#PortraitDeStartuper #86 – Symbioïde – Alexandre Bouttier & François Landreau #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper #86 – Symbioïde – Alexandre Bouttier & François Landreau

Comment décririez-vous votre entreprise ?
La société Symbioïde est créatrice d’interaction Homme Robot. Nous développons une solution basée sur des modules de communication entre les plateformes cloud, où du contenu pluridisciplinaire (social, culturel, pédagogique) peut être enregistré, et des robots de nouvelle génération, de type compagnon, qui sont présents et qui interagissent avec les humains.

Nous sommes partenaire-distributeur des robots que nous utilisons pour notre développement informatique.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Tout est parti de François, co-fondateur de l’entreprise, qui a découvert le monde de l’autisme lorsque son fils a été diagnostiqué autiste asperger. De là, les problématiques de terrain liées à ce type de pathologie se sont fait ressentir : le temps, l’argent, les déplacements dans les différents établissements, chez les différents spécialistes…

Malgré cela, son fils a bien progressé pendant toutes ces séances.et en est venu le temps de se demander : mais s’il pouvait réviser à la maison ? revoir ces cours, et après en séance, accentuer sur ce qui bloque, libérer du temps, le mettre mieux à profit pour les praticiens en les aidant également.

De cette idée est née une plateforme de e-learning et d’interaction, en version tablette.

Mais la tablette, de par son côté inerte, s’est vite révélé, incapable d’interpeller et de stimuler ces enfants qui en ont besoin.

En s’associant, nous nous sommes dit que la robotique de service, étant à ses balbutiements, manquait de concret, d’applications fonctionnelles et terrain et que finalement, les plateformes de développement étaient communes aux deux mondes.

Nous avons donc avancé dans cette direction pour pouvoir sortir une première version qui nous a mené à la création de notre entreprise et la sortie d’un produit !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
L’objectif est de développer notre plateforme de cours en ligne, de mise en relation des spécialistes entre eux et de pouvoir commercialiser les robots associés.

Nous souhaitons intégrer une équipe de techniciens et d’ingénieurs qui travailleront sur la plateforme, sur les robots, sur les contenus…

Et puis une équipe de technico-commercial et formateur terrain, qui nous permettrons d’organiser des ateliers démo à travers la France, pour commencer. Et très rapidement vers les pays francophones, puis les autres de type industrialisé qui ont déjà des systèmes de détection, de prise en charge des enfants en difficultés.

Notre objectif pour ces trois prochaines années est d’avoir une équipe d’une quinzaine de personne et de dépasser les deux millions d’euros de chiffre d’affaires.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Alexandre est issu du monde de la technique et de l’ingénierie et François côté marketing, web, communication.

Les domaines de prédilections sont les machines, la programmation, la logique, la gestion des projets et le travail en équipe, en comptant sur les compétences de chacun.

L’entreprenariat est donc un monde nouveau ou l’administratif et la gestion de l’argent prend un temps considérable.

Il y a des avantages intéressants : les rencontres, le fait de tout voir, tout aborder dans tous les domaines : RH, Compta, Projet, Informatique, Qualité…

Nous sommes à l’écoute, nous savons nous adapter pour prendre des décisions et bien entendu nous partageons et échangeons sur toutes les décisions !

Quelle est votre formation initiale ?
Alexandre est issu d’une filière scientifique, avec à la clé une licence professionnelle en mesures physiques, puis une formation complémentaire en management Qualité Sécurité Environnement, qui lui a permis d’accéder au monde professionnel sans encombre et s’adapter rapidement à toutes situations !

François quant à lui a effectué un BTS actions commercial puis s’est rapidement dirigé vers les technologies du web dès ses début. Il a participé à la conception et la réalisation de nombre de sites internet et plateforme communautaires que ce soit dans le monde de l’entreprise et/ou de l’éducation.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les nouvelles technologies et particulièrement la robotique, d’où ce projet.

Mais Alexandre aime beaucoup aussi la nature, l’environnement. J’aurais aimé participer à un projet comme par exemple celui de naïo technologie car c’est un projet qui permet d’allier les deux aspects qui le passionnent.

Pour François, bien qu’ayant travaillé depuis 25 ans dans les nouvelles technologies, il est passionné par bien d’autres domaines tels que les sciences humaines. Il aime les nouvelles technologies mais pour leur utilité à rendre de réels services à l’homme, non pas pour son confort quotidien mais pour l’aider à se soigner, apprendre, s’élever et se maintenir.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Nous avons mené le projet depuis 2 ans, sur nos temps libres, week-end et vacances, ce qui fait que ce projet a mis du temps à sortir de terre.

Puis, lorsque nous avons terminé la version beta, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure et d’aller vers une commercialisation, car nous pressentions que l’ensemble des éléments, l’ensemble des marchés commençaient à devenir mur pour intégrer cette solution.

De là, nous nous sommes rapprochés du CCI du Mans, puis de la ruche numérique, qui nous a permis d’aller en collège d’orientation et enfin en incubation auprès de Le Mans Innovation ou nous avons été pris en charge et accompagné sur les différentes phases du projet.

Un programme CHRONOS d’accompagnement à la levée de fond avait été mis en place et cela nous a permis de structurer et cadrer d’avantage notre projet pour pouvoir nous présenter devant des investisseurs.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Depuis décembre 2019, c’est donc tout récent !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Le parcours n’est pas simple…Les dossiers à remplir pour les demandes de fonds sont répétitifs surtout lorsque l’on sollicite beaucoup d’organisme.

Nous avons eu la chance d’avoir eu un bon accompagnement fait par Le Mans Innovation qui a su nous guider tout au long des différentes étapes.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Ne pas être seul, avoir une bonne équipe, avoir une véritable âme commerciale pour pouvoir vendre le projet aussi bien auprès d’investisseurs qu’auprès des clients finaux.

Et puis aimer les chiffres !

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Suite à nos fonds propres, nous nous adossons sur un prêt d’honneur effectuer par l’organisme initiative Sarthe.

Nous pouvons prétendre à une Bourse French Tech de la BPI, à un prêt bancaire et à une avance remboursable de la BPI pour passer à l’étape des investisseurs en fond d’amorçage.

En étape intermédiaire, nous avons lancé il y a peu une campagne de crowdfunding avec ouverture du capital pour nous permettre d’aller encore plus loin dans l’aventure !

Puis, une fois ces étapes passées, nous irons sur les levées de fond en capital risque pour pouvoir lancer la phase commerciale.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Le temps : la surveillance du temps est essentielle. Il faut aller vite mais si on doit passer par les demandes de financements, le temps de réaliser les dossiers, de faire des entretiens, de passer en commission…le temps passe très vite et la trésorerie associée diminue vite également.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Vous rencontrerez des gens formidables, vous ferez plein de nouvelles expériences enrichissantes pour le développement de la structure et des produits.

On vous sollicitera beaucoup et faites attention à tout l’écosystème qui tourne autour des startups, restez prudent !

Attention également aux miroirs aux alouettes des investissements et financeurs potentiels qui trouveront le projet intéressant mais qui ne seront pas présent au moment où nous en avons le plus besoin !

Si vous n’avez pas une bonne mise de départ et que vous avez de la R&D à faire, le parcours sera long et fastidieux.

N’oubliez surtout pas, avant toute chose, une étude de marché solide, pas simplement du phoning qui vous donnera une vue à un moment donnée, mais une véritable étude avec analyse de l’écosystème, volumétrie, listes de contact…qui vous permettra de démarrer rapidement votre activité commerciale.

Enfin, ne restez pas seul, si vous entreprenez seul…les incubateurs sont de formidable lieu de vie professionnelle pour rencontrer des gens et ne pas rester seul chez soi.

Et bon courage, c’est une aventure sympa et pleine d’enseignement, vous vous rendrez plus fort de chaque petits ou gros échec mais aussi des victoires qui seront nombreuses ! L’ascenseur émotionnel est lancé !

Linkedin
https://www.linkedin.com/in/francoislandreau/
https://www.linkedin.com/in/alexandre-bouttier-b558b2160/ 

Sites
https://www.symbioide.com/

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