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#PortraitDeStartuper – Lucky Cart – Cyril Marchal

Comment décririez-vous votre entreprise ?
Lucky Cart est « the Promogaming® company ». Nous avons une mission simple : innover en matière de promotions en donnant aux distributeurs et aux marques les moyens technologiques d’optimiser leurs budgets promotionnels – qui sont plus que conséquents – en faisant ce que nous appelons des remises aléatoires. Par exemple, une remise classique de 10% peut se transformer en 1 chance sur 10 de gagner ce que vous achetez, ou même 1 chance plus faible mais de gagner 10,000€.

Les consommateurs ont tous une perception différente du risque et avant la création de Lucky Cart, ils n’avaient pas le choix : les remises étaient certaines, mais pas forcément attirantes. Le Promogaming® permet de faire rêver les consommateurs en leur promettant une chance – certes plus faible que 100% mais réelle et significative – de gagner quelque chose qui a de la valeur à leurs yeux. Notre métier consiste à mettre la bonne offre en face de chaque consommateur pour maximiser son intérêt pour la promotion et donc optimiser le ROI de celui qui la finance, à savoir le distributeur ou la marque.

Pourquoi ce choix de produit / service ?
C’est comme bien souvent le fruit du hasard.

Lors d’un voyage professionnel en Chine il y a quelques années, j’ai demandé une facture au restaurant pour la fournir à la comptabilité à mon retour, et en voyant une petite zone à gratter dessus, je me suis demandé à quoi elle servait. Les chinois qui dinaient avec moi m’ont expliqué que pour lutter contre la fraude à la TVA, l’administration avait décidé de mettre des tickets de loterie dans chaque facture pour inciter les consommateurs à les demander et ainsi contraindre les commerçants à déclarer toute la TVA perçue.

A mon retour en France, je me suis renseigné sur le droit et j’ai eu de la chance car un jugement au niveau de le Cour Européenne de Justice venait de légaliser les jeux avec obligation d’achat. Ainsi, du jour au lendemain, les loteries promotionnelles étaient devenues légales même si le droit national des différents pays Européens affirmait le contraire. Il n’en fallait pas plus pour me lancer à condition de trouver les bons associés, et là aussi j’ai eu de la chance puisque tout s’est fait très rapidement !

Quelles sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?
Je n’ai pas créé Lucky Cart avec l’idée de revendre la société pour réaliser une plus value.

Ce que j’aime avant tout, c’est construire en partant de zéro. Tant que la société grossira, j’espère pouvoir être là entouré des personnes qui ont construit Lucky Cart depuis le premier jour.

Comment vous décririez-vous en tant qu’entrepreneur ?
Je n’ai pas peur de vouloir changer l’ordre établi et je pense avoir les qualités de mes défauts. Je suis persévérant, créatif et ambitieux. Cela implique qu’il m’arrive d’être parfois un peu têtu, désorganisé, mais j’ai su m’entourer de personnes complémentaires pour faire en sorte que le projet ne souffre pas trop de mes défauts ! Se connaître et savoir s’entourer, c’est une qualité essentielle pour créer une entreprise.

Quelle est votre formation initiale ?
Je suis diplômé de l’ESSEC où j’ai fait une majeure en finance. Une formation qui m’est utile tous les jours dans la mesure où elle m’a donné les bases pour être capable de comprendre les experts que l’on recrute dans des domaines aussi différents que le droit, le marketing, la finance ou les mathématiques (nous faisons beaucoup de probabilités/statistiques).

Qu’est-ce qui vous passionne ?
Professionnellement, j’aime jouer avec les idées et convaincre pour faire avancer les choses. Personnellement, j’ai une vie bien remplie aussi.

Quel a été votre parcours d’entrepreneur ? Depuis quand êtes-vous entrepreneur ?
A la fin de mes études, je me dirigeais lentement mais surement vers une salle de marché. Puis quelques mois avant d’être diplômé, un ami m’a demandé un coup de main pour rédiger son business plan, il voulait créer un studio de développement de jeux sur PC. Je l’ai aidé, il a obtenu un rendez-vous chez AXA-IM, m’a proposé d’y aller avec lui, et je suis ressorti de cette réunion avec le titre de président d’une société qui n’existait pas encore mais qui venait de trouver son premier partenaire financier. L’aventure a finalement été relativement brève mais extrêmement enrichissante. On peut donc dire que je suis entrepreneur depuis la fin de mes études, même si entre temps j’ai travaillé pour de grands groupes comme Vivendi ou Ubisoft.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
J’avoue ne pas en avoir véritablement en tête bien qu’elles aient été nombreuses ! Je suis un éternel optimiste donc je ne m’attarde pas dessus. Les échecs servent à se construire et les difficultés permettent de se remettre en question. Et chez Lucky Cart on pense qu’il faut aussi et surtout regarder vers l’avant !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreunariat ?
Il faut certainement un grain de folie pour se lancer en pensant, très fort, qu’on réussira à transformer une idée en réalité.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour lancer votre société ?
Nous avons crée Lucky Cart à trois et nous l’avons financée sur nos propres fonds pendant presque un an. Ensuite, après avoir développé une première version du service et signé un premier client, nous avons proposé à nos proches de participer à une augmentation de capital. Les salariés ont aussi eu l’opportunité de prendre part au tour de table et nous avons fait le choix de les y inciter via un système d’abondement. Ce n’est qu’il y a un an environ que nous avons décidé d’ouvrir le capital à des investisseurs institutionnels : après avoir prouvé la pertinence de notre modèle auprès d’une cinquantaine de clients, il était temps d’accélérer.

S’il n’y en avait qu’un, quels serait le point d’attention à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?
L’humain, s’entourer de personnes compétentes et complémentaires est primordial. Et par ailleurs, rester concentré sur ses priorités, ne rien abandonner de sa vision tout en étant à l’écoute des ses partenaires pour la faire évoluer à la marge.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait lancer sa propre startup ?
Ne pas passer trop de temps à rédiger un business plan et ne pas avoir peur de se lancer, même si tout le monde vous prend pour un fou. Une idée n’est ni bonne ni mauvaise, c’est avant tout l’exécution qui compte, et la capacité de l’entrepreneur à se remettre en question sans pour autant perdre de vue son but.

Compte Twitter :
https://twitter.com/cyrilmarchal

Compte Linkedin :
https://fr.linkedin.com/pub/cyril-marchal/0/32a/149

Blog ou sites :
http://www.luckycart.com/fr/

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Portrait de startuper #34 – Lucky Cart – Cyril Marchal par Sébastien Bourguignon
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Précédents portraits de la série :
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Portrait de startuper #33 – monkeyevent – Gilles Marec – Jennifer Emery – Sandy Blanchet par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #32 – Legalib – Arthur Soria par Sébastien Bourguignon
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Portrait de startuper #31 – Net2shop – Gilbert Gnana par Sébastien Bourguignon
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