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#PortraitDeStartuper – Deepomatic – Aloïs Brunel
Comment décririez-vous votre entreprise ?
Deepomatic est un logiciel permettant à toute entreprise d’automatiser simplement ses processus visuels. Cette technologie basée sur la reconnaissance vidéo leur permet d’améliorer la productivité et créer de nouveaux produits. C’est ce qu’a fait le Groupe Compass dans le domaine de la restauration d’entreprise, avec une première mondiale : la Borne Express.
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Pourquoi ce choix de produit / service ?
Nous avons remarqué, en parlant à de nombreuses entreprises, qu’un grand potentiel de productivité et de différenciation pouvait être exploité grâce l’automatisation de processus visuels : que ce soit les péages sans barrière à base de caméras sur les autoroutes, l’encaissement automatique dans les cantines d’entreprise, le tri automatique des déchets ou encore l’assistance au technicien lors de la pose de fibre optique. Mais si ces opportunités étaient bien identifiées, les entreprises peinaient à mettre en œuvre les compétences nécessaires à la réalisation de ces projets. Nous avons donc décidé de leur dédier un produit simple d’utilisation, basé sur les technologies les plus avancées de deep learning, permettant de concevoir et déployer ces projets à échelle industrielle, en des temps très courts.
Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Avec Deepomatic, nous cherchons à faire émerger un leader mondial de l’automatisation visuelle. Les analystes estiment que ce marché en croissance va représenter plus de 50 milliards € d’ici 2025, notamment à travers ses applications industrielles. Pour le moment, Deepomatic (avec ses clients) fait partie des seules entreprises à sortir des projets de très grande envergure dans ce domaine, et nous sommes bien décidés à continuer à faire la course en tête.
Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Méthodique, extrêmement optimiste, parfois obstiné. J’espère être à l’écoute : de nos clients, de mes collaborateurs, de mes intuitions.
Quelle est votre formation initiale ?
J’ai initialement un background de développeur : j’ai commencé la programmation par hasard aux alentours de 9 ans et je ne me suis jamais arrêté ! Plus tard, une fois entré à l’ENS Lyon, je me suis passionné pour les mathématiques et j’ai obtenu un doctorat en informatique fondamentale.
Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les challenges apparemment impossibles, apprendre de nouvelles choses chaque jour et partager les succès avec mon équipe.
Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis la fin de ma thèse, en 2014 et les débuts de Deepomatic. Mais mes envies d’entrepreneuriat sont plus anciennes et prennent racine dans les différents projets que j’ai pu développer en tant que programmeur depuis mes années lycée et pendant ma vie étudiante.
Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Comprendre comment vendre aux très grandes entreprises et parler le même langage qu’elles. Nous avons mis du temps à nous adapter à leurs hautes exigences et leurs processus d’achat.
Recruter une équipe diverse : nous avons beaucoup bataillé pour arriver à une équipe paritaire, avec autant de femmes que d’hommes y compris dans les postes techniques.
D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
– La persévérance : la vie d’une entreprise est ponctuée de réussites, de défaites, et en tout cas de nombreux obstacles. Il est important de pouvoir les surmonter, et voir au-delà des problèmes immédiats. Une startup finit souvent par trouver sa voie après de nombreux essais et erreurs : seules une persévérance acharnée et une bonne réserve d’énergie permettent d’y arriver.
– La méthode : les idées, l’énergie c’est bien. Mais pour trouver son marché, développer un produit qui répond à un besoin réel, il faut de la méthode. La rigueur et un travail méthodique augmentent drastiquement les chances de réussite !
– La volonté de partager : vivre l’épopée startup seul, ce n’est pas possible. Je pense que la volonté de réussir est démultipliée quand on peut partager les hauts (et les bas) avec des cofondateurs, une équipe qu’on apprécie. On est porté par l’envie d’emporter tout le monde dans une belle aventure.
Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Deepomatic a été financé de deux manières : par les meilleurs fonds d’investissement français (Alven, Hi-Inov) et par des subventions et prêts de la BPI notamment.
S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
L’équipe, l’équipe, l’équipe. Une startup n’est pas une aventure de tout repos. À chaque étape, il faut savoir et pouvoir se reposer sur une équipe talentueuse. Dans les premiers jours d’une startup, ce sont les associés, qui doivent se compléter au maximum et donner toute leur énergie pour insuffler la vie à un projet naissant. Quand l’entreprise grandit, les recrutements doivent être effectués avec sagesse, pour choisir les personnes sur lesquelles on pourra se reposer avec confiance pour grandir et passer d’exécutant à dirigeant, de petite startup à grande entreprise, à une vitesse qui laisse souvent peu place aux erreurs de casting. Au-delà de la simple compétence, il est important de constituer une équipe partageant les mêmes valeurs. Dans notre cas nous avons fait une priorité de l’instauration d’une culture de bienveillance, de diversité, de compétence.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Les classiques : bien choisir ses cofondateur·rice·s, car l’aventure promet d’être longue en cas de succès. Il faut en particulier être capable de tout se dire pour pouvoir rebondir lors des moments plus difficiles. Et ne pas trop s’attacher à ses idées, dans la vie d’une startup les fameux « pivots » sont nombreux, et il faut s’attendre à faire des ajustements très conséquents dans la stratégie et les produits de l’entreprise. Il est important de savoir reconnaître quand on fait fausse route et corriger le tir, de façon parfois drastique.
Site internet
https://deepomatic.com/fr/
Linkedin
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Twitter
https://twitter.com/aloisbrunel
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Vous pouvez retrouver ce livre blanc en téléchargement gratuit sur l’ensemble des plateformes ci-dessous : _____________________________________________________________________________
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#PortraitDeStartuper #65 – Deepomatic – Aloïs Brunel par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents #PortraitDeStartuper
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#PortraitDeStartuper #64 – Gatling – Paul-Henri Pillet par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #63 – Okario – Remi Duvoux par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #62 – MyCarSpot – Stéphane Seigneurin par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #61 – Alkymya – Cyril Garnier par Sébastien Bourguignon
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