#PortraitDeStartuper – Simplifield – Benjamin Zenou @benjaminzenou @Simplifield #Startup #FrenchTech

#PortraitDeStartuper – Simplifield – Benjamin Zenou

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Créée il y a quatre ans, SimpliField est une start-up positionnée sur une industrie en profonde mutation : la distribution. Grâce à une solution mobile collaborative, nous avons réinventé et enrichi la collaboration entre les équipes itinérantes et le siège, au service de l’expérience client et des performances commerciales des magasins.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
A l’heure du consommateur connecté, il est devenu crucial pour les marques de collaborer en temps réel avec leurs équipes locales pour garantir en permanence la meilleure expérience client dans chaque point de vente. De même, nous étions séduits par la possibilité de travailler avec des grands groupes et de participer à leur transformation digitale en les aidant à innover au quotidien.

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Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre objectif ? Devenir un leader mondial de la distribution à destination des marques et des distributeurs sur la problématique de l’expérience client. Nous souhaitons continuer à conclure des partenariats forts avec les grands acteurs de cet écosystème.

Nous envisageons d’investir fortement dans l’intelligence artificielle et la R&D dans les prochaines années, afin d’accélérer notre progression.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je suis un entrepreneur dans l’âme ! L’une de mes plus grandes qualités est de savoir m’entourer et fédérer une équipe autour d’un projet/d’une ambition. SimpliField est né du travail de nos équipes et de la confiance de nos investisseurs et clients.

J’accorde également une grande importance à l’écoute et à la remise en question.  Deux fondamentaux de l’entreprenariat. Car l’entrepreneur qui n’avance pas, c’est un entrepreneur qui recule.

Quelle est votre formation initiale ?
J’ai fait l’ESCE, une école de commerce qui m’a donné l’opportunité de travailler à l’étranger : 1 an en Espagne, 1 an aux Etats-Unis et 8 mois en Corée du Sud. Des expériences extrêmement formatrices, notamment en Corée du Sud.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Le sport. En particulier le football et la NBA. Mais de manière générale, je suis passionné par l’univers de la Tech et de l’innovation : les jeux-vidéos, les super héros (j’ai un mug Captain America sur mon bureau), Star Wars, les mangas…

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai fait mon stage de fin d’étude en 2008, en Corée du sud, dans le secteur du luxe. Cette expérience a été une véritable gifle ! Je me suis rendu compte qu’ils avaient 10 ans d’avance sur tout ce que j’ai pu voir aux Etats-Unis et en Europe. C’est là que j’ai pris conscience de l’impact que pouvait avoir la technologie sur le quotidien des gens. Je me suis donc rendu à l’évidence : nous allions vivre 10 années de transformation profonde et il fallait absolument que je m’insère dans ce mouvement.

De retour en France, j’ai alors intégré la start-up WENGO où je suis resté quatre ans. Au début nous étions 20. Quand je suis parti, l’entreprise comptait 250 employés et réalisait 60 millions d’euros de volume d’affaires dans 9 pays. J’y ai rencontré l’un de mes deux associés actuels, Jonathan Attal, avec qui j’ai fondé SimpliField.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
La première a été d’aller sur un marché B2B grands comptes. Sur le moment, plusieurs questions se sont posées :  Alors que je ne suis personne, comment travailler avec des mastodontes de l’économie ? C’était un challenge complexe car il fallait à la fois trouver la porte d’entrée et acquérir une légitimité manquante.

Une fois qu’on a réussi à contacter les clients potentiels, un deuxième défi apparaît, celui de la valeur ajoutée à apporter aux clients.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?
Bien s’entourer, c’est la clé. Comme je le disais précédemment, il est impératif de savoir fédérer ses équipes et ses clients.

Ensuite, il faut une capacité à encaisser un maximum de feedbacks, même négatifs. Ces éléments d’informations permettent de se challenger et d’avancer.

Et enfin, il ne faut pas avoir peur.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Les levées de fonds avec des fonds d’investissement.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Indiscutablement, la complémentarité de l’équipe. Il faut sortir de l’entre-soi ! Trop souvent on retrouve dans une même boite des fondateurs ayant fait la même école et présentant le même profil. Or pour couvrir toutes les compétences requises – finances, marketing, tech, communication – il faut de l’éclectisme et de la symbiose.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Mettre ses idées sur slides et les présenter à des clients avant même de se lancer. Récupérer des feedbacks bruts et les challenger permet de comprendre et de choisir les bonnes priorités.

Site internet
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