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#PortraitDeStartuper – Keeppe – Gilles Marec – Jennifer Emery – Sandy Blanchet

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Monkey SAS est une société que nous avons lancée en juin 2015. Initialement nous avions un premier produit, monkeyevent qui est une solution SaaS d’aide à l’organisation d’évènements. Et puis nous avons eu besoin d’une solution en interne qui est finalement devenue notre produit phare et sur lequel nous avons décidé d’investir toute notre énergie. Nous avons donc officiellement lancé Keeppe en mars 2016, une solution SaaS de Social Marketing qui permet de créer du trafic qualifié vers son site web et de convertir ses followers en clients grâce à la curation de contenus. Keeppe permet de créer et superposer un bandeau avec un message personnalisé et un call-to-action sur n’importe quel article partagé; collecter des adresses e-mails et re-qualifier ses BDD et enfin, mesurer le ROI/ROE des liens partagés (affichages, sources, clics, taux de conversion…).

Pourquoi ce choix de produit / service ?
JE : Dans un écosystème qui évolue très rapidement où le mobile est roi, il faut sans cesse proposer le bon contenu, au bon moment et au bon endroit, afin d’enrichir l’expérience utilisateur. Avec plus de 27 millions de contenus partagés chaque jour, nous avons décidé de construire un produit permettant de capturer la valeur de chaque lien partagé pour promouvoir une marque, engager une communauté, et finalement, générer de la conversion. Ainsi, la stratégie de contenus, notamment au travers de la curation de contenus, est devenue incontournable pour tout acteur qui souhaite se positionner comme un expert sur son marché et asseoir sa crédibilité.

Toutefois, cette pratique consistant à partager des contenus tiers à valeur ajoutée à son audience invite aussi à perdre son lectorat. Keeppe, au travers de sa solution technologique répond à ce paradoxe en permettant de créer du trafic vers son site grâce à la curation de contenus. Désormais, au lieu de simplement partager un article, vous allez pouvoir partager ce même lien mais enrichi de VOTRE présence de marque.

Contrairement à des bannières publicitaires dont le contenu suggéré ne vous importent pas forcément, ici, le message que vous attacherez au lien partagé se voudra cohérent puisque vous vous adresserez à votre communauté. Cela signifie, que le lecteur a déjà un pied chez vous, la relation est donc établie. Ceci rend Keeppe beaucoup moins intrusif que tout autre forme de publicité en ligne. Par ailleurs, comme il faut constamment justifier le ROI, les community managers vont pouvoir d’avantage valoriser leur travail et mesurer la performance des liens qu’ils partagent.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre ambition est de faire de Keeppe, un nouveau média publicitaire, entre publicité traditionnelle et publicité sociale. D’ici fin 2016, notre plus gros challenge sera de trouver nos prescripteurs et de mettre en place une stratégie d’acquisition efficace.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
JE :
Question difficile. Je dirais très simplement que je suis une entrepreneuse heureuse. Je suis contente de me lever le matin pour échanger avec l’équipe, de décider des orientations qu’on souhaite donner et des actions qu’on veut mettre en place et surtout, quel bonheur d’être libre de ses choix !

GM : Je me vois comme un cocktail : une dose corsée de technique, une belle dose d’amitiés, du rhum et un zeste d’administratif 🙂

SB : Je dirais que je suis du genre “no pain no gain” 🙂 Une hyper investie qui a du mal à délimiter vie perso et vie pro. C’est tellement galvanisant de travailler pour soi, avec une équipe qui partage la même vision de l’entrepreneuriat.

Quelle est votre formation initiale ?
JE : J’ai un parcours scolaire assez linéaire & littéraire. Je me suis très rapidement spécialisée en communication avec l’obtention d’un Master Communication & Création Numérique. Je travaille depuis maintenant 6 ans et j’ai touché du doigt les secteurs de l’énergie, de l’évènementiel, de l’informatique et maintenant de l’entreprenariat 🙂

GM : J’ai suivi une formation universitaire en physique/chimie puis une école d’ingénieur en génie chimique, un parcours qui me prédestinait à faire une carrière en pétrochimie. Mais j’étais déjà, à l’époque des balbutiements d’internet, passionné d’informatique et de nouvelles technologies. J’ai donc passé mes 15 premières années à travailler dans le monde de l’hébergement de sites web et des datacenters.

SB : De formation scientifique, je suis titulaire d’un DUT Services et Réseaux de Communication et d’un diplôme d’ingénieur Multimédia (Image, Multimédia, Audiovisuel et Communication). Je travaille depuis 6 ans dans le domaine du digital, tour à tour chef de projet web, consultante puis responsable digital. Cette polyvalence acquise au fil des années est aujourd’hui un atout majeur dans cette nouvelle aventure.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
JE : L’idée de [peut-être] développer un produit qui pourrait simplement être utile à de nombreuses sociétés.

GM : Vivre une superbe expérience humaine, mettre au point une appli qui sera utilisée par le plus grand nombre, et relever chaque jour de nouveaux défis.

SB : Partir de rien et créer un tout.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
JE : Je n’avais jamais envisagé/imaginé être créatrice d’entreprise un jour. C’est plutôt le hasard des rencontres humaines – en l’occurrence celle avec Gilles & Sandy, mes anciens collègues de travail, aujourd’hui associés et amis – ainsi que l’envie profonde de me séparer de mon employeur à ce moment précis, qui a fini de me convaincre que c’était une belle opportunité. Nous avons officiellement démarré l’aventure ensemble début janvier 2015.

GM : Second semestre 2014, notre projet était en train de grandir, mais je n’avais pas la patience d’attendre que tous les membres se libèrent et de rester à mon poste. J’ai donc commencé en août 2014 avec une société de conseil en informatique, après une énorme déception en tant que salarié. En janvier 2015, ils étaient enfin tous libres. On a très vite obtenu des locaux, l’aventure pouvait enfin commencer.

SB : Avant même d’entrer dans la vie active je souhaitais monter ma société. Par manque de confiance, d’expérience et surtout parce que je n’avais pas encore rencontré mes futurs associés, j’ai n’ai pas osé me lancer. Quand toutes les conditions furent réunies, je n’ai pas hésité une seconde. Et me voilà, depuis janvier 2015, embarquée dans cette nouvelle aventure !

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
JE :
Je pense que l’entrepreneuriat est une succession de difficultés entrecoupée de moments de joie. La première difficulté que nous avons rencontrée a été la séparation avec notre associé & développeur. Dans une phase de lancement, chaque minute est comptée et le temps perdu ne se rattrape jamais. Néanmoins, nous avons su rebondir et c’est l’essentiel ! La seconde difficulté a été de prendre la décision de pivoter (à défaut de tout abandonner) et de concentrer nos efforts sur un nouveau produit disposant d’une traction plus forte.

GM : La première difficulté que j’ai rencontré, c’est l’administration. J’ai parfois vraiment l’impression de faire un parcours du combattant, entre la CCI, le greffe, les impôts, l’URSSAF et Pôle emploi. Même si on se fait aider par des avocats et des comptables, on aimerait les rencontrer tous autour d’une table et les voir chacun tenir un discours différent. Disons que cette difficulté on s’y attend vraiment, la deuxième, je ne l’avais pas prévue, c’est l’humain. Quand on démarre, tout le monde est beau, tout le monde est d’accord, puis les visions changent pour certains, les incompréhensions s’installent et en quelques mois on se sépare d’un associé.

SB : Faire le grand saut est stimulant mais également terriblement stressant. Je ne compte pas le nombre de questions que je me suis posé (et que je me pose encore). Je dirais donc que la plus grande difficulté est celle d’être constamment tiraillé entre doutes / prises de décision / convictions.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
JE :
La persévérance, l’écoute et l’audace sont pour moi les trois qualités humaines indispensables pour réussir. La persévérance, parce que les moments de doutes sont permanents et on a parfois envie de baisser les bras. L’écoute, pour être toujours en phase avec ce que veut vraiment le marché. Enfin, l’audace parce qu’on a cette chance immense d’être libre de pouvoir oser. C’est quand même génial… ! 🙂

GM : Il faut avoir une bonne équipe soudée, avoir préparé son budget personnel, savoir combien de temps on peut tenir sans revenus, être persévérant, ne pas compter ses heures, être fou et enfin être à l’écoute des ses utilisateurs et des ses clients avant de lancer quoique ce soit.

SB : Je pense qu’il faut un savoureux mélange de beaucoup d’éléments. Incontestablement, il faut être rêveur, être persuadé que tout est toujours possible si l’on s’en donne les moyens. Paradoxalement, il faut avoir les pieds sur terre parce que l’entrepreneuriat est loin d’être un long fleuve tranquille… Mais surtout, il faut être bien entouré.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous nous sommes financés par nos propres moyens pendant 1 an et demi. En juin 2016, nous avons bouclé une levée de fonds en love money et avons obtenu une aide de la BPI pour continuer & accélérer notre développement.

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
JE :
L’équipe. Avant de bâtir quoi que ce soit, il faut d’abord s’assurer d’avoir de solides fondations.

GM : Une bonne équipe solide, les bonnes idées tout le monde en a.

SB : Ne pas faire un produit que pour se faire plaisir. Savoir être à l’écoute de ses utilisateurs.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
JE :
D’oser ! Mais sans foncer tête baissée en oubliant d’assurer ses arrières. Suite à une rupture conventionnelle, j’avais pu bénéficier des indémnités chômage : une belle opportunité de tenter l’aventure entrepreneuriale avec un filet de sécurité.

GM : Préparez votre budget perso, entourez vous dès le début, d’utilisateurs, de mentors, ne démarrez pas seul, même si vous pensez avoir la meilleure idée du monde.

SB : Rêvez, osez et persévérez. Quoiqu’il en soit, cette aventure sera forcément une expérience enrichissante !

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Portrait de startuper #33 – Keeppe – Gilles Marec – Jennifer Emery – Sandy Blanchet par Sébastien Bourguignon
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Précédents portraits de la série :
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Portrait de startuper #32 – Legalib – Arthur Soria par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #31 – Net2shop – Gilbert Gnana par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #30 – Wizbii – Benjamin Ducousso par Sébastien Bourguignon
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