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#PortraitDeStartuper – FindBrok – Guillaume Rovère

Comment décririez-vous votre entreprise ?
FindBrok est la 1ère FinTech mondiale des professions réglementées créée pour les accompagner dans leur transformation numérique. Elle concerne les professionnels de l’Assurance, de la Finance, de l’Immobilier, du Droit et du Chiffre et s’appuie sur un réseau social dédié pour constituer un réseau   d’intelligence collaborative.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Face au défi des Fintech et Insurtech, de la réglementation, des habitudes des clients, les professions réglementées doivent trouver de nouvelles prestations à valeur ajoutée à proposer à leurs clients pour profiter de la   formidable explosion de la technologie. FindBrok a l’ambition de les   accompagner sur ce chemin en leur mettant à disposition les outils les plus puissants du marché. Les Fintech et Insurtech disposent déjà de ces outils mais poursuivent un projet de désintermédiation. FindBrok pense que la plus importante communauté d’expertise de 20 millions de membres, dotée des meilleures outils d’intelligence artificielle et possède plus de pertinence pour le client. La technologie doit accompagner l’humain, pas le remplacer.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
L’ambition est de créer la plus importante base mondiale de connaissance dans les domaines de nos utilisateurs et de mettre en lien, les professionnels, les universités, les représentations professionnelles, autour d’une technologie d’intelligence artificielle dernière génération. L’objectif est d’accompagner l’expert à trouver la bonne info, au bon moment, dans le monde entier avec un haut degré de pertinence, dans une période où les réglementations changent en permanence.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Opiniâtre créatif. J’imagine demain, non pas en percevant le continuum d’aujourd’hui mais comme une suite de ruptures à passer pour évoluer vers plus d’intelligence de services à développer. Tout est possible quand on le veut suffisamment fort et suffisamment longtemps, en fournissant les efforts en conséquence. On me dit souvent que je suis trop en avance sur mon époque mais quand je sais que je suis déjà en retard, je me dis que nombre d’autres sont très loin de percevoir les bouleversements à venir.

Quelle est votre formation initiale ?
Une formation commerciale qui m’a donné très tôt le sens de l’écoute et du recoupement. L’empathie m’a offert de comprendre de manière anticipée les évolutions des mutations de marché.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
L’humain me passionne car il est infini dans tous ses excès mais reste très sage dans la réalité de sa vie. Il arrive à se brider par convention, par convenance, par bienséance. Peu sont capables d’outrepasser leurs limites   éducatives ou culturelles. Pour ma part, la liberté est l’élément clé de ma vie et mon parcours. La transcendance est un leitmotiv de vie. Tous les jours, je me souviens que l’humain n’utilise que quelques pourcents de son   magnifique cerveau. J’ai la sensation d’avoir fait si peu de choses dans la vie que je vais mettre le turbo pour créer un projet mondial, réellement disruptif en y associant le maximum de cerveaux brillants.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
J’ai toujours été entrepreneur. A 6 ans, je cherchais à vendre des   autocollants, à 14 ans, je sollicitais la mairie de Paris pour leur proposer un projet qui est devenu Autolib 30 ans plus tard, à 19 ans, j’ai mis en place un réseau de garde d’enfants dans les grands événements tels que foires, expositions et festivals. J’ai créé un service minitel en 1989 pour la réservation d’une babysitter avec une mutuelle étudiante, puis je suis entré dans le salariat jusqu’en 2005. Mon dernier poste était inspecteur de compagnie et je l’ai quitté pour aller m’escrimer avec mon destin. Le « premier » essai a été douloureux avec un échec qui a laminé mon patrimoine et douché mes espoirs. Il m’a aussi appris énormément sur   moi et sur mes forces et faiblesses. Je n’ai pas perdu de temps et j’ai   lancé Actusite que j’ai vendu lors de la crise financière de 2008,   pressentant les difficultés à venir de mes clients. En 2012, j’ai lancé un   projet de plateforme de services digitaux aux courtiers qui est   actuellement en cours de cession, AssurDeal.Pro. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir des idées et les professions réglementées étant en telle mutation, je me suis autorisé à lancer le premier réseau social mondial   d’intelligence collective pour ces professions, FindBrok.me.   Mais quand je dis que ce sera mon dernier projet, mes proches sourient… Entrepreneur est un état d’esprit et la grande vanité de penser que l’on peut améliorer quelque chose dans l’existant.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
FindBrok est le premier projet que je porte où les choses semblent simples   à mettre en œuvre. Les différents acteurs adhèrent au projet et même, pour certains, spontanément. C’est encourageant. Je ne peux même pas dire que les fonds sont compliqués à trouver car, pour la première fois, les fonds se manifestent d’eux même pour soutenir ce projet de création d’une Fintech mondiale. Mais pour avoir mené de nombreux projets, je suis « confiant », les difficultés vont arriver. En tout cas, j’ai profité de l’engouement du début pour structurer l’équipe avec quelques grands professionnels   expérimentés dans l’accompagnement de ce type de projet à forte croissance.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Il faut se connaître parfaitement et se faire confiance. La deuxième règle, pour moi, est de savoir s’entourer des profils complémentaires. Une dream team saura affronter les tempêtes inévitables d’une entreprise, comme la   coque d’un hauturier. L’autre facteur pourrait être d’avoir un projet cohérent dans le bon market timing et j’en sais quelque chose pour avoir, souvent, été un peu trop avant-gardiste.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?Financement personnel et quelques amis. Par ailleurs, nous sommes incubés par IBM sur son programme Startup. Cela nous apporte un très fort élément structurant et des ressources d’un grand groupe tout en nous laissant l’agilité d’une startup. Nous sommes actuellement en train d’étudier plusieurs propositions d’accompagnement. Nous avons même reçu des sollicitations de l’étranger.

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Bien évaluer le temps. Un très bon ami m’a appris qu’il fallait appliquer Pi systématiquement à ses postes de dépenses et au temps des premières facturations. Les startups meurent de manque de financement et de clients. Il faut donc être en configuration d’Opex au minimum et que tous les contrats de services n’excèdent jamais trois mois, y compris le bail de ses bureaux.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Vérifier préalablement si vous avez le soutien moral de votre entourage ou s’ils vont être des boulets. Si vous avez besoin de trop d’avis pour savoir si vous devez vous lancer, vous savez que vous n’avez pas le grain de folie qu’il faut pour mener une telle aventure. Reprendre une société qui tourne nécessite de tout vérifier. Lancer une startup n’a pas de benchmark. Soyez certain de pouvoir manger des pâtes durant 5 ans avant de vous lancer. On change de vie quand on passe de salarié à entrepreneur et les portes s’ouvrent moins. Il faut en tenir compte. Idéalement, il faut éviter d’être seul car si vous pensez pouvoir aller plus vite en n’ayant pas à convaincre vos associés de la pertinence de vos idées, vous perdez l’occasion d’avoir un avis qui va vous aider à structurer votre pensée.

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Portrait de startuper #62 – FindBrok – Guillaume Rovère – par Sébastien Bourguignon
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Précédents portraits de la série :
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Portrait de startuper #61 – Aptoriel – Marie-Laure Plessis – Jérôme Hacot – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #60 – OSCARh – Frédéric Watine – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #59 – Qubit – Antoine Ballerin – par Sébastien Bourguignon
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