service soit rentable.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
De se confronter à la réalité. Le challenge d’un entrepreneur est de susciter l’adhésion d’autres personnes pour son produit, que ce soit des clients, des associés ou des investisseurs.

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Blog ou sites :
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Portrait de startuper #75 – Inspeer – Louis de Broglie – par Sébastien Bourguignon
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Précédents portraits de la série :
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Portrait de startuper #74 – Hxperience – Claude Favreau – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #73 – Une Vie Des Histoires – Laurence Caisey – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #72 – My Fine Art Exhibition – Anne-Constance Launay – par Sébastien Bourguignon
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