#PortraitDeStartuper #26 – Yaggo – Matthieu Penet @yaggoco @MatthieuPenet #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #26 – Yaggo – Matthieu Penet

Comment décririez-vous votre entreprise ?
YAGGO est un service permettant aux entreprises de préserver et améliorer leur marque employeur en témoignant considération et bienveillance à leurs candidats. Nous travaillons en marque blanche pour le compte de clients recruteurs à deux niveaux :

  • YAGGO apporte une réponse personnalisée et assortie de conseils à chaque candidat non retenu ; puis sélectionne et trie les CV les plus pertinents par viviers de métiers ;
  • YAGGO s’engage par ailleurs à maintenir la conversation avec les profils pertinents en mettant en place des campagnes de fidélisation constituées par l’envoi régulier d’actualités sur l’entreprise et de nouvelles offres d’emploi pertinentes pour chaque profil.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
J’ai eu une prise de conscience, sur la réalité du marché de l’emploi lors de ma première aventure entrepreneuriale, en 2012. J’ai créé le site emploi-e-commerce.com, un site d’emploi spécialisé dans les métiers du Digital et du e-commerce, et j’ai très vite compris que les recruteurs manquaient cruellement de temps pour assurer une gestion efficace de leurs candidats. Résultat : l’absence de réponse crée de la frustration chez les candidats, la marque employeur se retrouve altérée et la performance des services RH réduite.

Je voulais donc créer un service soutenant ces deux aspects essentiels d’image et d’efficacité des processus, et rendre les relations candidats-employeurs plus humaines ! En soulageant les recruteurs de la gestion des candidatures non retenues, YAGGO les accompagne tant au niveau de leur efficacité que de leur réputation.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Grâce à notre levée de fonds de près d’un million d’euros en 2019, nous sommes aujourd’hui 12 personnes chez YAGGO pour gérer 18 clients. Un effectif qui devrait doubler en 2020 pour suivre la demande du marché.

En 2019, YAGGO a répondu à 480 000 candidatures. Pour 2020, notre ambition est de tripler ce nombre de candidat.

Candidature après candidature, nous arriverons à changer l’image qu’ont les candidats des recruteurs, les premiers ambassadeurs des valeurs de l’entreprise.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je ne suis pas sûr d’être un entrepreneur startuper, ma motivation principale est d’essayer d’améliorer un peu le monde sur des sujets qui me touchent. Ma vie professionnelle est plutôt une succession de micro-combats, d’abord aider les gens à trouver un emploi qui leur correspond vraiment et maintenant s’assurer qu’ils gardent confiance quand ils cherchent un emploi.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé de l’Institut Supérieur d’électronique de Paris (ISEP), et j’ai démarré ma carrière en tant qu’ingénieur commercial chez Devoteam, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, en 2012, YAGGO est ma deuxième entreprise.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Comme évoqué précédemment je me suis lancée dans l’entrepreneuriat en 2012, dans le domaine des Ressources Humaines. C’est grâce à cette première expérience que j’ai eu l’idée de créer un service comme YAGGO ! Je n’avais pas la formation académique dédiée à cela, il y a beaucoup de choses que j’ai dû apprendre au fur et à mesure. Par exemple, j’ai appris à lire un bilan comptable grâce à des tutoriels sur Youtube…

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Le sujet le plus difficile à gérer pour moi est sans doute le côté yoyo de l’entreprenariat : je passe mes journées et mes semaines à alterner sans cesse entre des phases de déception et d’euphorie. Cela demande beaucoup d’énergie et il faut rapidement apprendre la constance pour ne pas se laisser submerger.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Pour moi le premier facteur est d’avoir une connaissance parfaite de son marché. C’est indispensable pour capter et comprendre les signaux faibles qui indiquent s’il y a une vraie opportunité. Le second pilier réside dans l’entourage de l’entrepreneur, il est capital de s’entourer de personnes bienveillantes et positives qui aideront dans les choix et les axes de développement de l’entreprise.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
J’ai d’abord commencé par de la « love money », j’ai toujours eu la vision simpliste que ce sont les clients qui sont les premiers à financer l’entreprise. Mi-2019, quand il a fallu accélérer, j’ai tout de même organisé une levée de fond pour assurer la vitesse de développement du projet auprès d’actionnaires bienveillants et qui partagent mes valeurs.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
On me le répétait depuis le début mais ce n’est que lorsque que j’y ai été confronté que j’ai compris : la priorité c’est la gestion du cash. C’est l’indicateur clé qui permet de se projeter correctement et de (pré)voir l’avenir du projet.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
J’ai deux conseils qui me viennent à l’esprit : dans un sens, pour réussir il semblerait qu’il faille faire preuve d’une sorte d’abnégation pour développer et croire en son projet. Dans un autre sens, j’ai appris qu’il faut constamment se remettre en question et considérer qu’on a toujours quelque chose à améliorer, un nouvel axe à donner.

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