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#PortraitDeStartuper – Aptoriel – Marie-Laure Plessis – Jérôme Hacot

Comment décririez-vous votre entreprise ?
APTORIEL est une start-up, spécialiste des paiements, qui fournit des services aux entreprises et aux banques basée sur Paris et Bordeaux.

Notre solution « Cloud » de paiements, APToSEPA, permet très simplement aux entreprises, associations, start-ups de procéder aux prélèvements et virements SEPA* nécessaires à leur activité.

Nous nous adaptons aux besoins de nos clients : fonctionnement en « stand alone » c’est-à-dire en autonomie avec saisie de paiements et possibilité d’échéanciers programmés pour les prélèvements, téléchargement d’ordres de paiement ou interfaçage avec tout type de logiciel pour prendre en automatique les ordres de paiement si l’entreprise a un système de gestion…

Notre solution flexible présente de multiples atouts, notamment pour traiter les paiements récurrents.

Nous travaillons en ce moment avec des sites marchands, avec un scénario du type : achat de service ou souscription d’abonnement sur internet par le client final avec paiement par prélèvement, puis le marchand suit les paiements dans son espace sécurisé APToSEPA et procède aux règlements des fournisseurs et aux éventuels remboursements clients par virements.

Nous avons sur étagère d’autres services comme le module de facturation électronique, qui s’insère en amont pour, d’une seule action utilisateur, valider les factures, les envoyer par email et déclencher à échéance les paiements par prélèvements.

Côté banques, notre plateforme APToSEPA-Bank est utilisée en intermédiation intelligente pour échanger des flux de paiements en s’affranchissant du format (interbancaires SEPA ou tout autre format) et en retraitant des informations à la demande (transposition de comptes bancaires en cas de fusion/absorption…). Les systèmes existants ne sont pas impactés, et reçoivent une trace comptable des transactions entrées et sorties.

*SEPA=Single European Payments Area, l’espace unique de paiements en euros, soit 33 pays où les virements et les prélèvements nationaux et transfrontaliers en euros s’opèrent de la même manière. Le SEPA est une opportunité pour chaque entreprise d’étendre son activité à l’international.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Avant de fonder APTORIEL, forts d’une double compétence Informatique et Finance, nous avons travaillé sur le SEPA dans une grande entreprise et nous avons pu mesurer l’écart entre les exigences des textes européens, leur déclinaison par pays et leur compréhension sur le terrain quand il s’agit de se mettre en conformité.

Ce constat et nos convictions acquises sur d’autres projets ont orienté nos services sur 3 axes :

  • Gommer la complexité, notamment des nouvelles réglementations SEPA, pour que les acteurs bénéficient des avantages de ces paiements européens sans buter sur la mise en oeuvre
  • Automatiser au maximum les procédures dans chaque contexte pour optimiser l’utilisation des ressources
  • Accompagner nos clients tout au long de notre parcours ensemble, par le conseil et des développements sur mesure

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous voulons devenir un acteur reconnu de l’écosystème des services auprès des banques et de leurs clients entreprises, en France et dans les pays européens.

Par notre capacité à faire du « sur mesure » et à nous plier aux besoins techniques et fonctionnels, nous sommes l’alternative aux solutions standard, un trait d’union entre les banques et les commerçants, entreprises, start-ups ou associations.

Notre objectif est d’apporter de la valeur à nos clients et de développer notre complémentarité avec les banques.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Jérôme et moi partageons une vision très pragmatique de notre activité et pouvons décider vite.

Nous sommes capables d’adapter nos services et d’en créer très rapidement pour qu’APTORIEL réponde aux besoins des clients.

Ingénieurs de formation, nous ne savons vendre que ce dont nous sommes sûrs : nous sommes pointilleux sur la qualité de nos solutions et ne cédons rien à sécurité des services.

Au-delà, dans la marche de notre entreprise, nous avons un naturel optimiste et tenace, ce qui n’est pas inutile !

Quelle est votre formation initiale ?
Nous sommes deux co-fondateurs :

  • Jérôme HACOT, ingénieur ENSIMAG, Directeur Technique d’APTORIEL, a été auparavant consultant dans une importante société informatique, puis directeur de projets informatiques dans un groupe financier.
  • Marie-Laure PLESSIS, ingénieur ENSIACET, Directeur Commercial d’APTORIEL, a été auparavant consultante dans une ESN puis directeur de projets en maitrise d’ouvrage dans un groupe financier.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Jérôme est un fan de rugby et joue toujours dans une équipe d’amateurs avec d’anciens collègues.

Quant à moi, je suis fidèle à mon club de Judo où règne une ambiance stimulante et conviviale.

Ces sports ont en commun des valeurs, un certain état d’esprit, le plaisir partagé de la « bataille », mais aussi le dépassement de soi et le respect des autres…

Dans notre travail, ce qui est passionnant, c’est de concevoir de nouveaux produits, c’est de se challenger pour réussir des projets dans des contraintes données pour satisfaire le client.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Nous avons dans nos familles respectives le virus de l’entreprenariat.

APTORIEL est issu du bon alignement des planètes mi-2012: l’idée, les circonstances et la validation du montage.

La société a été créée en février 2013.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
Etre visible et attractif n’est pas si simple. Il faut du temps et des services de qualité pour que la prescription ou le bouche à oreille fonctionne.

Commercialiser des types de solutions que des banques proposent aussi est compliqué car elles ont l’avantage de la relation client avec les entreprises. Il faut faire connaître nos spécificités pour que les banques réalisent que nous sommes complémentaires.

Par ailleurs, il est nécessaire de bien poser les choses avec ses proches avant de se lancer, car le temps consacré au travail impose quelques sacrifices sur le temps personnel ou avec sa famille…

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
D’abord, bien identifier sa cible est indispensable pour bien l’adresser.Ensuite, garder à l’esprit que déployer une solution, c’est s’engager auprès de son client. La confiance ne se décrète pas, or c’est elle qui induit la fidélité et provoque des recommandations.Bien faire et le faire savoir… au-delà des outils marketing, un bon réseau est un atout clé et il faut le développer sans cesse.D’autre part  bien s’entourer est essentiel, que ce soit sur l’activité elle-même avec des experts, comme sur les aspects, marketing, juridiques, comptables…Enfin on peut faire un retour d’expérience sur le facteur positif qu’est la co-création. Le fait de créer une société à deux permet de réduire le stress qu’il peut y avoir parfois à prendre des décisions, de confronter rapidement les points de vue en pesant les tenants et les aboutissants. Pouvoir parler à quelqu’un qui comprend ce que vous faites permet aussi de réduire l’effet « ascenseur » du moral selon les affaires gagnées ou perdues. Enfin, un partage des rôles facilite la gestion.

Bien sûr tout cela ne serait pas possible sans une totale confiance dans son co-équipier et une réflexion approfondie menée en amont lors de la rédaction du pacte d’associés.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons apporté nous-mêmes le capital. En cela nous avons été aidés par le dispositif d’essaimage de notre ancien employeur.

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
La force de son engagement. Créer une entreprise est une aventure unique, mais exigeante.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Bien déterminer sa cible. Comment l’atteindre, comment prospecter efficacement ?Ecouter les clients,  toujours proposer une solution adaptée, cela peut amener à orienter vers une société amie spécialisée dans la demande et coopérer.Soigner la relation client et la relation avec les acteurs du secteur.Privilégier le téléphone, ou la visite, à des échanges de mails trop longs.Ecouter les conseils, être capable d’infléchir une idée si c’est l’intérêt de la société, mais en gardant ses convictions.

Etre toujours en veille, la bonne idée de demain est encore à saisir…

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Portrait de startuper #61 – Aptoriel – Marie-Laure Plessis – Jérôme Hacot – par Sébastien Bourguignon
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Précédents portraits de la série :
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Portrait de startuper #60 – OSCARh – Frédéric Watine – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #59 – Qubit – Antoine Ballerin – par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #58 – AD&P Ventures – Antoine Duboscq – par Sébastien Bourguignon
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