#PortraitDeStartuper – Aircall – Olivier Pailhes & Jonathan Anguelov @Olivierpailhes @JonathanAngv @aircall #Startup #Entreprenariat

#PortraitDeStartuper – Aircall – Olivier Pailhes & Jonathan Anguelov

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Aircall est une jeune startup créée en 2014 qui ambitionne de révolutionner le poste téléphonique des entreprises et des centres d’appels. Notre solution 100% cloud permet de créer et gérer des lignes téléphoniques partout dans le monde, en quelques minutes seulement, tandis que les solutions traditionnelles nécessitent plusieurs jours pour être déployées et opérationnelles. Aircall s’intègre nativement avec les plus gros outils CRM et helpdesk du marché (Zendesk, Salesforce, Zoho, Pipedrive, etc.). Sur ordinateur ou sur mobile, tous les collaborateurs de l’entreprise restent connectés avec leurs clients et peuvent ainsi passer et recevoir des appels. Nous digitalisons totalement le poste téléphonique et optimisons la relation clientèle.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Lors d’une discussion avec un ami, gérant d’un important site e-commerce, nous nous sommes rendus compte de la complexité de mettre en place des lignes téléphoniques pour son équipe de service client. Après maintes et maintes recherches, nous avons constaté qu’un produit on-demand et simple à mettre en place n’existait pas. De là est née l’idée.

Le poste téléphonique était jusqu’alors le seul moyen de communication offert aux entreprises à n’avoir ni progressé, ni profité d’évolutions digitales et numériques. Nous souhaitons redéfinir le terme d’opérateur télécom. Notre solution ne nécessite qu’un ordinateur muni d’une connexion internet et s’adapte facilement à l’environnement de travail de sociétés en forte croissance. Par exemple, nous comptons parmi nos clients Deliveroo, Uber, MonDocteur, Save…

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Nous avons récemment ouvert des bureaux à New-York et souhaitons accélérer notre présence sur le marché US tout en poursuivant notre croissance en Europe. Nous désirons consolider notre positionnement en tant qu’alternative aux opérateurs télécoms traditionnels, notamment en enrichissant continuellement notre solution d’innovations que notre marché n’attend pas.

__________________________________
Sponsors du blog
Paris&Co      julie desk
__________________________________

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Olivier : Débutant ! Aircall est ma première startup, ce qui veut dire beaucoup d’apprentissages faits et qui restent à faire. Je suis par ailleurs très “collaboratif” dans ma façon de travailler et de construire Aircall. La constitution d’une équipe qui croit à la conquête du monde est ce qui me fascine le plus dans le rôle d’entrepreneur.

Jonathan : J’aime la rigueur et l’efficacité dans l’exécution. Quand on dit qu’on va faire quelque-chose, il faut y aller à fond et ne jamais laisser de place au hasard. La force d’un entrepreneur, surtout dans une startup, est sa capacité à faire avancer un carrosse à 3 roues sur des dunes de sable. Il faut toujours être prêt à mettre les mains dans le cambouis. Et j’adore ça !!!

Quelle est votre formation initiale ?
Olivier : HEC (et Ginette pour la préparation 🙂

Jonathan : Je suis diplômé de l’ESCP Europe et j’ai travaillé pendant près de 2 ans en banque d’investissement à Londres et à Paris.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Olivier : La créativité et l’inventivité sont mes sujets de prédilections. J’aime voir comment des gens peuvent inventer de nouveaux concepts ou de nouvelles histoires, et j’aime m’essayer à l’exercice (avec un succès mitigé diraient mes enfants).

Jonathan : Je suis un éternel insatisfait et je pense qu’on peut toujours améliorer notre quotidien. Avec Aircall, je pense qu’on peut vraiment redéfinir la manière dont la téléphonie se vend et se met en place dans les entreprises. Ce qui me passionne le plus, c’est de réussir à changer la donne dans un marché aussi ancien et établi.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Olivier : J’ai été consultant en stratégie puis, voulant devenir un « manager », j’ai dirigé des équipes dans une grande multinationales en tant que Dr General, Marketing ou Stratégie. J’en ai eu assez à un moment et j’ai décidé de créer une entreprise technologique. Je suis donc arrivé plutôt sur le tard.

Jonathan : A l’origine d’Aircall début 2014, nous étions quatre : Olivier Pailhes, Xavier Durand, Pierre-Baptiste Béchu, et moi-même. Cela a duré pendant plus d’un an. A l’été 2015, nous nous sommes envolés pour San Francisco à l’accélérateur 500Startups, et dans la foulée nous avons créé notre premier bureau Américain. A San Francisco dans un premier temps, puis à NYC aujourd’hui.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Olivier : Je suis entrepreneur depuis Décembre 2013.

Jonathan : Je dirais depuis mon entrée dans le supérieur où j’ai lancé au coup par coup plusieurs projets. Le plus successful d’entre eux est dans l’immobilier, et ça a plutôt bien fonctionné puisqu’il existe encore aujourd’hui.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
Olivier : Le départ de mon premier associé a surement été l’épreuve la plus dure. Le corollaire est que la constitution de l’équipe fondatrice, suite aux difficultés initiales à constituer le noyau dur de l’entreprise, a été le moment de “pivot” à partir duquel la traction et la dynamique se sont enclenchées.

Obtenir des fonds a été également très difficile pour nous, au moins au début de l’aventure et s’il y a une leçon, c’est qu’il faut s’obstiner, chercher toujours et encore, en France et ailleurs.

Jonathan : La vraie difficulté a été de réussir à créer une alternative aux opérateurs téléphoniques en si peu de temps. Il a fallu apprendre sur le tas, faire des erreurs, et les corriger au fur et à mesure.

L’autre difficulté a aussi été d’apprendre à « scaler » une team de 4 à plus de 50 personnes en quelques mois. Ça demande énormément d’implication personnelle et surtout beaucoup de précision dans les tâches et le scope de chacun.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Olivier : Etre tenace et avoir de la volonté d’arriver à quelque chose. Mais il y a une multitude d’autres facteurs : savoir rester agile, savoir changer d’avis/évoluer, savoir bien s’entourer, savoir faire des sacrifices, travailler beaucoup.

Jonathan :

  • Savoir rester focus et ne pas s’éparpiller à la moindre occasion
  • Bien s’entourer
  • Savoir se remettre en question
  • Ne pas avoir de limites et toujours regarder plus loin
  • Etre pragmatique, agile, et ambitieux
  • Always go the extra mile !

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons été « lancés » par eFounders un startup studio qui finance et aide à la conception du projet et du 1er produit, puis nous avons fait appel à des business angels et des fonds d’investissements français, anglais et américains. Nous avons bouclé trois levées de fonds : la première en 2015 d’un montant de 800 000$, puis une seconde début 2016 de 2,75 millions de dollars, et enfin en septembre 2016, un troisième tour de table de 8 millions de dollars. Parmi nos investisseurs historiques : NewFund, eFounders, Balderton…

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Olivier : La famille ! Avoir une famille/entourage qui soutient c’est vraiment important (en tout cas ça l’a été dans mon cas). J’ai un peu sous-estimé le temps nécessaire pour faire décoller notre prototype, et c’est à ce moment que j’ai eu besoin de soutien et d’encouragement.

Jonathan : Ne pas absolument vouloir créer un nouveau besoin ou un usage. Mais plutôt se concentrer sur ce qui existe déjà en l’améliorant. Je pense à l’exemple Taxi / VTC ou à la livraison de nourriture à domicile. L’usage existait déjà, il fallait juste le moderniser.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Olivier : Mon premier conseil serait de ne pas attendre trop. Il vaut mieux entreprendre à 25 ans qu’a 35 pour pleins de raisons et fondamentalement l’expérience acquise dans le conseil ou dans une grande entreprise ne m’a pas servi beaucoup.

Mon deuxième conseil serait de passer autant de temps que nécessaire à constituer un noyau dur de fondateurs, et de faire en sorte que les personnes de ce noyau se connaissent à fond et se sentent prêtes à traverser des épreuves ensemble.

Jonathan : Une idée ne vaut rien ou presque. Parles-en autour de toi autant que tu peux et ne te lance surtout pas tête baissée. Un bon entrepreneur est avant tout quelqu’un qui sait écouter.

Site internet
https://aircall.io/fr/

Linkedin
http://www.linkedin.com/in/olivier-pailhes-50a443
http://www.linkedin.com/in/jonathan-anguelov-14346611

Twitter
https://twitter.com/Olivierpailhes
https://twitter.com/JonathanAngv

___________________________________

Découvrez le livre : Portraits de startupers – édition 2017
___________________________________
portraits de startupers
Vous pouvez vous procurer ce livre sur ces plateformes

_______________________________________________

#PortraitDeStartuper #36 – Aircall – Olivier Pailhes & Jonathan Anguelov – par Sébastien Bourguignon
_______________________________________________


Rappel des précédents portraits :

_______________________________________________

#PortraitDeStartuper #32 – Photosol – David Guinard – par Sébastien Bourguignon
_______________________________________________


_______________________________________________

#PortraitDeStartuper #33 – Invox – Guilhem Bertholet – par Sébastien Bourguignon
_______________________________________________


_______________________________________________

#PortraitDeStartuper #34 – MyCrowdCompany – Céline Degreef – par Sébastien Bourguignon
_______________________________________________


_______________________________________________

#PortraitDeStartuper #35 – Seeqle – Jean Eudes Yahouedeou – par Sébastien Bourguignon
_______________________________________________


Website Comments

Post a comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.