[#Startup] Le Danemark : un eldorado pour les entrepreneurs ?

Le Danemark : un eldorado pour les entrepreneurs ?

D’après le dernier classement de Doing Business, le Danemark serait, en 2016 encore, en tête des pays où il est le plus facile d’entreprendre. Le Danemark prend la troisième place de ce classement après la Nouvelle-Zélande et Singapour. Ainsi, le Danemark est également le pays européen le plus favorable à l’entrepreneuriat.

Comment ce petit pays de 5,7 millions d’habitants tire-t-il son épingle du jeu ? Faut-il s’inspirer de l’exemple danois ?

La prise d’initiative : une qualité enseignée dès le plus jeune âge

L’avis des enfants, ainsi que leur capacité de décision sont très tôt encouragés au sein de la société danoise. Le système scolaire encourage, d’ailleurs, largement la prise d’initiative des enfants.

Comment encourager cette prise d’initiative ? Plusieurs éléments permettent aux jeunes Danois d’apprendre à s’affirmer aussi tôt. L’étape de l’école maternelle est, tout d’abord, remplacée par le jardin pour enfant. Cela permet, selon les pédagogues danois, de ne pas soumettre les enfants trop tôt aux contraintes et responsabilités de l’école.

Le système de notation apparaît, également, beaucoup plus tard dans le système. Cela permettrait aux enfants d’oser prendre des initiatives et de développer leur créativité sans avoir peur d’être pénalisé par une mauvaise notation.

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L’entrepreneuriat : une opportunité envisagée positivement par la société danoise

Que veux-tu être quand tu seras plus grand ? A cette question, la plupart des parents resteraient assez sceptiques si leur bambin leur répondait « entrepreneur ». Qu’est-ce qu’un entrepreneur exactement ? Comment gagne-t-il sa vie ? La réussite n’est pas garantie, tout de même…

En France, l’entrepreneuriat fait encore peur. On ne connaît pas bien le terme et le futur peu sûr de la création d’entreprise inquiète. Cette réticence s’associe surtout à la peur de l’échec peu maîtrisée, ainsi qu’à l’importance accordée aux diplômes. La peur reste justifiée, réussir sa vie professionnelle sans diplôme, en France, reste difficile.

Le Danemark accorde beaucoup plus d’importance aux acquis qu’aux diplômes. Ainsi, avoir créé son entreprise, avec ou sans succès, est un plus.

Les Danois sont baignés dans l’univers de l’entrepreneuriat dès leur plus jeune âge. De nombreux lycées proposent des cours sur l’entrepreneuriat destinés à aider les jeunes élèves à créer leur entreprise pour ceux qui le souhaitent ou à développer leur entreprise pour ceux qui se sont déjà lancés. Et pour les plus intéressés, le Danemark propose, de plus, de nombreux masters sur l’entrepreneuriat très réputés en Europe.

Des milliers d’entreprises sont créées chaque année par de jeunes étudiants ambitieux. Parmi ces jeunes start-ups, certaines couleront aussi rapidement qu’elles ont vu le jour, mais d’autres ne seront que le début d’une nouvelle aventure.

Un système caractérisé par sa flexisécurité

Il faut l’avouer, il est plus facile de prendre des risques lorsque la qualité de vie n’est pas engagée.

Le Danemark offre un système assez généreux en cas de chômage dû, par exemple, à l’échec de la création d’entreprise.

De plus, le Danemark est également caractérisé pour largement faciliter la création d’entreprise. En quelques clics, seulement, une entreprise est créée et l’activité peut débuter. Toujours selon l’étude de Doing Business, c’est d’ailleurs, une fois de plus, le Danemark qui détient le temps record concernant la création d’une entreprise. 3 jours en moyenne. La France s’en sort plutôt bien, puisqu’elle prend la deuxième place de ce classement avec environ 3,5 jours pour créer une entreprise.

Vision d’un entrepreneur danois

Nous avons interrogé l’entrepreneur danois Simon Juhl-Madsbjerg, gérant de la start-up MONEYBANKER, afin de partager avec nous sa vision sur l’entrepreneuriat :

Quand avez-vous commencé à vous intéresser à l’entrepreneuriat ?

« J’ai commencé à m’intéresser à l’entrepreneuriat lorsque j’effectuais un échange scolaire d’un an à Glasgow pour terminer ma licence. J’ai alors commencé à m’intéresser à de nombreux entrepreneurs danois qui rencontraient du succès dans le marketing en ligne, qui était la matière qui m’intéressait le plus dans mes études. Je me suis alors dit que s’ils pouvaient, moi aussi, je pouvais. »

Quels ont été vos premiers projets ?

« J’ai rapidement compris que malgré mes bonnes connaissances en marketing en ligne, sans produit à commercialiser, je ne pourrais pas me faire d’argent. A cette époque, le marketing en ligne se composait, pour moi, principalement de Google AdWords et de Facebook. Par conséquent, j’ai commencé à étudier les possibilités. Dans mes recherches, je suis tombé sur de nombreux sites de comparaison d’abonnements de téléphone. C’est quelque chose que nous n’avions pas au Danemark et dont le marché avait besoin. J’ai alors appris à programmer afin de proposer un service similaire au Danemark. J’ai également passé beaucoup de mon temps libre à étudier comment je pourrais gagner de l’argent en dirigeant les clients de mon site vers les différents abonnements. A cette époque, j’ai créé la société Pricebook ApS, qui existe encore aujourd’hui. »

Comment réagit généralement votre entourage lorsque vous vous lancez dans de nouveaux projets ?

« Au début, peu croyaient que mon projet tiendrait dans le temps et que je pourrais gagner assez d’argent pour en vivre. Aujourd’hui, la plupart respecte que je me sois lancé seul dans un tel projet et que j’ai créé mon entreprise. »

Le risque de l’échec peut-il vous arrêter ? Comment vous sentez-vous vis-à-vis du risque de l’échec ?

« Si l’enjeu coûte plus que ce que je ne peux me permettre de perdre, alors oui. Mais le plus souvent, je n’ai pas de problème avec la prise de risque. Le risque et la récompense vont de pair. Mais c’est important, dans tous les cas, de croire en ce que je fais et de croire au succès. »

Que conseillerez-vous aux personnes qui aimeraient créer leur entreprise ?

« Lancez-vous tout en restant raisonnable. Ne commencez pas un projet plus grand que ce que vous ne pouvez réaliser. »

Cécilia Vadé (Moneybanker)


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