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#PortraitDeStartuper – Moniwan – Christophe Descohand

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Moniwan est une plateforme de distribution de produits financiers à destination du grand public. Jusque-là rien de révolutionnaire, ce qui fait sa particularité c’est tout d’abord la volonté forte que nous avons eu de responsabiliser l’investisseur par l’approche « Do It Yourself », notre souhait est de fournir une information riche au regard des offres proposées, d’expliquer simplement ce à quoi elle répond en termes d’objectifs de vie et de laisser in fine l’investisseur choisir ce sur quoi il investit.

La seconde particularité est de proposer de manière totalement dématérialisée l’accessibilité à des produits non cotés, en premier lieu desquels l’immobilier via la SCPI, un produit parfaitement adapté au patrimoine du grand public et trop méconnu de celui-ci.

Enfin Moniwan est également pionnier dans une approche de services associés à la commercialisation des SCPI, services totalement gratuits qui font de notre offre SCPI la mieux disante du marché.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
Moniwan a pour vocation de répondre aux besoins des investisseurs en termes d’offres de produits financiers en utilisant les nouveaux canaux de distribution et les nouveaux réflexes de consommation. Consommer en ligne est en plein essor, il n’y a pas de raison que les utilisateurs ne puissent pas investir dans des produits d’épargne via des outils modernes et simples avec les avantages associés à la désintermédiation.

Nous avons volontairement décidé de démarrer cette aventure en proposant l’accès à l’immobilier « pierre papier » parce que :

  1. C’est l’investissement préféré des français.
  2. Son rendement attractif et son risque mesuré font de la SCPI un produit très compétitif dans l’environnement de marché actuel.
  3. Avec les différentes manières de l’acheter, la SCPI répond à de très nombreuses problématiques patrimoniales (financement des études des enfants, complément de revenus, constitution de capital, retraite etc.)
  4. Nous souhaitions être les premiers à permettre d’accéder à ce produit « depuis son canapé 24/24 » donc via une logique de dématérialisation complète (de la simulation à la signature électronique.)
  5. Notre Business Plan nous permettait d’ajouter des services à ce produit, de le moderniser, de le rendre encore plus compétitif et ainsi de le démocratiser auprès d’une cible pour laquelle il est encore trop méconnu alors que parfaitement adapté.
  6. La désintermédiation offre la possibilité de donner des avantages aux « consommateurs » à savoir offrir la jouissance immédiate sur les SCPI, une compensation de revenu ou encore un dispositif de parrainage très attractif ce qui est pour le coup une petite révolution sur le marché.

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Notre ambition est de permettre à « l’utilisateur-investisseur » d’avoir les cartes en main, de savoir ce dans quoi il investit et pourquoi il le fait en lui donnant l’information et les outils nécessaires et adaptés à son besoin (en parlant concret), en lui facilitant l’accès à l’épargne (0 papier / 24/24), en lui offrant des services uniques et rémunérateurs et en préservant un service client on ou off line à la pointe. Moniwan souhaite répondre au meilleur des 2 mondes et s’imposer comme le référent pour tous ceux qui souhaitent devenir acteurs de leur gestion d’épargne.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Plus qu’entrepreneur, je suis intrapreneur puisque salarié d’un gérant d’actifs, je remercie d’ailleurs ma société (La Française) de m’avoir laissé la liberté de mettre en place Moniwan en constituant une équipe projet au sein de l’entreprise et avec une liberté d’action quasi-totale. En tant que manager, j’ai toujours davantage cru au leadership qu’au management « à l’ancienne », à une réalité de création de valeur horizontale davantage que verticale. L’important n’est pas d’avoir 1, 10 ou 100 personnes qui travaillent pour vous, l’important est que ces personnes, que vous ayez un lien managérial ou non, aient envie de vous suivre dans l’aventure que vous leur proposez, qu’elles vous fassent confiance et qu’elles croient en votre vision du développement pour que chacune apporte sa compétence au projet avec envie. Si tel est le cas, vous faites des miracles !

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé de l’IPAG, une école de commerce post bac. Initialement, j’ai fait une école de commerce pour faire du commerce international. Mon rêve était d’exercer une activité en lien avec le reste du monde, ma curiosité a toujours été aiguisé par l’apport des différentes cultures, manières d’être ou de faire.

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Professionnellement, c’est clairement l’innovation qui me passionne ! Cette idée que rien n’est figé, que tout est en mouvement permanent et que notre job à tous, c’est de comprendre le monde qui nous entoure, l’anticiper et s’y adapter. Mon ennemi c’est la routine, cette réalité d’adaptation est mon principal moteur et je dois avouer qu’avec cette révolution technologique et la disparition des frontières apportés par le media web, je suis servi !

A titre personnel, j’ai de nombreuses passions. Le sport et les voyages sont par exemple primordiaux à mon équilibre, ils offrent des moments de partage en famille ou entre amis qui n’ont pas de prix. Le sport amène à repousser ses limites, à découvrir des capacités insoupçonnées, le voyage ouvre l’esprit.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ?
Comme je l’évoquais précédemment je suis intrapreneur. Depuis mon premier job (webmaster en 1999), j’ai cultivé cette volonté d’indépendance, le travail dans une logique « d’exécution pure » ne me correspond pas. J’ai toujours défendu avec mes différents managers la possibilité de comprendre leur stratégie, celle de l’entreprise, les tenants et aboutissants des objectifs de la structure. A partir de là, j’ai toujours considéré que la feuille était blanche et que c’était à moi de jouer pour y répondre au mieux. A force d’expérience, de pilotage de projets de plus en plus significatifs, j’en suis arrivé à proposer des projets qui répondaient de mon point de vue à la réalité opérationnelle des activités que je pilotais. Mon parcours d’entrepreneur c’est donc d’avoir été confronté à la vraie vie, de ne jamais avoir eu peur de mettre les mains dans le cambouis pour arriver au livrable imaginé, d’avoir trouvé les mots et les arguments pour convaincre mes supérieurs, mes collègues, d’avoir eu la chance de connaitre le succès et ainsi d’avoir eu envie de démultiplier ce besoin d’entreprendre, d’être utile, de créer de la valeur.

Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
Entrepreneur c’est un état d’esprit, j’ai le sentiment d’avoir cette envie de développer, de créer, de faire depuis toujours et ce à titre professionnel comme personnel. La logique d’entreprendre c’est aussi se mettre en risque et là aussi je me reconnais dans cette idée de devoir donner tout ce que l’on a, poussé par la conviction profonde d’avoir raison, sans certitude de résultat pour in fine potentiellement pouvoir recevoir en retour. Philosophiquement entrepreneur depuis toujours, dans les faits, depuis une dizaine d’années, le temps de recueillir l’expérience nécessaire, de tester différents « micro » projets, d’identifier les éventuelles failles et de tout faire pour les combler.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cette aventure ?
La principale difficulté de l’intrapreunariat, à savoir entreprendre mais au sein d’une institution, c’est de combiner le quotidien à un projet parallèle, d’y faire adhérer les personnes qui vous accompagnent sur ce projet, là aussi en plus de leurs travaux quotidiens. L’intrapreunariat c’est aussi confronter l’entreprise au changement, inévitablement source de potentielles résistances, le changement considéré comme fondamental pour les uns, dont je fais partie, est aussi une source de stress majeur pour les autres. Le challenge est donc de faire adhérer toute une entreprise et pas seulement ceux participant directement au projet.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’intrapreunariat ?
L’envie, la conviction que ce qu’on propose est une réponse à un besoin que l’on a identifié. Ensuite, le travail, le leadership, faire adhérer, motiver et pour cela savoir s’entourer. Enfin, être convaincu, être « jusqueboutiste », ne pas reculer face aux difficultés qui seront inévitables mais en sachant ne pas s’entêter, savoir évoluer : à mon sens l’aspect le plus difficile.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Les fonds propres de mon actionnaire unique et employeur !

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
Mon patron, c’est mon client ! Ce célèbre adage vaut pour toute création d’entreprise y compris la startup ! La priorité c’est l’utilisateur, est ce que je lui apporte quelque chose ? Si oui alors il faut se lancer !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
De se forger des certitudes sur le bienfondé de faire donc d’y avoir travaillé. D’accepter que le plan initial ne sera pas conforme au livrable final. Enfin et surtout d’assumer à 100% la logique de test and learn. On se lance, on absorbe et on adapte ! Se faire confiance et faire confiance.

Site internet
https://www.moniwan.fr

Linkedin
http://www.linkedin.com/in/christophe-descohand-13295224

Twitter
https://twitter.com/ChDescohand

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Découvrez le livre : Portraits de startupers – édition 2017
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#PortraitDeStartuper #24 – Moniwan – Christophe Descohand – par Sébastien Bourguignon
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Rappel des précédents portraits :

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#PortraitDeStartuper #21 – Comparateur Agricole – Pierre-Antoine Foreau – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #22 – Key Infuser – Marc Latouche – par Sébastien Bourguignon
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#PortraitDeStartuper #23 – ImmoJeune – Manuel Ravier – par Sébastien Bourguignon
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