#PortraitDeStartuper #28 – BeOP – Louis Prunel @BeOp_io #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #28 – BeOP – Louis Prunel

Comment décririez-vous votre entreprise ?
BeOP est un nouveau système publicitaire complet, parallèle et distinct du programmatique, sur médias premium, beaucoup plus performant en matière de branding alors qu’il fonctionne sans identifiants ni cookies.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Nous avons prévu l’arrivée de l’ère sans identifiants, et constations un désamour très importants des utilisateurs pour la publicité sur media, qui a 25 Ans. Par ailleurs ce système n’est plus à la hauteur des performances offertes par des systèmes plus modernes inventés par les plateformes fermées. Nous avons donc décidé de créer la plateforme fermée dédiée au médias premium, avec une approche publicitaire beaucoup plus adaptée et efficace tant pour les internautes que les annonceurs.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
BeOp a été créé pour devenir la meilleure plateforme de branding digitale dans le monde entier.

Aujourd’hui 90% des éditeurs premium français ont rejoint BeOP et la moitié des annonceurs premium français utilisent BeOp chaque jour un peu plus. Nous sommes en croissance de x2,5 entre 2021 et 2020, et 80% de nos annonceurs deviennent fidèles.

Nous avons lancé nos activités à NY et une première campagne est déjà en cours.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis passionné par la création d’entreprise ! J’en ai créé un nombre respectable, et j’ai aussi investi dans de nombreux projets. J’aime comprendre comment un marché fonctionne et en général lorsque je me lance, j’ai une petite idée derrière la tête pour construire un leader de son secteur.

C’est arrivé plusieurs fois déjà, et BeOp est le projet le plus ambitieux que j’ai entrepris à date ;

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé d’une école de commerce. Je n’ai jamais aimé les moules, et j’ai choisi une petite école qui laissait une place très importante aux projets personnels et au parascolaire.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Tout ! J’aime comprendre les choses et l’articulation des éléments entre eux.

La création d’entreprise, la création d’équipes pour réaliser des projets ambitieux, la stratégie, la technologie, mais aussi la mer, l’image et le son… entre autres.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Depuis que je suis adolescent j’ai toujours eu envie de créer. J’en discutais déjà avec des amis entrepreneurs de mes parents. J’ai créé une petite activité de disc jockeys avec mon frère, une association au sein de mon lycée, puis je me suis beaucoup investi en créant une petite activité parascolaire dans mon école de commerce. Dès la sortie de mon école j’ai participé à la création d’une première entreprise, qui m’a fait immédiatement plonger sur Internet et le monde de la publicité.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis aussi loin que je me souvienne !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ? D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?

J’ai toujours vécu la difficulté comme un passage transitoire vers la réussite.

Lorsqu’un projet ne fonctionne pas, il faut apprendre à rapidement se reconfigurer pour faire évoluer la chose vers quelque chose d’autre.

Pour les facteurs de succès, ils sont nombreux, mais d’une façon générale mon pourrait résumer ainsi ; Un bon entrepreneur est celui qui se trompe beaucoup moins souvent qu’il n’a raison…

Et pour être plus spécifique, il faut beaucoup de curiosité, l’envie de comprendre l’articulation des éléments qui influent sur un métier ou un projet, et une grande capacité de conviction, car finalement l’entrepreneur n’est que l’animateur d’un projet en l’orientant. Ce sont les équipes et les clients qui le font réellement vivre.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Je privilégie toujours les financements personnels.

BeOp est une exception car les montants nécessaires étaient très élevés au vu des moyens nécessaires. Mais d’une façon générale, je cherche toujours à trouver le moyen de minimiser les moyens nécessaires à la réalisation d’une ambition.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
La levée de fonds. Elle braque quelque projecteurs, mais elle a le défaut de donner parfois trop de moyens trop tôt. Dans beaucoup de cas on peut démarrer son entreprise avec deux ou trois personnes sans moyens particuliers. Surtout dans le digital !

Mon conseil serait pour chaque entrepreneur : Essayez de ne pas lever. Essayez d’abord de créer un prototype, de faire du chiffre d’affaires et de la marge, et de couvrir vos dépenses avec cette marge. SI vous y parvenez, il y a probablement un moyen de financer votre croissance sans lever d’argent, ou en levant très peu.

L’exception à la règle peut être de partager un peu de capital avec un business angel lui-même entrepreneur, si possible de votre secteur d’activité. Il pourra vous faire gagner un temps précieux sur la compréhension du marché, partager ses contacts.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Documentez-vous sur l’ensemble du marché que vous comptez aborder. Trouvez les leaders, apprenez de leur histoire. Interrogez des fondateurs ou des cadres de ces entreprises sui vous le pouvez. En comprenant les forces en présence, en écoutant, voire même en recueillant l’avis de professionnels du secteur au contact de votre projet, vous apprendrez énormément !

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